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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 00:00

Il y a quelques années, en revenant au val de Nied, nous avions essayé de comprendre pourquoi une Nied était allemande et l’autre française alors que l’une et l’autre se trouvent en France, du moins depuis 3 siècles au moins…

 

En 2003, soucieux de mieux connaître ce rural profondément agricole, nous lui avions consacré un site web, lanied.info, où nous vous disions de façon assez lapidaire que  « le pays devait son nom à une rivière, qui en traversant côtes boisées et verdoyantes, se jette dans la Sarre à Rehlingen-Siersburg en Sarre. En réalité, nous avons deux Nieds qui se rejoignent à Condé-Northen : l'une dite allemande prenant sa source à Marienthal, et l'autre la Française à Marthille; cette distinction, datant de la fin du XVe, fait référence probablement aux langues parlées dans ces régions, le francique et le roman. »

 

Dans « C’est nous les frontaliers du pays francique », qui nous a séduit lors du dernier Petit Montmartre,  Jean-Louis Boreux écrit que « la frontière linguistique se confirma et s’accentua avec les successeurs de Charlemagne dans la zone de la Lotharingie éphémère comme dans l’Austrasie avec Metz comme capitale… La Nied allemande et la Nied française que nous aurions aimé appeler Nied francique et Nied romane marquent en partie encore aujourd’hui cette frontière linguistique : diagonale en Moselle entre Audun le Tiche et Sarrebourg. »

 

Nous approuvons cette proposition de nouvelle dénomination, qui aurait le mérite de faire une distinction linguistique et non plus géographique qui prête à confusion.

 

Alors Gau un Griis… à quand le baptême ?

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 08:10

70 ans plus tard, Hestroff garde toujours rancune


Nous avions l’intention de sillonner le pays de Nied à la recherche des villages situés entre la frontière et la ligne Maginot et noter leurs communes d’accueil en septembre 1939, quand un article relatif au jumelage d’Ottonville avec Mazerolles a retenu toute notre attention.

 

 Fortuitement « Mazerolles », nous a permis de trouver la liste des communes du pays de Nied et de la Vienne « liées » par obligation, telle qu’établie par les autorités poitevines. 

Certaines de ces communes perpétuent le souvenir de ces temps passés en oganisant régulièrement des retrouvailles et des animations dans le cadre de jumelage. Source : Républicain Lorrain du 12/6/2008.

 

Il est important de noter que Hestroff, qui se situe entre la ligne Maginot et le pays messin - à l'instar des communes voisines Piblange et Ebersviller -, ne figure pas dans cette liste. Nos anciens auraient-ils donc raison ? Le secrétaire de mairie d’alors aurait-il bien fait un excès de zèle ou a-t-il été coupable de négligence ?

 

Aucun des villages cités n’a eu à vivre le calvaire de Hestroff, tout ayant été bien organisé et qu’ils ont été évacués, dans de bonnes conditions, vers des destinations pré-établis.

 

Alzing - Cenon ; Anzeling - Buxueil ; Bannay - Saint-Pierre-les-Eglises ; Bettange - Saint-Laurent-de-Jourdes ; Bibiche - Lésigny ; Bionville-sur-Nied - Saint-Martin-la-Rivière ; Boucheporn - Gouex ; Boulay-Moselle - Montmorillon ; Bouzonville - Bellefonds, Chauvigny, La Puye, Sainte-Radégonde ; Brettnach - Journet ; Brouck - Saint-Pierre-les-Eglises ; Château-Rouge - Saint-Léomer ; Chémery-les-Deux - Availles-en-Châtellerault ; Colmen - Mairé ; Condé-Northen - Saint-Martin-la-Rivière ; Coume - Verrières ; Dalstein - Lésigny ; Denting - Salles-en-Toulon ; Ebersviller - Vouneuil-sur-Vienne ; Eblange - La Chapelle-Mortemer ; Filstroff - Bonneuil-Matours ; Freistroff - Archigny ; Gomelange - Civaux ; Guerstling - Chenevelles ; Guinkirchen - Saint-Pierre-les-Eglises ; Halling-lès-Boulay - Saint-Pierre-les-Eglises ; Heining - Saint-Rémy-sur-Creuse ; Hinckange - Saint-Pierre-les-Eglises ; Holling - Lhommaizé ; Loutremange - Saint-Pierre-les-Eglises ; Menskirch - Saint-Romain-sur-Vienne ; Momerstroff - Saint-Pierre-les-Eglises ; Narbefontaine - Fleix ; Neunkirchen-lès-Bouzonville - Monthoiron ; Oberdorff - Bourg-Archambault ; Obervisse - Morthemer ; Ottonville - Mazerolles ; Piblange - La Chapelle-Viviers ; Remelfang - Vaux-sur-Vienne ; Roupeldange - Pouzioux ; Saint-Bernard - Saint-Romain-sur-Vienne ; Saint-François-Lacroix - Targé, Lencloître ; Schwerdorff - Oyré ; Téterchen - Saulgé ; Tromborn - Brigueil-le-Chantre.

Dans le Warndt il faut noter Carling vers Iteuil et L'Hôpital vers Lusignan dans la Vienne

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 03:24
Dimanche, 14 juin 2009, sera célébrée, à Hestroff, la Fête-Dieu ou la  Fête du Saint-Sacrement ou Corpus Christi.

La messe sera célébrée à 10:00h en l'église
Saint Jean-Baptiste, suivie de la procession du Saint-Sacrement dans le village.
Fête Dieu à Hestroff au cours des années '50

Cette fête
, dont le nom officiel est devenu Solennité du corps et du sang du Christ, traditionnellement célébrée le jeudi après le dimanche de la Sainte-Trinité, c-à-d le 11 juin pour cette année, est solennisée en France, depuis le Concordat de 1801, le dimanche suivant et non le jeudi.

La Fête-Dieu fut instituée officiellement le 8 septembre 1264 par le pape Urbain IV. La procession du Saint-Sacrement est attestée pour la première fois à Cologne, entre 1274 et 1279. Cette dévotion se développa par la suite en Germanie, en France et les autres pays catholiques.


A Hestroff, cet événement n'a pas eu lieu depuis la soudaine disparition de l'Abbé Louis WAGNER, soit plus de 40 ans.


Toutes les personnes de bonne volonté sont cordialement invitées à contribuer à la préparation de cette fête,  soit pour nettoyer l'église, préparer le parcours de la procession, le 12 juin prochain, à partir de 14:00h, soit
en apportant des fleurs pour orner l'église, les autels, la grotte.

Un panier de pétales de fleurs sera remis à tous les enfants de la 1ère communion invités à participer à la procession.

Pour renouer avec la tradition, le Conseil de fabrique aimerait aussi revoir fleurs, statues, bougies aux fenêtres des maisons se situant tout au long du parcours.



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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 09:46

En ce lundi de Pentecôte, 1er juin 2009, tôt le matin, Billy le Bruxellois nous a emmenées à l’abbatiale de Bouzonville où plus d’une centaine d’artistes et d’artisans de la région s’étaient donné rendez-vous. Pour lui, qui n’avait jamais mis son nez au Petit Montmartre, la surprise fut grande tant la qualité et la quantité des œuvres exposées étaient impressionnantes.

 

Le temps lui a manqué pour apprécier l’ensemble de l’exposition, ses responsabilités familiales et professionnelles l’obligeant à reprendre la route vers son plat pays. Il s'est félicité toutefois d'avoir été autorisé à mettre les pieds dans le jardin de l'abbatiale, le presbytère et l'église où sa maîtresse fut baptisée.

 

En quittant les lieux, il aurait souhaité remercier le sympathique Adrien de Gau un Griis, grâce à qui il pourra bientôt aus seina Oma ihr Déppen fressen ... Il a dû se consoler avec la schéén tuut de la Yvette qui avait relayé son ami.

De Billy, hij spreekt vlaams...

 

 

Danièle VOGLER, auteur de "L'ombre de la forge", 3e trimestre 2005

"S'ils revenaient nos aïeux... s'ils voyaient s'effondrer la pierre, s'affaisser les villages, et que plus rien n'existe de ce qui les avait fait vivre..."

 

 

Voir l'album

 

 

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 14:35
Avec plus de 100 exposants à Hestroff, la traditionnelle brocante de la Pentecôte fut un franc succès alors que la concurrence était rude en Val de Nied.

Le mérite en revient au temps superbe mais surtout à la vitalité de la Présidente de l'Association du Vieux Lavoir, Gisèle, qui de village en village, de fête en fête, inlassablement, essaye de conquérir un nouveau public; aux nombreux membres de l'association et des bénévoles, qui lui donnent un soutien sans faille; à ses nombreux amis et connaissances qui renoncent aux chants des sirènes pour venir la remercier de rendre la commune si festive.

Tequila, qui avait si bien animé le repas des anciens du village, était de retour.











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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 09:01

Aujourd'hui, laissez-vous guider par un jeune terrier flamand, qui lors de ses brefs séjours à Hestroff, adore aller au Bois de Bousse, pour y découvrir les différents blocs du Fort aux Fresques.

En empruntant la rue de la forêt, direction Edling, à main droite, vous découvrirez à l'horizon les premières éoliennes de Teterchen à s'être installées au pays de Nied.

A l'orée du bois de Bousse, nommé plus couramment bois d'Edling, vous prendrez à droite le sentier, bien indiqué, qui mène au Fort aux Fresques.


Avant de vous enfoncer dans le bois, jetez un dernier coup d'oeil à votre droite et découvrez, en arrière-plan de la rue des Tilleuls, la cité militaire du camp de Bockange.

Parcourez quelques 200 mètres. Droit devant vous, au fond de la clairière, l'objet de tous vos fantasmes : le fort aux fresques. L'association s'occupant activement de la revalorisation de cet ouvrage vous rappellera qu'il s'agit en fait du bloc E.


Vous vous y attarderez à votre retour. En attendant, à votre droite, suivez Billy qui a hâte de vous faire découvrir un sentier bien balisé qui vous mènera aux autres blocs.


Ne vous éloignez pas du sentier. Partout, où vous verrez les queues de cochon et les fils barbelés, dites-vous que ces terrains n'ont pas été déminés. D'ailleurs le flair de Billy, naturellement curieux, lui interdit de s'y aventurer.

Les bénévoles de l'association, qui continuent leurs travaux de titans, nous ont déjà permis l'accès aux différents blocs, ce qui était inimaginable à l'époque où ce terrain appartenait encore à l'Armée française. Aussi, encore un peu de patience...

Vos efforts seront récompensés quand vous apercevrez le "spoutnik" où une petite halte est la bienvenue.

La lumière y est magique. Vous vous y sentez hors du temps, de l'espace... Vous aurez envie d'y danser, mais attention, danger ! D'ailleurs, Billy vous en fera rapidement la démonstration...

Suivons toujours le sentier, qui, à un moment donné vous placera devant un dilemne. Droite ou gauche ? A droite, le sentier vous fera sortir directement sur la route d'Edling. A gauche, vous retournez au bloc E.
Billy a opté, à notre grand bonheur, pour la 2e solution.


Encore quelques 200 mètres et vous vous retrouverez sur le "toit" du bloc E. Des escaliers bétonnés vous permettront de quitter votre perchoir et descendre vers la clairière.

Avant de méditer au-dessus de la fosse diamant, n'hésitez-pas à grapiller quelques fraises des bois, qui prolifèrent tout au long de votre balade.


 

Si vous désirez descendre dans les entrailles de cet ouvrage, faudra prendre rendez-vous avec les bénévoles de l'association pour la sauvegarde et la revalorisation du Fort de Bousse.

Les visites reprennent chaque printemps avec succès .
Les candidats devront impérativement se munir de vêtements chauds. Car quand vous quittez plus de 50° au soleil en surface... les 13° qui vous attendent auront vite fait de vous terrasser. Croyez-en notre expérience. 



Pour conclure, Billy sera ravi de revenir sur les lieux. Malheureusement, la parole lui manquant, il ne sera pas en mesure de vous en raconter l'histoire, réservée aux  spécialistes de la Ligne Maginot. Mais il aimerait bien participer, le 14 juillet, à la désormais traditionnelle marche populaire du Fort aux Fresques et profiter de la buvette de la clairière.

Pour revenir à notre promenade, voyez l'album Bois de Bousse. Revivre votre dernier 14 juillet est aussi disponible tout comme le dernier Bunker Flower.

















 



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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 21:53

Les différents témoignages provenant de Filstroff nous ont permis de renouer avec nos amours premières, les recherches généalogiques.


C’est bien connu, tous les chemins mènent à Rome… Mais à Hestroff nous ne soupçonnions point cousiner autant avec Filstroff...

 

Où ou plutôt à qui nous a mené ce petit grand détour ? A Jean-Louis Kieffer, fondateur de Gau un Griis. Et devinez où nous mène Jean-Louis ? A Jacques Gandebeuf, le grand défenseur de la Moselle humiliée.

 

Jean-Louis Kieffer & Jacques Gandebeuf - Librairie l'Evasion - Bonzonville 2008

copyright solnade


Vous connaissez tous Gau un Griis dont le lien apparaît sur notre page d’accueil. Mais connaissez-vous tous Jacques Gandebeuf ? Cet Auvergnat, ancien éditorialiste du Républicain Lorrain, notre journal local, qui s’est penché sur notre passé refoulé ? Ce Français venu de l’intérieur mettre en lumière nos inhibitions ?


Rendez-lui visite sur http://mosellehumiliee.free.fr/


Découvrez le Silence rompu, La parole retrouvée, L’accent de mon père, Planète Moselle et les écrits de ses lecteurs émus de constater combien l'écrivain a su analyser brillamment l’âme mosellane si complexe et encore si tourmentée.


Découvrez aussi son tout dernier roman Réhabiliter Adrienne Thomas

 
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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 17:11
70 ans plus tard, Hestroff garde toujours rancune

Alors que nous nous posions la question de savoir comment les autres villages du pays de Nied avaient fait face à l'évacuation de la zone rouge, ordonnée le 1er septembre 1939, Mamacricri vient de nous faire parvenir le témoignage de François de Filstroff :

"L'ordre d'évacuation a été donné à la population par le garde-champêtre avec son tambour; les gamins le suivaient ... Les familles ont embarqué par groupe de 2 ou 3 familles sur la même charrette, direction Bouzonville.

Je me souviens qu'une de nos vaches a suivi le convoi jusqu'à Bonzonville; ma mère lui parlait depuis la charrette...

Débarquement à Hagondange où un train s'est formé pour les évacués (opération parfaitement préparée). Nous avons dormi sur la paille dans l'école de Hagondange. On nous a aussi distribué du lait, d'ailleurs ma soeur Josette, 6 mois, en est tombée
gravement malade (soyons tous rassurés, elle vit toujours et profite de sa retraite) !!!
 
A l'arrivée à Hagondange,  une "maîtresse" femme m'a pris dans ses bras pour m'aider à descendre de la charrette... J'étais encore petit, 4 ans.
 
En cours de route sur la charrette, je me suis fait disputer parce que j'avais piétiné le chapeau à perles de la "Käte", notre voisine qui était sur la même charrette que nous; j'ai eu une taloche parce que je m'étais couché sur son chapeau...
 
La grand-mère Barbe Winckel avait été évacuée la veille par convoi sanitaire (encore une preuve que rien n'a été fait dans la précipitation).
 
Mon père a  toujours  raconté que le jour où il a le plus pleuré dans sa vie a été le moment où il a retrouvé sa maison déserte mais encore chaude de la présence de ses habitants...

Comme tous les hommes mobilisables, il a dû rester au village."


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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 10:44
Nos cousins de Filstroff à Bonneuil-Matours, septembre 1939

Le
témoignage de Mamacricri nous permet de mieux comprendre pourquoi nos parents de Hestroff, 70 ans après les faits, continuent à nourrir certaines rancunes.

Ils continuent à accuser l'instituteur et secrétaire de mairie à l’époque de s’être rendu coupable d’incompétence, de négligence, de les avoir jetés sur la route de façon irréfléchie, alors que l’évacuation des autres villages avait été mieux orchestrée.

Certes, nos voisins ont quitté leurs villages avec un chagrin aussi immense que celui de nos parents. Mais ils n’ont pas eu à errer sur les routes, à coucher dans les étables ou à la belle étoile sous les charrettes. Ils n’ont pas connu les insultes et le mépris sur les routes meusiennes.

Les autorités locales de Piblange et d’Ebersviller n’ont pas chassé leurs gens à qui ils ont permis de trouver des solutions individuelles…

Comment cet ordre d'évacuation a-t-il été géré dans les autres villages situés en zone rouge ?

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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 14:13
Ceux qui n'ont pas été à Saint-Sauveur dans la Vienne

Mamacricri, prof successivement à Filstroff, Piblange, Boulay et Vigy, suit avec intérêt l’exode de ses cousins de Hestroff.

Un jour, elle a promis, elle nous décrira en détail les déchirements qu'ont connus les familles de Filstroff qui, elles aussi, ont été contraintes de quitter leur village. Nous espérons également qu’elle nous évoque bientôt son village natal, Piblange.

Quelques extraits de ce qu'elle nous a confié :

« ... en 1939, la population de Filstroff a été évacuée à BONNEUIL-MATOURS dans la Vienne près de Châtellerault; ma mère m'a souvent raconté le périple, le départ, en larmes, de Filstroff en laissant tout ce qui faisait leur vie ... Sur le waan, il y avait Pierre WEBER et sa femme, la Bibi WINCKEL, leurs 3 plus jeunes enfants, Nini 18 ans, Jeanchen 16 ans et Julien dit Julchen le petit dernier 9 ans. Et aussi la fille aînée du couple, la tata Lisa avec ses 3 petits de 6, 4 ans et 8 mois. Une halte a eu lieu à Hagondange où, à l'école de filles, ils se sont restaurés et ont passé la nuit avant de partir en train. Arrivés à Bonneuil, les WEBER ont eu une chambre dans un hôtel, car la Bibi était gravement malade depuis quelque temps. Le choc de l’évacuation aggrava son état. Elle a été soignée par ses filles, qui étaient bien jeunes, puis elle est décédée le 28 mars 1940. Le grand-père a voulu retrouver son village. Novembre 1940, retour à Filstroff, où il décède le 14 janvier 1941 ».

« Des retrouvailles ont été organisées entre les populations de Filstroff et Bonneuil en 1992 à Filstroff et en 1993 à Bonneuil. »

« Il y a eu aussi le décès de Mathilde WEBER, dite Thilly, née en 1917 x Emile Jules MARANDE, instituteur. Mathilde ferma les yeux en 1940/1941 dans un hôpital de Brive la Gaillarde en pleine guerre et loin des siens (c'était une soeur de Nini et Jeanchen). Toutes ces morts nous expliquent pourquoi les filles étaient toujours habillées de noir depuis 1940. Entre « grand deuil », famille proche, règles de bienséance, il y en avait pour des années… puis une autre mort et c’était reparti !!! »


NB : Sur la photo ci-avant, on peut y reconnaître
les 2 soeurs Nini et Jeanchen WEBER et Lucie RICHARD qui deviendra leur belle-soeur. Cette photo a été prise à Filstroff courant avril 1942. Collection Mamacricri.


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Présentation

  • : Hestroff, village de la Moselle francique
  • : Hestroff avant, pendant, après, de 1680 à 1789, 1939-45, 2009, 2010, 2011. Ses habitants, son histoire, sa généalogie, son actualité. Histoire et généalogie pays de Nied, Metz, Moselle
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