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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 00:00
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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 00:00

En Sarre et au Palatinat, à l’instar des régions frontalières françaises, il y eut deux zones d’évacuation, une rouge et une verte, la 1ère de 10 km de large et la 2e de 20 km.

L’évacuation des civils fut encadrée par le parti national-socialiste et l’armée, la Deutsches rote Kreuz, la Croix-rouge allemande, prenant en charge les malades et les invalides. Destination la Hesse et le Brandebourg.

 

Au début de l’après-midi du 1er septembre, ordre fut donné aux mères de famille de dégager avec leurs enfants âgés de moins de 15 ans. Les détenus de prison avaient déjà été évacués le 30 août. Mais le 1er septembre c’est toute la population de la zone rouge qui se mit en route tandis que la zone verte commençait à se préparer.

 

Bürckel, 31 ans, qui, en 1940, deviendra gouverneur du Gau Westmark comprenant la Sarre, le Palatinat et la Moselle annexée, dut donner l’ordre d’empêcher le départ volontaire.

 

Les évacués marchèrent parfois loin avant de rejoindre les gares d’embarquement tandis que les administrations se replièrent en zone verte.

 

Les communes proches du pays de Nied telles Ittersdorf, Berus, Düren, Bedesdorf se retrouvèrent sur la route dès l’aube du 1er septembre 1939. Femmes, enfants, vieillards poussèrent des brouettes devant eux pour se replier à l’est de Sarrelouis où divers moyens de transport les attendaient.

 

Les habitants du Feldsberg situé en face de Berviller en Moselle quittèrent leur village en charrettes, recouvertes de bâches et de tapis, tirées par des bœufs ou des chevaux. Le convoi fit plus de 10 étapes jusqu’au 26 septembre 1939. Feldsberg fut embarqué à Westerfeld près d’Usingen pour arriver le 27 en Saxe.

 

Les habitants de Vaudrevange (Vallerfangen) aboutirent dans le Brandebourg.

Une petite partie des évacués put rester chez des familiers en zone verte ou dans l’arrière-pays.

 

Les centres d’accueil étaient aussi mal préparés et mal organisés que du côté français. L'armée allemande n'était guère plus efficace que l'armée française.

 

Tandis que les Mosellans franciques étaient traités de boches par les «Français de l’intérieur », les évacués de la Sarre, les Saarfranzozen ou les « Français de la Sarre » ne furent guère mieux traités par leurs compatriotes. Les "mendiants" ou Bettelvolk, venus avec peu de bagages, ne furent pas autorisés à lire la messe dans les églises protestantes. A cause de la prédominance de familles nombreuses, leurs femmes furent insultées. Elles furent traitées de saarländische Zuchtsaüe, les "truies sarroises".


 

 

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 08:28
Le 19 septembre dernier nous vous avions présenté Férange dans le cadre de la présence de nos villages sur youtube pour y découvrir la commémoration du 8 mai au Michelsberg.

Or Charles LEDIG, auteur du blog Michelsberg sur Skyblog.com, que nous avons rajouté à nos liens, vient de nous transmettre de précieuses informations relatives à cette commémoration qui fut une première pour la commune d'Ebersviller.

Ont participé le 40e RT, L'UNP ( Union Nationale de Parachutistes) de Thionville et Ham-sous-Varsberg, l'Union Nationale des Combattants de Kédange-sur-Canner, les Sapeurs-Pompiers de Hombourg-Budange et Luttange ainsi que l'association de l'ouvrage du Michelsberg de la Ligne Maginot. Etaient également représentés la marine et le 53e RT. 


Le 2e RG n'était pas présent mais les organisateurs espèrent sa présence le 8 mai 2010.

 

La commémoration étant ouverte à tous, Charles vous invite à venir nombreux en 2010 à l'occasion du 65e anniversaire de la Victoire 1945 le samedi 8 mai en cours de matinée.

A cette occasion, l'ouvrage du Michelsberg, en plus de ses ouvertures habituelles, sera ouvert au public l'après-midi du 8 mai.


Rendez-vous à consigner soigneusement dans vos agendas. En attendant, retrouvez toutes les informations du Michelsberg sur http://michelsberg.skyblog.com.

 



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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 05:14

François NADé en 1938. En arrière-plan, la maison François LEMMERY x Amélie VANDERNOTTE


François NADé, 2e fils du Haidot's Chaadlé x Céline NADé, est né à Hestroff le 21 octobre 1920.

Lors de l'évacuation de Hestroff en septembre 1939, il étudiait à Metz où il logeait place Mazelle. Il y hébergea provisoirement ses parents et son jeune frère René qui furent par la suite pris en charge par la tante Marie, qui habitait une belle maison de maître rue des 3 Evêchés à Queuleu.

Depuis le 25 juin 1940, le Reich allemand exerce en Moselle tous ses droits de puissance occupante. Metz doit se conformer aux réglementations des autorités militaires allemandes et à collaborer avec ces dernières d’une manière correcte.

François, toujours étudiant, prit l'habitude de réunir dans son kot de nombreux camarades pour préparer la résistance à l'envahisseur. Parmi les camarades se trouvait pourtant un Judas. Notre traître, dont nous tairons le nom, était originaire de Brettnach.  Bref, cet ami bienveillant, qui secrètement n'eut pas l'heur d'apprécier de voir son hôte exhiber le béret basque et l'écouter chanter la Marseillaise, le dénonça auprès de la Gestapo.

Aussi François Nadé changea-t-il de trottoir... De son logement estudiantin fut-il transféré à la prison de Metz où il croupit plusieurs mois.

Le fils de la Tante Marie de Queuleu, le cousin René WELTER, travaillait comme clerc de notaire dans une grande étude notariale de Metz. De par sa profession, il était en contact, malgré lui, avec les officiels allemands. Aussi eut-il l'opportunité d'obtenir un rendez-vous entre un haut responsable de la prison et le père de François qui continuait à se faire un sang d'encre à Hestroff.
Très observateur, le neveu du Paté Chaadlé avait déjà relevé certaines faiblesses chez nos envahisseurs. Aussi dicta-t-il à son oncle, en vue de ce r-v,  les arguments à apporter à sa cause tout en lui suggérant de ramener avec lui un beau jambon en toute discrétion... Le jambon trouva amateur et François fut libéré.








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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 13:52

Hiver 1945-1946, les GI's occupent Hestroff. Comme nous l'avions relaté, les soldats américains ne faisaient pas toujours bon ménage avec certains habitants, surtout avec ceux dont un membre de la famille avait été enrôlé de force sous le drapeau allemand.

Les Malgré-nous, comme on les appellera plus tard, qui avaient profité d'une permission pour ne plus retourner au front et qui avaient trouvé une cachette à Hestroff avec l'aide de la population, n'échappèrent pas non plus à leur paranoïa.

La délation, même discrète, a bel et bien existé à Hestroff. Rapidement, les soldats américains furent mis au courant des parcours de vie de tout un chacun lors de l'occupation allemande. Ceux ou plutôt celles qui leur firent des confidences ne réalisaient probablement pas la portée de celles-ci.

Hestroff n'a pas connu de déportation d'un des leurs par les Américains comme ce fut le cas dans d'autres villages. Il y y eut néanmoins des incidents qui auraient pu tourner au drame.

Nos GI's en campagne depuis de longs mois étaient arrivés à saturation sur le plan nerveux. Beaucoup trop de camarades laissés sur le champ de bataille. Pour probablement taire leur douleur ou anesthésier leur conscience, ils n'avaient qu'une seule obsession... trouver de l'alcool.

Le père Starck, marchand de vin, avait été courtisé par les officiers allemands à tel point qu'il avait bénéficié de multiples laissez-passer pour aller se ravitailler en Bourgogne. Nos GI's, qui avait délié certaines langues avec chocolat et chewing-gum, mirent donc sa cave à sac. Rapidement, il n'y eut plus ni vino ni schnaps chez le père Starck. Aussi leur fallait-il coûte que coûte faire main basse sur des réserves privées. Ils surent assez rapidement que le marchand de vin avait un beau-frère, Jean-Charles Nadé, dit Paté Chaadlé, qui était bouilleur de cru.

En effet, il restait au Paté Chaadel quelques bombonnes planqués sous le foin, que ni l'armée française en cantonnement, ni les soldats allemands occupant le village, n'avaient réussi à dénicher.


Au n° 13, Jean NADé, vigneron, beau-père de Jean-Charles NADé, dit Haidot's Chaadlé


Un beau matin, un GI, déjà bien soûl, défonça la porte du n° 13. Il exigea aussitôt du Paté Chaadlé qu'il sorte sa réserve de schnaps. François, le fils du Chaadel , se tenait debout dans la cuisine. Depuis l'arrivée des Américains, il avait enfin pu quitter le sinistre cagibi dans lequel il était planqué depuis plus de trois mois. Seulement, François, toujours réfractaire à l'autorité d'où qu'elle vienne, s'opposa au GI. Celui-ci furieux le mit en joue. Le sang du Paté Chaadle ne fit qu'un tour. Tandis que la pauvre Céline tremblait pour son fils, le vieux père s'élança et colla notre GI au mur.

Le Paté Chaadle, homme juste mais grand colérique, a-t-il impressionné notre soldat ? Sans doute. Le choc dut être tel que dessoûlé notre GI quitta la maisonnée l
a tête basse et n'y remit plus les pieds.

Cet incident parvenu à nos oreilles a dû marquer les esprits de part et d'autre... Qui sait ? Et si notre gaillard, de l'autre côté de l'océan, était toujours en vie, ce que nous souhaiterions sincèrement ... ?

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 05:26
Le 146e RIF

Sur les cols de ces Messieurs, qui n'ont pas l'air de s'être réunis pour un casse-croûte, on peut découvrir les chiffres suivants : 155, 146, 149 et 162.

Collection Paul Nadé


Le 155e RIF, secteur fortifié de Montmédy. Voir l'ouvrage de la Ferté qui ferme la Ligne Maginot à 30 km de Sedan.
Formé en août 1939 sous le nom de 155e régiment d'infanterie de forteresse secteur fortifié Montmedy (Sous-secteur de la Tête de Pont de Montmédy). Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie; réserve A RIF type Metz/Lauter; CMI 24 Stenay / Montmedy.

Souce : Wikipedia. Voir suite



Le 149e RIF, secteur fortifié de la Crusnes.

Formé le 1er septembre 1939 sous le nom de 149e RMIF (régiment de mitrailleurs d'infanterie de forteresse) sous les ordres du lieutenant-colonel Beaupuis. Il appartient au 42e corps d'armée de forteresse

 

Le sous-secteur de Morfontaine a la charge des deux petits ouvrages, ainsi que d’une dizaine de casemates. Il est défendu par la 2e compagnie d’équipage d’ouvrage du 149e régiment de mitrailleurs d’infanterie de forteresse. En effet, pour la ligne Maginot, sous-marin terrestre, on parle d’équipage comme dans la marine. Nous allons évoquer la vie de ces troupes, en cheminant entre les deux ouvrages de Mauvais-Bois et de Bois du Four. En contrebas de la route, nous pouvons observer un des deux blockhaus, construits entre 1938 et 1940, afin d’empêcher une attaque blindée dans le vallon.

Source : Wikipédia. Voir suite

Arthur HAAN, Charles MAUJARD, Paul NADé, tous trois de Hestroff furent faits prisonniers au Fort de Morfontaine puis transférés au Fort de Queuleu.


Le 162e RIF, secteur fortifié de Boulay.
  • le 162e RIF est créé à Metz le 25 août 1935 dans le but de défendre le Secteur fortifié de Boulay (SF Boulay) en fournissant les garnisons aux ouvrages et casemates de la Ligne Maginot du dit secteur. Le régiment dont le commandement est assuré par le Colonel Cochinard a notamment en charge le gros ouvrage du Hackenberg. Par CM du 8 août 1935 il reçoit l'appellation de REGIMENT DE LA NIED.
  • À partir de 1937, le 1er bataillon s’installe au Camp de Boulay, le 2e au Camp de Bockange et Veckring jusqu’en 1938 puis occupe le casernement du Camp d’Ising (Férange).
  • Les 9e et 10e compagnies mixtes occupent les casernements légers du Michelsberg et du Mont des Velsches, la 8e stationnant dans les baraquements du Streiffel. Des CEO (Cies d'equipages d'ouvrages) sont créées à Boulay (1e CEO) 2e CEO à Bockange, la 4e à Veckring. En 1938 la 3e CEO et la 9e Cie de mitrailleuses s'installent au camp d'Ising (en 1938).
    Source : Wikipedi. Voir suite

Zoom sur les officiers du premier rang. Au 2e rang, Paul Nadé, 3e à partir de la droite.

Complètement inculte dans le domaine militaire, nous avons demandé à Benjamin MASSON de nous donner une indication relative aux officiers situés au premier plan.
Donc, nous aurions au premier rang, de droite à gauche, un lieutenant avec un brassard noir, un commandant et trois lieutenants, voire un sergent-chef...


Qui est qui ?


_____________
Suite à une question soumise à propos du 146e RI,  Roland Gautier a écrit :

Le 25/8/1935 les 4°,5° et 6° bataillons servent à former le 162° RIF -
 
A la même date le 146° RI de Région fortifiée devient 146° RIF qui par CM du 8/8/1935 avait reçu appellation de Régiment de Faulquemont.
 
Le 146°RI était arrivé à Metz en 1933 en venant de Forbach et de St-Avold où il était en garnison depuis 1919.
 
Avant le 25/8/1935 le 146° RI de RF occupait par roulements les nouveaux camps de Zimming, Denting, Bockange et Veckring.
 
Le V° bataillon du 146° RI occupait quant à lui le camp de Bockange où étaient organisées des périodes d'instruction pour les réservistes - de plus l'amicale des anciens du 146° se retrouvaient également sur le secteur (Bockange-Burtoncourt-Nidange ) pour des journées "casse-croûte" - .


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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 15:07
Eugénie FRISCH, épouse de Nicolas LEMMERY, mère de Joseph, maire de Hestroff en 1939, était à Saint-Sauveur en 1939-1940.

Un matin, au réveil, le Nécklé voulut réveiller sa femme. La Génie n'ouvrit pas les yeux. Elle avait plus de 75 ans. Ce long voyage, la nostalgie de son pays l'avaient épuisée.

Nicolas revint à Hestroff en octobre 1940. Il ne survit guère à sa chère épouse.  Il mourut le 30 avril 1943.


Joséphine BASSOMPIERRE, 32 ans, épouse Jean-Joseph GOBY, eut le malheur de perdre son premier enfant, un fils, Gérard, à Saint-Sauveur. Son Joseph avait été rappelé sous les drapeaux pour servir dans le Fort de Bousse.

Elle fut soutenue dans son chagrin par sa cousine Jeanne, épouse Edouard LOSSON et sa belle-soeur Anna, épouse Eugène HACKSPILL.


Irène HUMPSCH, cousine de Jeanne LOSSON rencontra Jean COUSIN, fermier au château des Valdières, où elle logeait avec sa cousine Jeanne, et devint son épouse.

Elle habite à Châtellerault actuellement, non loin de sa fille.
Elle a eu trois enfants, dont Pierre, Jean-Marie et Annick.









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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 19:59
Collection Paul NADé

146e RIF

Qui y était, qui s'y reconnaît ?

  • En septembre 1939, trois bataillons des 146e RIF, 156e RIF, et 160e RIF, forment un régiment de marche sous les ordres du lieutenant-colonel Vogel; ce régiment participe à l'offensive française en Sarre, aux côtés des divisions d'infanterie classiques. L'attaque dans le bois de la Warndt (combat de Ludweiller, le 9 septembre 1939) est finalement stoppée suite à la capitulation de l'allié polonais... Dissolution peu après du régiment de marche. Le 146e RIF se prépare ensuite à l'hiver, en installant de nouvelles positions défensives dans le sous-secteur de Téting (Téting sur Nied, Dept 57).
  • De septembre 1939 à juin 1940, le chef de corps était le lieutenant-colonel Prat.
  • Création de corps franc section du 146e RIF, 156e RIF, 44e RI, 9e BCA. Le régiment reçoit un renfort de 2 compagnies constitué de volontaires espagnols, surtout utilisées comme pionniers.
  • À partir du 12 mai 1940, bombardement des positions françaises. L'offensive allemande se dessine loin dans le Nord, et dans les Ardennes. Les régiments de forteresse se trouvent seuls face à l'Allemagne. La ligne Maginot est finalement tournée par le nord. Une offensive allemande "perce" le front de la Sarre le 14 juin 1940 et débouche derrière la ligne Maginot.
  • Le 20 juin 1940 à Domptail (Vosges), 32 hommes de la 3e compagnie du 21e bataillon d'instruction (capitaine Toutain) et de la compagnie de commandement sont faits prisonniers par les Allemands et fusillés sans jugement par le 2e bataillon du 305e régiment de la 198 ID. Le reste du 146e RIF doit déposer les armes au col du Haut-Jacques (près de Saint-Dié-des-Vosges).
  • L'ouvrage Maginot de Téting (A38), occupé par une compagnie d'équipage du 146e RIF, ne cessera le combat que le 2 juillet 1940 (après l'armistice) sur ordre du commandement français.
  • 1945 : le 146e RI est reformé le 1er février 1945 à partir d'un important contingent d'Alsaciens et de Lorrains expulsés depuis 1940 dans le sud-ouest.
  • Le 14 mars 1945, il est le premier régiment français à pénétrer en territoire allemand (secteur de Forbach, Stiring-Wendel).
  • Le 26 mars 1945, le lieutenant-colonel Barthelet reçoit à Paris, place de la Concorde, le drapeau du régiment reconstitué des mains du général de Gaulle.


    Source :  http://fr.wikipedia.org/wiki/146e_r%C3%A9giment_d%27infanterie_de_ligne
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Suite à une question soumise à propos du 146e RI,  Roland Gautier a écrit :

Le 25/8/1935 les 4°,5° et 6° bataillons servent à former le 162° RIF -
 
A la même date le 146° RI de Région fortifiée devient 146° RIF qui par CM du 8/8/1935 avait reçu appellation de Régiment de Faulquemont.
 
Le 146°RI était arrivé à Metz en 1933 en venant de Forbach et de St-Avold où il était en garnison depuis 1919.
 
Avant le 25/8/1935 le 146° RI de RF occupait par roulements les nouveaux camps de Zimming, Denting, Bockange et Veckring.
 
Le V° bataillon du 146° RI occupait quant à lui le camp de Bockange où étaient organisées des périodes d'instruction pour les réservistes - de plus l'amicale des anciens du 146° se retrouvaient également sur le secteur (Bockange-Burtoncourt-Nidange ) pour des journées "casse-croûte" - .
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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 00:00
L'acheminement des évacués de la région de Bouzonville fut effectué par les gares de Maizières-le-Metz et Hagondange sauf pour Hestroff. Il a été écrit que certaines communes mosellanes, en ne trouvant pas de comité de réquisition de l'attelage à la gare d'embarquement, auraient continué la route. A part Hestroff, nous n'avons aucun exemple à citer au sein du canton de Bouzonville.

Certes, tous ces réfugiés ne furent pas convoyés vers la Vienne en TGV.
Les uns eurent droit à des wagons à bestiaux, d'autres plus chanceux à des wagons de voyageurs. Il y eut des erreurs d'acheminement, des trains réquisitionnés par l'armée. Certains villages firent même le Tour de France pour ne débarquer dans leur lieu d'accueil qu'après 4 ou 5 jours. Si aujourd'hui on estime que ces conditions de transport, par temps de guerre, étaient somme toute acceptables, faut bien avouer que peut-être valait-il mieux marcher que de rester confiné dans un wagon jour et nuit...

Il fut rapporté qu'Edling, embarqué le 5 septembre à Maizières-les-Metz dans des wagons à bestiaux, se disputèrent entre eux pour les choix des wagons et des places.Hébergés depuis le 2 à Ternel près de Marange-Silvange, sans doute avaient-ils déjà les nerfs à fleur de peau par 3 jours d'attente et leur ultime sacrifice, abandonner leurs vaches ?

Le ravitaillement était assuré en cours de route par la Croix-Rouge ou l'armée. Ce qui ne fut pas toujours facile avec des réfugiés ne comprenant pas le français...






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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 08:17
Après le désordre total auquel nos parents ont assisté et que nous n'avons qu'effleuré, toujours plus de questions qui restent sans réponse :

Pourquoi Edling a emmené ses vaches et pourquoi pas Hestroff ?
Pourquoi y a-t-il eu inventaire des biens et du bétail dans nombre de communes et rien à Hestroff ?
Pourquoi telle commune ne disposa-t-elle que d'une demi-heure (ex. Klang) pour plier bagage alors que Hestroff, on ne va pas s'en plaindre cette fois-ci, a eu toute la nuit pour rassembler ses esprits ?
Pourquoi les villages de Hestroff, Kemplich, Klang, Monneren et St-François-Lacroix ont-ils erré près de 3 semaines sur les routes alors qu'un plan d'évacuation par train avait été prévu pour les autres ?

Etait-ce seulement imputable à la désorganisation des services préfectoraux et la panique des maires ?

Nous avons vu que l'armée agacée par le manque de préparation ou une pseudo incompétence des maires chargés d'évacuer leurs administrés les avaient menacés de les faire fusiller... Avec un révolver sur la tempe comment pouvez-vous garder votre sang-froid à moins d'être superman...? Dans notre rural profond les maires étaient des pragmatiques pas des intellos. Pourquoi les accuser d'incurie dont ils étaient les premières victimes ? La préfecture disposait-elle de suffisamment de fonctionnaires pour faire face à la plus importante exode de l'histoire de la France ?

Peut-être pourrons-nous trouver une réponse dans "L'évacuation en Lorraine 1939" de Marcel Neu qui a rassemblé non seulement des témoignages mais des documents de l'administration française.

Marcel Neu y évoque notamment les différents points à traiter dans la lettre confidentielle que la préfecture avait adressée aux maires des communes à évacuer.

La municipalité devait établir un bilan du personnel et du matériel à évacuer, des moyens de transport disponibles; adapter les moyens de transport aux besoins par une répartition judicieuse; constituer des fiches d'identité; constituer des groupements de marche de même vitesse; constituer des groupements encadrés par des chefs, des sous-chefs; prévoir des serre-file et de voitures pour ramasser les éclopés; une vache nourricière pour les nourrissons; reconnaître l'itinérairee d'évacuation jusqu'au point de première destination par les chefs de groupement de marche; n'autoriser que 30 kilos maximum par personne et 4 jours de vivres par habitant...;prendre des dispositions particulières touchant les mobilisables, les étrangers, le bétail, les denrées, etc;
Par ailleurs, le maire devait, dès réception de l'ordre d'évacuation alerter la population par signaux sonores : cloche, tambour..; faire placarder les affiches jointes à l'ordre d'évacuation; faire rassembler le matériel à emporter; rassembler les groupements de marche; faire distribuer les fiches d'identité, faire partir les groupements de marche selon les ordres reçus de l'autorité administrative..
Le pli EZF devait contenir l'ordre d'évacuation établi par l'autorité militaire; les affiches "d'évacuation", les affiches "repliement sur l'arrière du bétail de la zone frontière", les affiches "ordre de réquisition et de destruction des pigeons voyageurs".

Ces ordres étaient supposés permettre une préparation poussée et une discipline stricte au moment de l'exécution de l'évacuation. L'autorité personnelle du maire était également engagée.

Les villages dont nous avons parlé sont tous situés dans une zone agricole intense. Aussi le "repliement sur l'arrière du bétail de la zone frontière" émanant du Ministère de la Défense nationale et de la Guerre méritait que les maires concernés y apportent la plus grande attention :

Afin de soustraire le bétail au feu de l'ennemi et d'éviter des pertes aux propriétaires, nous invitons les habitants de la commune à replier immédiatement leur bétail.
Par bétail il faut entendre les boeufs et les vaches adultes et en bon état d'entretien, exempts de maladies qu'elles qu'elles soient et susceptibles de faire des marches.
Autant que possible, les animaux seront munis d'une corde de 2 mètres 50 et devront être marquées aux initiales du propriétaire, à la peinture ou aux ciseaux.
Eventuellement, les troupeaux de mouton importants seront repliés. Le bétail sera acheté et payé séance tenante par une commission de réception siégeant au centre de réception de ...
Le bétail sera conduit à ce centre de réception par les propriétaires ou leurs représentants en suivant obligatoirement l'itinétaire suivant ...
Fait à .... le ...
Le Maire


Blablabla pour nos paysans incrédules...





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Présentation

  • : Hestroff, village de la Moselle francique
  • : Hestroff avant, pendant, après, de 1680 à 1789, 1939-45, 2009, 2010, 2011. Ses habitants, son histoire, sa généalogie, son actualité. Histoire et généalogie pays de Nied, Metz, Moselle
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