Hestroff et son presbytère

Actuellement en cours de rénovation, le presbytère de Hestroff, pillé après son dernier occupant, l’abbé Louis Wagner décédé en 1961, n’a pas encore livré tous ses secrets.

Vers 1964 ou 1965, la commune prêta l'édifice aux jeunes du village avec comme mission de redonner vie aux lieux.
Les adolescents de l'époque réhabilitèrent le jardin du curé, décorèrent la salle à manger et y firent quelques petites boums. Hélas, ce trop plein de vie et de bruit dérangea certains voisins qui portèrent plainte...

Par la suite, la commune loua le presbytère à des familles à revenus modestes. Elle dut les  reloger au cours des années '90, le bâtiment menaçant de s'effondrer.

Représentant une lourde charge pour la commune, qui envisagea un moment de démolir le presbytère, l’ancien logement de fonction une fois transféré dans le bâtiment Mairie-école, le bâtiment  fut cédé à un amateur de vieilles pierres.

Le presbytère fut donc vendu au début de ce 21e siècle à un ressortissant allemand.

Monsieur Schmitt, le nouveau propriétaire, entreprit de  rénover entièrement et seul ce bel édifice. Depuis bientôt 6 ans, il est occupé à tailler pierre par pierre.

Au cours de ses travaux, il a pu mettre à jour plusieurs stèles anciennes dans le jardin du curé situé entre le bâtiment du presbytère et le cimetière surélevé. Ce qui laisse supposer que le premier cimetière se situe en dessous du jardin du curé et à la hauteur des deuxièmes marches actuelles menant à l'église.

Il a découvert également que le presbytère avait été doté d'un étage supplémentaire (vers 1730, année de construction de la nouvelle église ?). A l'origine, l'entrée était située versant sud. L'actuelle entrée, versant est, a dû être créée pour accéder à ce nouvel étage après la  mise en place de la nouvelle église.

La tâche de Monsieur Schmitt est lourde. Sans aide aucune, on peut dire qu'elle est bien aléatoire.

De gauche à droite les yéyés de Hestroff en 1964-65

debout :
Gérard Nadé, Guy Hackspill, Solange Nadé; Charles Colbus, Bernadette Klein et + Laurent Diehl

accroupis  :
 Jacques et Antoinette Colbus, Gabrielle Klein, Martial Ott
assis :
Roger Boulanger