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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 19:51

 

Chez nous, dans notre rural profond, il y a quarante ans encore... en pleine nuit, fallait sortir d'un lit bien douillet pour se rendre au fin fond de son jardin en cas de besoins pressants.

 

 

 

Qui s'en rappelle encore ? Ou plutôt qui ne veut plus s'en rappeler ? 

Qui, à Hestroff et villages alentours, pourra se vanter d'avoir eu une salle de bains avec toutes ses commodités au début des années '50 ? A l'époque où une seule brosse à dent s'égarait sur l'évier de la cuisine ?

 

De l'eau courante à Hestroff, tout le monde s'en rappellerait-il encore ? Mais les commodités, pourquoi plus personne ne veut les évoquer... Le pot de chambre où venait s'y noyer les rats, dixit un vieil ami d'Annecy, placé jeune orphelin en montagne savoyarde...  Sujet tabou, semble-t-il. Et pourtant, la capitale, c'est-à-dire Paris, n'était guère mieux lotie. Suffit d'ouvrir les livres d'histoire. Que dire à propos de l'hygiène au château de Versailles ?

 

http://www.youtube.com/watch?v=KffebqxPoYE

 

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commentaires

J
<br /> Voilà un sujet inépuisable, sauf si le monde s'arrête un jour prochain, comme certains tentent de nous en convaicre tous les jours....<br /> <br /> <br /> Prersonnellement, je n'ai connu que le "confort moderne" à Hestroff, même si je sais que la "cabane au fond du jardin" existait bel et bien. Mais, je ne l'ai pas visitée, étant encore à cette<br /> époque dans ma période caca-popo !<br /> <br /> <br /> Mes uniques expériences de la chose remontent donc à mes périodes de manoeuvre de campagne à Mourmelon-le-Camp (51), à l'époque du Service Militaire obligatoire et des toilettes de manoeuves<br /> également, c'est-à-dire provisoires et construites sur une fosse taillée également et renflouée après nore passage et par nos soins : une planche grande comme un plan de travail dans une cuisine<br /> moderne, percée de 5 ou 6 trous en ligne d'environ 25 cm de diamètre chacun, permettait le soulagement à la fois digestif et moral par le dialogue entamé avec quelque autre visiteur dans un<br /> endroit où chacun avait tendance (à son corps défendant) à tout révéler de son intimité ! Pour les plus constipés, c'était l'occasion de griller une clope et pour les autres aussi, puisqu'il<br /> fallait bien dissiper les odeurs...!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Autre expérience de la chose, plus récente, en Roumanie, où invité dans une famille des environs de Sibiu (ville jumelée avec la mienne), j'ai demandé à aller aux toilettes pour la "petite<br /> commission", après un bon diner. La plus grande fille de la maison (début de vingtaine) m'a amené dans la cour et jusqu'à la cabane "au fond du jardin", car la nuit était déjà tombée et sans<br /> lune. Elle m'a ouvert la porte en me disant "je vous attends". Je lui ai dit que je n'y voyait rien du tout, vu qu'il n'y avait pas d'éclairage, situation qui était assez gênante, et elle m'a<br /> répondu, dans une situation ambigüe pour elle aussi, "faites donc, ne vous inquiétez pas...!", alors j'ai visé au mieux et sans garantie de résultat !<br /> <br /> <br /> Après une bonne nuit, pleine de jolis rêves sur l'amitié franco-roumaine, j'ai eu l'occasion de retourner dans la cabane "au fond du jardin", avant de quitter nos hôtes, et là, je dois dire que<br /> j'ai été plutôt surpris par l'endroit !<br /> <br /> <br /> C'était un lieu très "cosy" : la planche était patinée, brillante et cirée, comme un vieux meuble de famille qu'on se transmet de génération en génération, les cloisons étaient recouvertes de<br /> papier-peint, luxueusement comme une alcôve dans une maison bourgeoise, il y avait aussi une étagère avec des revues mais aussi des livres reliés, dont notamment l'un de Chateaubriant..., j'en<br /> suis resté baba...!<br /> <br /> <br /> Je ne suis pas allé au bout du sujet "latrines", mais comme disait d'aucun ; en toute matière, il faut savoir raison garder...!<br /> <br /> <br /> A+<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> .<br />
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S
<br /> Bizarre. Voilà un article rangé aux oubliettes et qui montre son nez pendant que Bibi prenait ses "vacances"... ARF ! Que le temps passe vite. Il n'est pas achevé en effet. Pour l'eau courante et<br /> l'électricité MLH me disait que c'était au début des années '30.<br /> Hestroff se targuait d'avoir une bonne eau. Les bouilleurs de cru venaient se servir chez nous et les marchands de limonade itou.<br /> Bref, avec tout ça... me rappelle même plus dans quel état d'esprit j'ai gribouillé ce binz cet hiver. <br />
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M
<br /> oui ,mais les Parigots z'avaient pas besoin de traverser la route ,pour aller au fond du jardin .......z'avaient des chiottes sur le palier !Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne<br /> peuvent pas comprendre !Y avait même pas l'eau courante ,à Pib. ,il y a 40 ans ! L'est "venue " que en 1976 !...Mais peut-être que les Héeschtrowaa étaient plus modernes .........<br />
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S
<br /> <br /> Les Parigots...!? En relisant leur histoire, on se dit que notre Andaa Springer, qui s'asseyait sur sa fenêtre au 2e étage de l'ancienne école, n'avait rien inventé... La génération '45 et 46<br /> s'en rappelle encore... <br /> <br /> <br /> <br />

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  • : Hestroff, village de la Moselle francique
  • : Hestroff avant, pendant, après, de 1680 à 1789, 1939-45, 2009, 2010, 2011. Ses habitants, son histoire, sa généalogie, son actualité. Histoire et généalogie pays de Nied, Metz, Moselle
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