Qui a été à la rencontre de la cinquantaine de GI's sans qui Hestroff n'aurait pas été libéré ce 18 novembre 1944 ?
Découvrez Moselle River, initiave destinée à honorer le sacrifice des soldats américains pour notre liberté
Voir article en clair sur le Républicain Lorrain du 18 juin 2010 et la vidéo ci-dessous :
Il est encore temps de participer aux initiatives 2010 de Moselle River
Samedi 19 juin 2010 :
A 10h, manifestions à STUCKANGE et ROUSSY LE VILLAGE A 12h, barbecue sur le camp de reconstitution à YUTZ. Bourse d'échange Militaria. A 16h, Défilé historique à travers la ville de THIONVILLE. A 18h, cérémonie à TERVILLE.
Dimanche 20 juin 2010 :
A 10h, cérémonie dans les communes participantes avec défilés historiques. Baptême du drapeau de l'association Moselle River 1944. A 17h30, cérémonie devant le monument aux morts de YUTZ, défilé historique jusqu'à l'Amphy.
Notre voisin, qui récolte des tonnes de pêches chaque année, nous fit cadeau il y a 4 ans d'un bébé pêcher - pas plus haut que 30 cm - né dans son fumier.
Durant 3 bonnes années, il végéta à un endroit peu ensoleillé. Nous avions décidé de l'éliminer au printemps à moins que l'hiver à venir allait en décider autrement...
Ce jeune pêcher, si chétif et si gracile, a non seulement bravé nos longs et durs frimas mais, au printemps, il se mit à fleurir.
La surprise fut immense. Les délicates pétales roses semblaient nous prier de les laisser vivre. Après quelques jours de réflexion, nous avons décidé de leur accorder un sursis et voir venir...
Aujourd'hui, que chaque fleur a donné vie à un beau fruit, nous avons le devoir de lui préserver son espace et lui prodiguer dorénavant bons soins et beaucoup d'amour.
Nos pêches de vigne au 12 juin 2010
Première priorité ! Nous allons le baptiser. A partir d'aujourd'hui notre pêcher s'appellera
Eugenos
du nom de son géniteur, qui signifie en grec : bien né, de noble race...
Prénom, dérivé d'un adjectif, dont l'usage se répandit à tout l'Empire romain, latin et grec, Eugène est devenu un prénom peu fréquent, qui n'attendait que sa résurrection.
Saint Eugène fut évêque de Carthage au Ve siècle. Victime des persécutions des rois vandales, adeptes de l'hérésie arienne, il fut exilé à deux reprises, d'abord en Corse puis en Gaule, dans la région d'Albi (Tarn). C'est là qu'il mourut en 505.
Et comme, lors d'un baptême, il faut trouver une marraine... sa voisine proche, la jeune et rustique "Madame Masson" venue de Bruxelles le rejoindre, s'impose tout naturellement ...
Jeunes rhododendrons dont "Madame Masson" en blanc et impériale jaune-vert
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Pour la petite histoire, le pêcher trouverait ses origines en Perse. Il est pourtant cultivé dans le nord de la Chine depuis plus de 3000 ans.
Le pêcher fructifie, à l'instar du kiwi, au bout de 7 ans seulement. Eugenos a ainsi 3 ans d'avance ...
Le duc de Mayenne, frère puîné du Balafré, tué à Blois, avait été longtemps jaloux de la réputation de son aîné, dixit Voltaire. Il avait toutes les grandes qualités de son frère, à l'activité près ... le duc de Mayenne fut soupçonné d'avoir écrit une lettre au roi, où il l'avertissait de se défier de son frère. Ce seul soupçon suffit pour autoriser le caractère qu'on donne ici au duc de Mayenne, caractère naturel à un ambitieux, et surtout à un chef de parti.
Charles de Lorraine, né à Alençon le 26 mars 1554, était le 3e enfant et le 2e fils de François de Lorraine et d'Anne d'Este Ferrare. Entre lui et Henri, la duchesse de Montpensier...
L'héritier du duché de Mayenne ou Haienne ou Maienne ou Maine, qui portait la barbe large alors que la mode la souhaitait pointue, était-il jaloux de ce frère aîné "né hardi il décide de nos guerres" tant loué par les poètes rivalisant d'hymnes et d'élégies ? A l'instar de Henri III, dont l'orgueil se soulevait contre de si violents outrages, Charles n'enviait-il pas secrètement l'enthousiasme que son aîné soulevait ?
On prétendait que le duc de Mayenne faisait de loin engager le monarque à se méfier des menées du Balafré non pas pour des raisons d'Etat mais suite à un ressentiment occasionné par d'anciennes rivalités d'amour avec son frère Henri...
Après l'assassinat de ses deux frères, le duc de Mayenne, devint le personnage principal, le dirigeant de sa famille. Entraîné par les événements, il n'avait cependant ni les qualités ni les défaut propres à concentrer sur lui tous les regards, tous les voeux, toutes les craintes.
Ce prince lorrain, a-t-il armé le bras de l'assassin de Henri III, ce dominicain que sa fougueuse soeur gonflait d'éloges et enivrait de séductions ?
Hier encore en boutons, notre jeune kiwi, l'espace d'une nuit, s'est couvert de jolies fleurs odorantes.
Fleurs mâles ou femelles ?
Notre kiwi, de 6 ans d'âge, a même accepté la compagnie d'un framboisier qui s'est invité opportunément tout en singeant son hôte...
On nous l'avait garanti hermaphrodite notre kiwi, les fleurs des plants mâles ne produisant que du pollen et celles des plants femelles produisant les fruits. Or, les kiwis sont difficiles à polliniser car, semble-t-il, ses jolies fleurs ne seraient pas trop attirantes pour les abeilles.
Encore un peu de patience avant de savoir si oui ou non notre kiwi portera, cette année, ses premiers fruits ...
Catherine est la fille du duc François de Guise et de la princesse Anne d'Este qui tinrent une place majeure à la cour des rois Henri II et François II. Catherine-Marie de Lorraine est soeur de Henri 1er de Guise et du cardinal Louis de Guise assassinés à Blois.
Elle avait épousé à l'âge de 18 ans un vieux prince, Louis de Bourbon, duc de Montpensier, resté veuf de Jacqueline de Longwy, amie intime de Catherine de Médicis. La princesse de Guise resta veuve, sans descendance, à l'âge de 30 ans.
A la cour d'Henri III, mieux connue sous le nom de duchesse de Montpensier, Catherine-Marie de Lorraine, princesse de la maison de Guise, s'était singularisée par son caractère malveillant et intrigant. Elle joua un rôle politique de premier plan au sein de la Ligue pendant les guerres de religion.
La duchesse de Montpensier avait pris son petit-cousin Henri III en haine. Elle le faisait diffamer dans tout Paris via les prédications des moines. Elle aurait été la principale instigatrice du meurtre de son roi en 1589 selon Chateaubriand. Ce qui est sûr c'est qu'elle avait pris goût à tous les poisons, à tous les venins de la discorde qu'elle buvait comme du petit lait... Conseillère de tous les complots, se sentant protégée par ses frères, l'Eglise et les foules, elle avait des insolences inouïes. Elle étalait ses dédains.
Catherine de Lorraine était considérée comme belle par ses contemporains bien qu'elle fût la risée de la cour de Henri III pour son boîtement... On dit que sa beauté ajoutait à son influence. Elle avait, comme tous ceux de sa maison, le long ovale de la figure et la transparence du teint. Ses yeux jetaient un feu sombre à travers ses cils bruns. Son front était hardi. Ses cheveux se tordaient en serpents et se nouaient en diadème au sommet. Son nez, d'une forme noble, quoique un peu court, était retiré sur lui-même et relevé aux narines. Sa bouche avait une expression de haine; elle était frémissante, emportée, prompte à l'écume. La duchesse de Montpensier ne se modérait jamais. Le sang de son père et de sa cousine (Marie Stuart), la reine d'Ecosse, lui avait donné la soif du sang...
On disait qu'elle soutenait les ambitions de son frère Henri. En manipulant le Balafré en lui rappelant en permanence l'exemple de leur père, n'était-ce pas elle qui rêvait de gloire... ?
La duchesse de Montpensier, qui avait profondément étudié l'histoire Carlovingienne et savait que certains maires du Palais, Carloman, Pépin, étaient parvenus sans secousse à saisir le sceptre, poussait son frère Henri à demander un titre équivalent. Elle poussa son frère - p-e moins hardi , moins prétentieuxet plus respectueux de son cousin le roique nous le rapporte l'histoire -, à brusquer l'immédiate demande de la lieutenance générale du royaume.
Le feu des guerres civiles avait embrasé la France sous la minorité de Charles IX. La religion en était le sujet parmi les peuples, et le prétexte parmi les grands. Le reine mère Catherine de Médicis, avait plus d'une fois hasardé le salut du royaume pour conserver son autorité, armant le parti catholique contre le protestant, et les Guises contre les Bourbons, pour accabler les uns par les autres.
Les églises étaient mises en cendres par les réformés, les temples par les catholiques; les empoisonnements et les assassinats n'étaient regardés que comme des vengeances d'ennemis habiles. On mit le comble à tant d'horreurs par la journée de la Saint-Barthélémi.
Après la mort de Charles IX, Henri III, délaissant le trône de la Pologne, trouva en France deux partis dominants, celui des réformés ayant à sa tête Henri de Navarre et l'autre celui de la Ligue, faction puissante, formée peu à peu par les princes de Guise, encouragée par les papes , fomentée par l'Espagne, s'accroissant tous les jours par l'artifice des moines, consacrée en apparence par le zèle de la religion catholique, mais ne tendant qu'à la rébellion. Son chef était le duc de Guise, surnommé le Balafré, prince d'une réputation éclatante, et qui, ayant plus de grandes qualités que de bonnes semblait né pour changer la face de l'Etat dans ce temps de troubles.
Le duc de Guise, enflé de sa gloire, et fort de la faiblesse de son souverain, vint à Paris malgré ses ordres. Alors arriva la fameuse journée des barricades , où le peuple chassa les gardes du roi et où ce monarque fut obligé de fuir sa capitale.
Guise fit plus : il obligea le roi de tenir les états généraux du royaume à Blois; et il prit si bien ses mesures, qu'il était prêt de partager l'autorité royale du consentement de ceux qui représentaient la nation, et sous l'apparence des formalités les plus respectables. Henri III, réveillé par ce pressant danger, fit assassiner au château de Blois cet ennemi si dangereux, aussi-bien que son frère le cardinal, plus violent et plus ambitieux encore que le duc de Guise.
Le duc de Guise laissait encore un frère; c'était le duc de Mayenne, homme intrépide, mais plus habile qu'agissant, qui se vit tout d'un coup à la tête d'une faction instruite de ses forces, et animée par la vengeance et par le fanatisme.
Presque toute l'Europe entra dans cette guerre. La célèbre Elisabeth, reine d'Anglerre, qui était pleine d'estime pour le roi de Navarre, et qui eut toujours une extrême passion de le voir, le secourut plusieurs fois d'hommes, d'argent, de vaisseaux. D'un autre côté, la branche d'Autriche qui régnait en Espagne favorisait la Ligue, dans l'espérance d'arracher quelques dépouilles d'un royaume déchiré par la guerre civile.
Effectivement, dans notre Lorraine romane (langue d'Oïl), les formes sont en "y", (Montigny, Maizery, Argancy, Drogny, etc...) comme d'ailleurs en Normandie, alors qu'en Bretagne gallèse, en Pays-de-la-Loire et Poitou, elles sont en "é" : Romagné ou Parcé dans le 35, mais Romagny et Percy dans le 50....
En revanche, en Bretagne bretonnante, la forme en "ac" prédomine, comme dans le sud-ouest, alors que cela n'a aucun rapport, c'est fortuit ! Herbignac dans le 44 (Grande-Brière), Tinténiac dans le pays malouin (qui vaut bien notre fameux Tunting mosellan); Loudéac en 22, voire Moustoir-Ac en 56....
Pour le Sud-Ouest, je ne vais pas résister au plaisir de citer Retournac (43) où il convient de reprogrammer son GPS, et le fameux Arnac-la-Poste (87), qui fait partie de l'association des communes à nom incongru (comme Ballots (53), Corps-Nuds (35), Bibiche (57) et d'autres) qui organise chaque année un festival chez l'une ou chez l'autre d'entre elles....
Petites digressions autour de cet intéressant sujet : il me semble que bon nombre d'avis convergent vers une interprétation probable corroborée par la configuration des lieux.
Les Hackspiel viennent donc d'Oberstaufen, mais l'ancêtre de leur ancêtre vient peut-être du village de Hagspiel, migrant peut-être vers Oberstaufen à l'époque où les patronymes ont été fixés. J'ai un petit doute quand même car dans les langues germaniques, les patronymes ne reprennent pas le nom de lieux comme en français, où c'est très courant (Marseille, Paris, Bordeaux, Clermont, Rochefort, Mézières, etc...), mais toujours leur "gentilé" (Hamburger, Berliner, Bayer, Hestroffer, ou comme dans le manuscrit que tu présentes dans le sujet : Berweiller, etc...), ce qui peut aussi arriver en français (Damiens, Derennes, Davignon, Darras, Blézot, Bérruyer, Lebreton, Lorrain, Manceau, etc...) mais plus rarement. Selon cette logique l'homme originaire d'Hagspiel devrait donc logiquement s'appeler plutôt "Hagspieler", ce qui introduit un doute quand il s'agit de rapprocher le patronyme et cette localité....
Sinon, j'ai eu un ami du nom de "Federspiel", qui n'était pourtant pas juif, contrairement à Kupfernagel. Les patronymes juifs fixés par le Code Napoléon ont souvent été fantaisistes, tout comme ceux des esclaves émancipés aux Antilles ( Marie-Rose, Ursule, Expérience, Jolycoeur, Scholastique, etc...).
"hook", c'est bien le coin en flamand et aussi en afrikaaner, puisqu'il y a, en Afrique-du-Sud une ville du nom de Franshook "le coin des Français" (ou plus probablement des Huguenots) qui est au centre du bassin viticole du pays.J'ai eu, naguère, l'occasion de visiter et de déguster, chez des viticulteurs du nom de "Mouton" mais ne parlant guère le français. Ce nom repris sur les étiquettes leur avait valu un procès de la part de "Mouton-Rothschild". C'était leur consécration !
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Hestroff avant, pendant, après, de 1680 à 1789, 1939-45, 2009, 2010, 2011. Ses habitants, son histoire, sa généalogie, son actualité. Histoire et généalogie pays de Nied, Metz, Moselle