30 novembre 2009
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L'acheminement des évacués de la région de Bouzonville fut effectué par les gares de Maizières-le-Metz et Hagondange sauf pour Hestroff. Il a été écrit que certaines communes mosellanes, en ne trouvant pas de comité de réquisition de l'attelage à la gare d'embarquement, auraient continué la route. A part Hestroff, nous n'avons aucun exemple à citer au sein du canton de Bouzonville.
Certes, tous ces réfugiés ne furent pas convoyés vers la Vienne en TGV. Les uns eurent droit à des wagons à bestiaux, d'autres plus chanceux à des wagons de voyageurs. Il y eut des erreurs d'acheminement, des trains réquisitionnés par l'armée. Certains villages firent même le Tour de France pour ne débarquer dans leur lieu d'accueil qu'après 4 ou 5 jours. Si aujourd'hui on estime que ces conditions de transport, par temps de guerre, étaient somme toute acceptables, faut bien avouer que peut-être valait-il mieux marcher que de rester confiné dans un wagon jour et nuit...
Il fut rapporté qu'Edling, embarqué le 5 septembre à Maizières-les-Metz dans des wagons à bestiaux, se disputèrent entre eux pour les choix des wagons et des places.Hébergés depuis le 2 à Ternel près de Marange-Silvange, sans doute avaient-ils déjà les nerfs à fleur de peau par 3 jours d'attente et leur ultime sacrifice, abandonner leurs vaches ?
Le ravitaillement était assuré en cours de route par la Croix-Rouge ou l'armée. Ce qui ne fut pas toujours facile avec des réfugiés ne comprenant pas le français...
Certes, tous ces réfugiés ne furent pas convoyés vers la Vienne en TGV. Les uns eurent droit à des wagons à bestiaux, d'autres plus chanceux à des wagons de voyageurs. Il y eut des erreurs d'acheminement, des trains réquisitionnés par l'armée. Certains villages firent même le Tour de France pour ne débarquer dans leur lieu d'accueil qu'après 4 ou 5 jours. Si aujourd'hui on estime que ces conditions de transport, par temps de guerre, étaient somme toute acceptables, faut bien avouer que peut-être valait-il mieux marcher que de rester confiné dans un wagon jour et nuit...
Il fut rapporté qu'Edling, embarqué le 5 septembre à Maizières-les-Metz dans des wagons à bestiaux, se disputèrent entre eux pour les choix des wagons et des places.Hébergés depuis le 2 à Ternel près de Marange-Silvange, sans doute avaient-ils déjà les nerfs à fleur de peau par 3 jours d'attente et leur ultime sacrifice, abandonner leurs vaches ?
Le ravitaillement était assuré en cours de route par la Croix-Rouge ou l'armée. Ce qui ne fut pas toujours facile avec des réfugiés ne comprenant pas le français...