Notre Pagus Nidensis
Le pays de Nied, de vert et d'eau, serait un pays aux mille facettes. Un pays où nature, architecture rurale et religieuse, arts et traditions se déclinent au long des paysages ...
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Le pagus Nidensis, pays traversé par la Nied, est devenu un concept de circonscription rurale en vogue dans le domaine du tourisme. Echo est fait aux divisions territoriales anciennes qu'étaient les pagi. Nombre de ces pagi portent le nom des rivières qui les traversent mais l'exactitude de leurs limites semble n'avoir jamais été acquise.
Que disent les documents anciens ?
Un extrait des Mémoires de la Société d'archéologie lorraine de 1872, en citant le pagus Mosellensis, traversé du sud au nord par la Moselle, précisa qu'à droite et à l'orient de cette rivière, on rencontrait le pagus Salinensis, où coulait la Salia (Seille). Plus à l'est étaient les pagi Nidensis, ...
Plus à l'est étaient le pagus Nidensis, ainsi appelé à cause de la Nita ou Nida (la Nied); le pagus Saravensis superior, baigné par la Sarre; enfin, sur la gauche de la Moselle, le pagus Wabrensis (la Voivre), contigu au district du ... extrait du dictionnaire topographique du département de la Meurthe par Henri Lepage en 1862.
Auguste Digot, en 1880, dans Histoire de Lorraine, se contenta de citer le pagus Nidensis, ainsi nommé à cause de la Nita ou Nidda.
La carte actuelle délimitant le pays de Nied correspond-t-elle à cette nébuleuse appelée pagus Nidensis dans la Formation territoriale des principautés belges au Moyen âge par Léon Vanderkindere, 1902 ?
Plus à l'est étaient le pagus Nidensis, ainsi appelé à cause de la Nita ou Nida (la Nied); le pagus Saravensis superior, baigné par la Sarre; enfin, sur la gauche de la Moselle, le pagus Wabrensis (la Voivre), contigu au district du ... extrait du dictionnaire topographique du département de la Meurthe par Henri Lepage en 1862.
Avec Robert Parisot, il y a notion de répartition religieuse. Ainsi, en 1922, il écrit que la partie lotharingienne de l'archidiocèse de Trèves comprenait les pagi suivants : le Maginensis, le Trigorius, le Bedensis, le Saroensis inferior, le Methingowe, YArrelensis. Les pagi messins étaient le Mettensis, le Nidensis, ...
En 1970, Henri Tribout de Morembert affirme que dans Le diocèse de Metz les archiprêtrés ou doyennetés étaient calqués sur les pagi : Mettensis (Metz, Val de Metz, Rombas, Thionville), Scarponensis (Gorze, Mousson), Salinensis (Nomeny, Delme, Morhange, Marsal), Nidensis... Or, notre pagus Nidensis n'appartient pas en totalité à Metz... Il faut compter aussi sur Trèves ...
Bref, comme d'habitude, toujours beaucoup de questions, aucune affirmation, que des hypothèses.
Pourquoi la Société d'archéologie de Metz évoque-t-elle des pagi Nidensis ?
Pourquoi la SHAN, acronyme de la Société d'Histoire et d'Archéologie des Pays de la Nied, décline-t-elle pays au pluriel ?
Pourquoi avons-nous deux Nied, l'Allemande et la Française, alors que l'une n'est pas plus allemande que l'autre ?