Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:45

 

Le sort de l'abbaye de Bouzonville reste lié aux aléas de la maison ducale de Lorraine jusqu'à sa dissolution à la Révolution, étant même le lieu de sépulture des premiersducs de Lorraine.

Partager cet article
Repost0
27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 22:17

Ingling entre Chémery et Menskirch

 

Hestroff 22fev2012 DSC04125 Chémery ferme Foncin

 

La ferme d'Ingling qui nous intrigue tant semble chargée d'histoire... Ce qui est loin de nous étonner... tant ses pierres dégagent un magnétisme puissant...

 

Vos parents, vos arrière-parents s'en rappellent... C'est le cas notamment de feue Demoiselle Marie Evrard... Nous donnons la parole à son fils Jean-Luc de Rennes.

 

«S'il s'agit bien de la ferme qui se trouve entre Chémery et Menskirch (en retrait et à  droite de la route), je peux en raconter une anecdote à caratère familial.

En effet, ma mère qui était encore "ado" dans la guerre y venait à vélo et à travers champs depuis Monneren pour y acheter du lait ou des oeufs, hors tickets de rationnement évidemment, c'était tout l'intérêt de l'opération. Elle connaissait bien cette adresse car elle était née à Menskirch où elle et sa famille avaient vécu jusqu'à peu auparavant.

Elle m'a souvent raconté que dans cette ferme se trouvait "camouflée", une famille de Juifs qu'elle ...

 

Menskirch Communion 1937 1

Marie Evrard lors de sa communion à Menskirch. Collection Jean-Luc Dodeller

 

 

... à propos de la famille juive camouflée dans la ferme entre Chémery et Menskirch, ma mère me l'avait dit quand j'étais enfant des gens qu'elle a un peu connus et fréquentés par la suite. Spontanément, je pense à la famille B... ou apparentée à celle-ci, mais comme je les ai connus personnellement, je pense que je m'en serais parfaitement souvenu. Donc j'ai un doute....


J'ai vu que la synagogue a été détruite ou réaffectée l'été dernier. C'est un peu triste. Il doit toutefois rester quelques familles juives à Bouzonville, en plus du cimetière, auprès duquel, je suis né, comme bien des Hestroffois de ma génération.

 

Partager cet article
Repost0
21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 17:36
Tout le monde sait tout et pourtant personne ne sait rien quand vous interrogez les Mosellans au sujet de la Loi de 1905 qui ne s'applique pas  à l'Alsace-Moselle soumise à un statut des cultes spécifique issu de la période napoléoninne, soit le régime concordaire de 1801.

 

« Je pense que ce n’est ni pensé, ni mesuré. Le principe de laïcité se trouve déjà dans la Constitution. L’article 1 dit que la République est laïque. Cela signifie que l’Etat est non-confessionnel, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de religion d’Etat, ce qui est le cas en Alsace-Moselle. Ensuite, cela implique la neutralité de l’Etat. Il ne s’occupe pas d’affaires religieuses et inversement, les cultes ne s’occupent pas d’affaires publiques. Tout cela fonctionne déjà très bien sur tout le territoire français. »
Philippe Mark pour le RL
En attendant l'Alsace-Moselle continue à bénéficier d'un Vendredi-Saint et d'une Saint Etienne fériés.
      

Or, après les 60 engagements pour la France du candidat François Hollande,

http://www.republicain-lorrain.fr/fil-info/2012/01/26/hollande-presente-ses-60-engagements-pour-la-france

 

Très concrètement, quelles seraient les répercussions pour l’Alsace-Moselle de l’inscription de la loi de 1905 dans la Constitution ?

Eric SANDER : « La loi de 1905 ne s’applique pas aujourd’hui à l’Alsace-Moselle, qui est soumise à un statut des cultes spécifique issu de la période napoléonienne, le régime concordataire de 1801. C’est une convention internationale qui lie la France et le Saint-Siège et ne régit donc que le culte catholique. A cela s’ajoutent les textes qui concernent les protestants en 1802, puis le culte israélite en 1844. Tout cela implique aujourd’hui que l’Etat paie en Alsace-Moselle les salaires des curés, pasteurs et rabbins et qu’un système permet aux communes d’intervenir dans le financement de l’entretien d’édifices cultuels. Or, l’article 2 de la loi de 1905 prévoit que la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte. C’est ce qui pose problème aujourd’hui car si on le met dans la Constitution, le financement public des cultes, en vigueur chez nous, deviendrait alors contraire à cette Constitution. »
Serait-ce la seule et unique conséquence ?
« Oui. La loi de 1905 ne concerne que les cultes. L’éducation religieuse et l’assurance-maladie ne sont pas impactées car leurs fondements reposent sur des textes complètement différents et autonomes. Mais ce serait le début de la fin car si on commence par supprimer un pilier du droit local, qu’est-ce qui nous prémunit d’une remise en cause des autres matières du droit local ? »
Quid des jours fériés supplémentaires, le vendredi Saint et le 26 décembre, clairement liés au culte ?
« La question peut se poser… Je ne sais pas exactement ce que François Hollande veut faire mais cela pourrait aussi être impacté. Tout cela est assez flou. »
L’Alsace-Moselle serait-elle la seule concernée ?
« Non. Il y a quatre régimes des cultes aujourd’hui en France : la métropole avec la loi 1905, à l’exception de l’Alsace-Moselle qui a le Concordat, la Guyane avec le statut de 1828 et le reste de l’Outre-Mer avec un statut qui date de 1939. Les quatre seraient impactés. A commencer par la loi de 1905 dont une grande partie serait contraire à la Constitution puisque les aumôneries dans les prisons, les hôpitaux ou les écoles ont un financement public.
Cela remettrait également en cause ce qu’on a construit avec le Conseil d’Etat concernant les baux emphytéotiques pour le culte musulman. Et enfin, il y a tout ce qui concerne l’Alsace-Moselle, l’Outre-Mer et la Guyane française où la loi de 1905 ne s’applique pas. Cela veut dire qu’un siècle de paix religieuse serait balayé d’un seul coup. »
C’est donc en cela que ce projet vous paraît irréaliste…
« Je pense que ce n’est ni pensé, ni mesuré. Le principe de laïcité se trouve déjà dans la Constitution. L’article 1 dit que la République est laïque. Cela signifie que l’Etat est non-confessionnel, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de religion d’Etat, ce qui est le cas en Alsace-Moselle. Ensuite, cela implique la neutralité de l’Etat. Il ne s’occupe pas d’affaires religieuses et inversement, les cultes ne s’occupent pas d’affaires publiques. Tout cela fonctionne déjà très bien sur tout le territoire français. »
Propos recueillis par Philippe MARQUE.

Partager cet article
Repost0
20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 00:00

blié le 29/01/2012 à 05:00

RENCONTREFlâneur impénitent

Après une longue absence, Robert Scholtus renoue avec Metz, la ville dont il a longtemps sondé l’âme et les ruelles. par Michel GENSON

NOTEZ CET ARTICLE
1
2
3
4
5
  • Facebook
  • Twitter
  • Imprimer
  • Envoyer
Robert Scholtus rue des Murs, au cœur de sa « ville de mémoire ». Photo Maury GOLINI

Robert Scholtus rue des Murs, au cœur de sa « ville de mémoire ». Photo Maury GOLINI

U ne petite locomotive tirait alors les péniches sur le chemin de halage, le long de la Moselle, du côté de Longeville. Années cinquante, sortie de guerre et culottes courtes. Comme les mômes de son âge, Robert Scholtus balbutiait là son enfance, « cœur tout blanc et griffes aux genoux ». Quelques décennies plus tard, le souvenir est resté vivace de ces années-là, où il percevait le Saint-Quentin comme un immense terrain d’aventures. L’image fait éclore un sourire enjoué sur le visage de l’homme mûr. S’il vient de quitter de fort doctes fonctions à la tête du séminaire de l’Institut Catholique de Paris, Robert Scholtus s’offre toujours en secret, parions-le, quelques escapades complices avec le « sale gosse » qu’il dit avoir été, parfois.

Après une longue absence, le prêtre revient donc sur ses terres. Celles de ses études au moins, puis de son ministère – après le séminaire, il a exercé jusqu’en 2000 dans les paroisses messines. Pour le reste, Robert Scholtus se montre plus nuancé dans son approche : « Cette ville, tu l’as toujours vécue de biais, par effraction, en passager clandestin, en étranger domicilié, parce que tu n’y es pas né, parce que tu as vécu ton enfance en périphérie », note-t-il dès les premières pages de Promesse d’une ville, opuscule sensible, vif et amusé, un zeste insolent, à paraître cette semaine, écrit à l’adresse d’une cité énigmatique, qu’il retrouve non sans une certaine gourmandise.

« J’ai passé treize ans à Paris, ça a été une période extraordinaire, je me baladais entre le jardin du Luxembourg et Saint-Germain-des-Prés. Mais précisément, c’est quand on s’éloigne qu’on découvre l’importance de la "provenance". Que réémerge l’identité provinciale. Revenu de Paris, je me suis senti plus messin que ne le croyais. » De ce constat sont nées une petite centaine de pages alertes, qui interrogent une certaine pratique de la ville, entre nostalgie et quête d’avenir. On y questionne les livres et la lecture, Bazaine, Tocqueville ou le panurgisme touristique. Le nom des rues aussi, et l’architecture du Centre Pompidou. L’auteur s’y tutoie (« Un besoin de mise à distance, d’introduire un peu de pudeur et d’ironie »), passe sous silence toute référence à sa fonction ecclésiastique (« Je me sentais un peu coincé à figurer inexorablement sur le rayonnage "livres religieux" ») et s’y raconte finalement beaucoup plus qu’il ne le dit.

Quelques points d’ancrage dans la vie de Robert Scholtus. Naissance à Sierck-les-Bains, « Quai des Ducs-de-Lorraine, je suis un enfant de la Moselle », s’amuse-t-il, avant d’aborder les rives de Metz. « Nous avons habité pendant quelques années à Montigny, pas loin du Quartier Coislin. Il y avait des Américains dans notre rue, je me souviens de petits Noirs qui jouaient au base-ball, un jeu auquel on ne comprenait rien. Et des patrouilles de la Military Police, près de la gare… » Papa fait alors dans ce qu’on appelle pompeusement les "arts ménagers", rue des Clercs. Du coup, les jeudis ont le goût aventureux du centre-ville.

La première émotion de lecteur viendra de Robinson Crusoé, « Je ne suis pas issu d’une famille de lettrés, les livres, je les ai découverts pendant mes années d’internat. C’est devenu de l’ordre de la passion en terminale, à travers un jeune prof qui nous a donné un élan formidable. Avec au programme Rimbaud, Vian, Céline. » L’idée de transmission flotte dans l’air, « capitale dans la culture d’aujourd’hui, parce que de plus en plus difficile ».

Aujourd’hui, la bibliothèque de Robert Scholtus mange littéralement les murs, vivante, frémissante, habitée par une foule d’auteurs et autant de mondes différents. « Il y aPéguy bien sûr , j’ai fait ma thèse sur lui et je ne l’ai jamais quitté. Mais Pascal Quignard aussi, Pontalis. Jean Echenoz. J’ai une grande curiosité pour les contemporains, pour ce que devient aujourd’hui la littérature. Cela dit, je me suis replongé dans Baudelaire. »

Ordonné prêtre en 1974, l’abbé Scholtus aura eu tout loisir, un quart de siècle durant, d’arpenter à sa manière la cité qui s’ouvrait à lui, « J’ai plus un rapport de flâneur à la ville. Flâner, ça modifie la conception du temps. On devient contemporain de toutes les époques traversées. Être place d’Armes, prendre une ruelle du quartier d’Outre-Seille, passer devant Pompidou, il n’y a plus de passé/présent/avenir. »

La longue parenthèse parisienne lui aura offert le luxe de la distance (« Les rues de Paris t’ont appris à ajuster ton regard et à surprendre les détails »), pour mieux appréhender les harmonies d’une « femme à la peau blonde », de Metz « ville d’automne (… ), propice aux mélancolies d’arrière-saison ».

Promesse d’une ville baguenaude aimablement à travers ces thèmes-là. Provoque le lecteur, sourit, égratigne, s’amuse à des inventaires, (« Je regrette… les trolleys d’autrefois et leurs perches parallèles », « le juke-box du bar Bon-Secours à l’époque où Adamo chantait Tombe la neige»). Raconte une ville imaginaire où la rue du Vivier conduirait à Prague sous la pluie, où, partant d’un bazar d’Outre-Seille, on remonterait une sonore rue d’Alger. Robert Scholtus convoque Blondel, Goutin et Koltès à cette déambulation fraternelle, épicée de tendre ironie, « chacun a son système de défense. je déteste l’esprit de sérieux, le cul de plomb », argue-t-il.

Posé pour un temps au cœur de sa « ville de mémoire », Robert Scholtus renoue là avec ses errances d’hier. Il en paraîtrait plutôt satisfait. Mieux, il redonne aux usagers de l’antique cité l’envie de se laisser réenchanter. « C’est un Metz subjectif que je décris là, pris dans le mouvement de ma propre existence. »

Promesse d’une ville, par Robert Scholtus (Arléa). En librairie le 2 février.

par Michel GENSON
Partager cet article
Repost0
28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 19:51

 

Chez nous, dans notre rural profond, il y a quarante ans encore... en pleine nuit, fallait sortir d'un lit bien douillet pour se rendre au fin fond de son jardin en cas de besoins pressants.

 

 

 

Qui s'en rappelle encore ? Ou plutôt qui ne veut plus s'en rappeler ? 

Qui, à Hestroff et villages alentours, pourra se vanter d'avoir eu une salle de bains avec toutes ses commodités au début des années '50 ? A l'époque où une seule brosse à dent s'égarait sur l'évier de la cuisine ?

 

De l'eau courante à Hestroff, tout le monde s'en rappellerait-il encore ? Mais les commodités, pourquoi plus personne ne veut les évoquer... Le pot de chambre où venait s'y noyer les rats, dixit un vieil ami d'Annecy, placé jeune orphelin en montagne savoyarde...  Sujet tabou, semble-t-il. Et pourtant, la capitale, c'est-à-dire Paris, n'était guère mieux lotie. Suffit d'ouvrir les livres d'histoire. Que dire à propos de l'hygiène au château de Versailles ?

 

http://www.youtube.com/watch?v=KffebqxPoYE

 

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 21:00

<div><object width="640" height="480"><param name="movie" value="http://pf.kizoa.com/sflite.swf?did=3895037&k=S55564397&hk=1&ns=1&ob=1&origin=share"></param><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><embed src="http://pf.kizoa.com/sflite.swf?did=3895037&k=S55564397&hk=1&ns=1&ob=1&origin=share" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" width="640" height="480" allowFullScreen="true"></embed></object><br /><b><a href="http://www.kizoa.fr/diaporama/d3895037k2163660o1/pange-au-18e">Diaporama Kizoa : Pange au 18e</a></b> - <i><a href="http://www.kizoa.com">Diaporama</a></i></div>

 

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 14:36

 

Nos Kien et Schiltz contemporains ont comme ancêtre le couple Noël KIEN et Anne-Marie RONIMUS

 

 

Kien-Noel-naissance-2011-09-02-13-40-57_0009.jpg

Personnes citées : 

  RAUBER Frédéric Friderique Friedrich, né vers 1761 à St Ingbert, Maître d'école. chantre. organiste 1776-1791. négociant 1794  propriétaire 1796, In.  NADé Joseph, né en 1772 à Hestroff (57), Marchand de tabac en 1804, Propriétaire et Jean-Pierre Hombourger, maire.

 

 

Noël KIEN, Maréchal-ferrant, caporal 58e Régiment de Ligne, en congé illimité, est né le 15/11/1754 à Hestroff et décédé dans la même commune le 08/07/1836  à l'âge de 81 ans.

 

Fils et 2e enfant  de Jean KIEN (°1754 +1836), aussi  maréchal ferrant à Hestroff, tel cité en 1775 en 1787, chantre en 1792, et d'Elisabeth DICOP(°1772 +1850) née le 29/09/1772 à Hestroff et y décédée le 26/03/1850 à l'âge de 77 ans.



Marié le 14/05/1838 à Hestroff  à l'âge de 27 ans, avec RONIMUS Anne Marie.

 

 

Ronimus-Anne-Marie-naissance-1812-2011-09-02-13-56-42_0010.jpg

 



7 enfants sont nés de cette union :

 

1. KIEN Jean Baptiste, né le 20/01/1833 à Hestroff
2. KIEN Anne, née le 28/01/1839 à Hestroff
3. KIEN Nicolas, Né le 10/12/1840 à Hestroff. Décédé le 05/07/1871 à Hestroff (57)  à l'âge de 30 ans.
4. KIEN Anne Marie, Née le 06/03/1842 à Hestroff .Mariée le 09/01/1865 à Hestroff (57) avec HACKSPILL Jean Baptiste.
5. KIEN Barbe, Née 3 le 20/09/1843 à Hestroff  , mariée le 06/04/1869 à Hestroff (57) avec SCHILTZ Nicolas.
6. KIEN Madeleine, née le 13/04/1845 à Hestroff, décédée le 27/01/1848 à Hestroff (57)  à l'âge de 2 ans.
7. KIEN Madeleine, née le 30/05/1853 à Hestroff.

 





Partager cet article
Repost0
2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 00:00

METZ, ancienne, grande & très-forte ville, capitale du pays Messin, gouvernement de place avec une citadelle, le chef-lieu d’un gouvernement général, d’une généralité & d’une recette particulière ; le siège d’un évêché suffragant de Trèves, d’un parlement, d’une chambre des requêtes du palais, d’une chambre des comptes, d’une cour des aides & monnoies, d’une chancellerie, d’un bureau des finances, d’une table de marbre & d’une maîtrise particulière des eaux & forêts, d’une intendance, d’un présidial & d’un bailliage ; d’une chambre de police, d’une prévôté générale & d’une lieutenance de la maréchaussée ; d’un hôtel des monnoies, dont la marque & le caractère distinctif des espèces qui s’y fabriquent sont AA ; d’une jurisdiction des traites & fermes du roi, d’une subdélégation de la commission de Rheims, d’une jurisdiction consulaire, d’une autre pour la marque des fers, d’un hôtel de ville, avec un bureau de la recette du prêt & du droit annuel pour les officiers de judicature, police, finances & autres, sujets aux revenus casuels du roi, dans la généralité de Metz ; avec un bureau pour la recette des domaines & bois & c.

Metz doit être mis au rang des villes du second ordre &  on y compte 36000 habitants, ou environ.

Cette ville est située au confluent de la Seille & de la Mozelle, partie dans un fond & partie sur une montagne ; à dix lieues vers le septentrion de Toul, à une égale distance au septentrion de Nanci &  au couchant d’hiver de Sar-Louis ; à vingt-sept au levant d’hiver de Bouillon, à vingt-quatre au même point de Sedan, à trente-deux au couchant d’été de Strasbourg, à seize au levant d’hiver de Montmédi, à dix-neuf au couchant d’hiver de Trèves, à cinq au midi de Thionville &  à six au septentrion de Pont-à-Mousson ; à douze au levant de Verdun, à la même distance au levant de Longwy &  au midi de Luxembourg  & à soixante-douze au levant de Paris ; au 23 degré 51 minutes de longitude &  au 49 degré 7 min. de latitude. Route de Paris à Metz, par Pantin, Meaux, La Ferté, Château-Thierry, Dormans, Epernay, Châlons, Notre-Dame de l’Epine, Ove, Sainte-Ménéhould, Clermont, Verdun, Malatour &  de-là à Metz.

La Mozelle environne cette ville au couchant d’été & au septentrion. A une petite distance au-dessus de la ville, sur la gauche de la route de Metz à Paris, une digue de pierres, nommée Wadrineau, longue de 160 toises, détourne le cours de cette rivière & la partage en deux canaux, dont l’un entre la ville, où il est retenu en différents endroits par des écluses &  l’autre baigne seulement ses murailles. Cette digue a 20 pieds de pente jusqu’au radier &  l’eau de la Mozelle, en passant par-dessus, forme par sa chute dans toute la longueur de la digue une nappe d’eau & une cascade qui font un très-bel effet à la vue. On voit sur la riche gauche de ce bras de rivière & au-dessous de la digue, une promenade publique, vulgairement appellée l’Isle : elle est plantée depuis très longtemps & contient cinq allées de 137 pieds d’arbres chacune.

La Seille entre dans la ville au midi, à la gauche de la porte Mazelle, après s’être auparavant partagée en deux bras, dont le plus petit baigne les murs des remparts au levant &  y entretient une eau vive. Le bras qui entre dans la ville y est retenu par plusieurs digues & vannes, y fait tourner plusieurs moulins de toutes espèces &  y est d’une grande utilité aux tanneurs. Il entraîne d’ailleurs une bonne partie des immondices de la ville &  va se joindre à la Mozelle, à l’extrémité du retranchement de Guise, vis-à-vis l’ïle Chambrière.


Le bras de la Mozelle qui entre dans la ville, n’y est pas moins utile que celui de la Seille. On y passe ces deux bras de rivière sur 13 ponts, dont un ou deux seulement sont de bois : ce sont le pont des Morts, Pontifroit, le pont des Grilles, le pont S. Georges, le pont S. Marcel, le pont du Moyen-pont, le pont Cassaille, le pont Chailly, le pont du Pondé, le pont Moriaux, le pont Malfait, le pont de l’intendance &  le pont de la Comédie. Dans le nombre de ces ponts ne sont pas compris tous les ponts de bois qui sont faits sur les fossés des remparts, avant les portes ou pont-levis.

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 19:30
Espace Client <edm@home.pl>
07:53 (Il y a 11 heures)
à moi
Vous bénéficiez de la Facture Electronique et de la Mensualisation pour votre contrat. Malheureusement votre paiement à été refusée par votre établissement bancaire en raison d'un problème technique sur le système de prélèvement automatique.
La société EDF vous avise que le service d'énergie sera suspendu Le: 19 Juin 2013. Si le règlement n'est pas assuré en ligne Vous pouvez dés à présent consulter votre dernier échéancier dans votre espace Client.
Cet email est hébergé par un serveur en Pologne. Si vous cliquez sur le formulaire à remplir, veuillez aussi noter que vous êtes toujours en Pologne : http://www.evodata.pl/images/stories/Facture/prelev-auto/f1ad6a55c1e09688fddb479a4238bdd2/particuliers-45636.php?N=f1ad6a55c1e09688fddb479a4238bdd2-FR
Allons vérifier de quoi a l'air le site officiel d'EDF...
Partager cet article
Repost0
9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 21:30
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Hestroff, village de la Moselle francique
  • : Hestroff avant, pendant, après, de 1680 à 1789, 1939-45, 2009, 2010, 2011. Ses habitants, son histoire, sa généalogie, son actualité. Histoire et généalogie pays de Nied, Metz, Moselle
  • Contact

Recherche