10 mai 2009
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A Triaucourt, aujourd'hui appelé Seuil-d'Argonne, nos réfugiés se rappellent qu'à leur arrivée, le vendredi soir, un bouillon leur fut servi en mairie.
Le lendemain matin, samedi 10 septembre 1939, le garde-champêtre vint les prévenir qu'ils ne pourront pas rester dans le village, l'armée venant de le réquisitionner.
Nos parents sont stupéfaits. Pas encore tout à fait remis de la veille, déjà doivent-ils se remettre en route ?
Dans quelles conditions furent-ils logés à Triaucourt ? Personne ne semble plus s'en rappeler..., leur coeur, leurs pensées ce jour-là ayant été probablement à Hestroff, car chez eux, aujourd'hui veille de la Saint-Jean-Baptiste, les dames, assistées par leurs filles aînées, auraient préparé des biscuits de Savoie, des brioches, des cakes et surtout beaucoup de tartes aux mirabelles et aux quetsches à enfourner chez nos deux boulangers, DELLES et HUMBERT. En sortant des boulangeries, c'était à celles qui exhiberaient le plus beau biscuitkouchen ou les quetschen oda mirabellenfloossen les plus appétissantes.
Bref, le samedi qui précédait la fête patronale était entièrement consacré à la confection de mille et une bonnes choses... alors qu'ici, dernière étape en Lorraine, on se dispute déjà le pain sec...
Le lendemain matin, samedi 10 septembre 1939, le garde-champêtre vint les prévenir qu'ils ne pourront pas rester dans le village, l'armée venant de le réquisitionner.
Nos parents sont stupéfaits. Pas encore tout à fait remis de la veille, déjà doivent-ils se remettre en route ?
Dans quelles conditions furent-ils logés à Triaucourt ? Personne ne semble plus s'en rappeler..., leur coeur, leurs pensées ce jour-là ayant été probablement à Hestroff, car chez eux, aujourd'hui veille de la Saint-Jean-Baptiste, les dames, assistées par leurs filles aînées, auraient préparé des biscuits de Savoie, des brioches, des cakes et surtout beaucoup de tartes aux mirabelles et aux quetsches à enfourner chez nos deux boulangers, DELLES et HUMBERT. En sortant des boulangeries, c'était à celles qui exhiberaient le plus beau biscuitkouchen ou les quetschen oda mirabellenfloossen les plus appétissantes.
Bref, le samedi qui précédait la fête patronale était entièrement consacré à la confection de mille et une bonnes choses... alors qu'ici, dernière étape en Lorraine, on se dispute déjà le pain sec...