Hestroff, village de la Moselle francique

Kulturamt überherrn und Gau un Griis se sont produits sur scène au Felsberg pour le plus grand plaisir de tous ceux qui pratiquent encore le platt dans leur quotidien.

Au programme de Fraaleit off der Bühn,   il y eut Martina Gemmar et Sandra Bronder à la guitare avec des chansons en francique mosellan et des histoires racontées par Ursula Kerber et Gisela Bell.

Gau un Griis avait annoncé un sketch avec Yvette Jacob et Gisèle Masson : De Bank von Canton... un truc qui franchement ne veut rien dire ni de ce côté-ci de la frontière ni de l'autre. En fait, il s'agissait d'une déformation du Canton's Bock... le bouc du canton (de Bouzonville), sobriquet qu'on donnait du temps de nos grand-mères aux hommes volages. C'était, en effet, le sujet que nos deux amies avaient annoncé trois mois auparavant mais dont le scénario ne fut même po ébauché...

In fine, pressées par le temps - il ne restait plus qu'une petite semaine - ce sont les avatars de la Jannchen qui s'imposèrent à Yvette de Teterchen et Gisèle de Hestroff.

Nos deux demoiselles, peut-être bonnes comédiennes dans leur quotidien, n'avaient jamais connu ni le trac ni l'ivresse des planches.  Elles avaient donc besoin de répéter et s'offrir le concours d'un bon metteur en scène et d'un public averti.

Se sont sacrifiés tout au long de la semaine, Gilbert  originaire de Schwerdorff, Christine native de Brettnach, Madame Frey de Bouzonville, Adrien de Heining à peine sorti de l'hosto, etc... S'étaient aussi invités trois autres compères en partance pour aller faire du char à voile à Bray Dune. S'ils ne contribuèrent pas à faire avancer le schmilblick... ils eurent néanmoins le mérite de donner de nouvelles idées.

.

Le blog de la paroisse Drogny nous a récemment fait vivre en direct le départ de Piblange, le 21 août dernier, d'un jeune couple de trentenaires, Caroline de Roffignac et Jean Robinet, à la rencontre des autres, d'associations locales et d'eux-mêmes aussi.

Nos tourtereaux, qui ont prévu un voyage de 6 mois en direction d'Israël et des territoires palestiniens avant leur mariage, se trouvaient le 25 août dernier le long du canal de l'Est.

Depuis plus rien...

Selon leur itinéraire, Caroline et Jean devraient se trouver à l'heure actuelle en Italie.

Hestroff.com s'est abonné à leur newsletter et espère de bonnes nouvelles.

PS : le lien donné par notre journal local est erroné. Veuillez cliquer sur le lien suivant http://francejerusalemavelo.wordpress.com/nous-contacter/

---------------

Caroline-et-jean-vers-jerusalem-à-vélo

Qui était Valentin Ladislas Esterhazy ?

Dans Le Point sur l'histoire de Piblange édité par la Shan, on peut lire que Pierre Bassompierre, qui possédait à Piblange et à Drogny une petite propriété de terres, prés et vignes et 50 livres de rentes annuelles, était hussard au régiment d'Esterhazy...

Nous sommes en 1789. A l'instar de la baronne d'Eltz de Freistroff qui y possédait également 6 jours de terre, une fauchée de pré, 8 mouées de vigne, 1/2 jour de pâtural et 1/16 de jardin, ce Pierre Bassompierre ne devait pas être en odeur de sainteté à Piblange par ces temps troublés.

Qui était ce Pierre Bassompierre dont nous avons deux homonymes sur Piblange ? Fils de Pierre et Marie Barbe Wal ou Wai, né en mai 1721, et dont on a perdu les traces ou fils de Pierre Bassompierre x Elisabeth Hackspill né vers 1771 ? Si réellement né à Piblange, comment ce fils de paysan  a-t-il réussi à intégrer le régiment créé par ce militaire français d'origine hongroise qu'était Valentin Ladislas, comte d'Esterhazy, grâce à Etienne François de Choiseul, quasi 1er ministre de Louis XV, dont de lointains cousins étaient aussi propriétaires en Val de Nied sur les terres de Dalem, Hestroff et certainement Piblange.

S'il est intéressant de relever que la mère du comte de Choiseul puis duc de Choiseul-Stainville était une Bassompierre, arrière-petite-nièce de François de Bassompierre, un des principaux acteurs de notre énigme historique, quels auraient pu être les liens entre la maison Choiseul et les Bassompierre de Piblange ou de Hestroff ?

De prime abord, nous aurions eu tendance à penser que ce Pierre Bassompierre évoluait à la cour de Lunéville où Esterhazy avait été page de Lesczynski et comme beaucoup de nobles petits ou grands possédaient des terres par chez nous... Pourtant, la revue héraldique, historique et nobiliaire, volume 20, édité en 1905, vient jeter un petit trouble. Ce Pierre Bassompierre y est cité hussard d'Esterhazy, prop. à Piblange (?) Drogny (Drognière) (?) distr. de Boulay.son dom.Hestroff(?) distr, Sarre-Libre (Moselle) ém. le 13 oct 1792, Bassompierre, profès de l'Ordre de Malte...

Or sur Hestroff, nous ne pouvons que nous tourner vers Pierre Bassompierre, né vers 1771 (probablement à Piblange) décédé célibataire à l'âge de 43 ans, en pension chez Pierre Hesling, cabaretier. Il était en effet fils de Pierre de Piblange et Elisabeth Hackspill de Hestroff. 

Comment ce fils de paysan aurait-il pu être recruté  alors que les régiments de hussards étaient tous, sans exception composés d'officiers et de soldats étrangers ?

Les premiers hussards ou houssarts voire houzards au service du roi étaient d'ailleurs des déserteurs de l'armée impériale. En 1701, l'électeur de Bavière en céda au roi un régiment complet. Les capitaines recrutaient, dans leur pays d'origine, les hommes et les chevaux. Le roi leur payait 300 livres par cavalier monté et armé. 

Lorsqu'éclata la guerre pour la succession de Pologne, le comte Esterhazy fut autorisé à former à Strasbourg un 3e régiment qui fut conservé à la paix à 4 compagnies. En 1740, le roi soldait 20 compagnies de 25 hussards.  Berchény et Esterhazy étaient hongrois alors que les autres régiments se composaient de soldats allemands. Jusqu'en 1792; les véritables régiments de hussards n'auraient été composés que de cavaliers étrangers.

------------------

http://www.associationsuchet.com/article-3591587.html

Le 3e régiment des hussards de Metz a son compte Facebook

Revue héraldique, historique et nobiliaire: Volume 20

books.google.fr1905 - Extraits Rémon ville. Bassompierre Pierre, hussard d'Esterhazy, prop. à Piblange (?) Drogny (Drognière) (?) distr.de Boulay.son dom. Hestroff(?) distr, Sarre-Libre (Moselle), ém. le 13 oct. 1792. Bassompierre, profès de l'Ordre de Malte, ...

http://www.hestroff.com/article-madame-de-choiseul-proprietaire-a-hestroff-a-retrouve-son-nom-de-jeune-fille-46445889-comments.html#comment73080082

Saviez-vous que le guitariste de ce groupe musical plein de promesses est originaire de Hestroff ?

Nicolas Thirriard est bel et bien un enfant de chez nous et de surcroît descendant d'une des familles les plus anciennes.

Nicolas, qui semble avoir hérité de la passion de son père Marc des Troubadours sans frontières, et son accolyte ont sorti un album courant mai de cette année. Cet album, nommé Prologue, dont vous pourrez découvrir des extraits sur youtube.com est enfin disponible à la Fnac, Discover et Face cachée de Metz, Plein ciel de Thionville.

TIDACOUSTYK ...

serait une rencontre entre différents univers musicaux : reggae, soul, blues et latinos rythmés par des percussions indiennes, orientales, latines ou africaines. Bref, un univers invitant au voyage, au métissage et surtout à la fête.

Photo empruntée à Tidacoustyk sur Facebook

TIDACOUSTYK

est né en 2008 suite à la rencontre de Nico, alias Mister Bouldegom, guitariste, et Tida, chanteur.  

TIDACOUSTYK

présent au festival Reggae de Bibiche s'est rapidement fait connaître en partageant la scène d'artistes renommés.

TIDACOUSTYK

Pour la création de l’album « Prologue » en 2010, la formation s’est enrichie d’un percussionniste, de deux saxophonistes et d’une choriste.