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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 11:21

Hestroff sur le chemin de Divodurum - Treveros ?


Outre les voies romaines et/ou celles dites de Brunehaut, le sous-préfet de Thionville désirait aussi, en 1820, toujours sur instruction du Ministère de l'intérieur, reconstituer la frontière qui séparait les Mediomatrici et les Treveri " Le célèbre géographe Nicolas Samson pensait que les limites des anciens diocèses répondent à celles des anciens peuples. Chercher les limites des anciens diocèses de Metz et de Trèves, et voir quelles conséquences on peut en tirer pour la division des Treviri et des Mediomatrici."

 

A ce propos, il demanda qu'on examine s’il n’y a pas eu sur la frontière des Mediomatrici, des lignes de camps stationnaires (Stativa castra) ou des postes d’observation, placés en vue les uns des autres sur des hauteurs...

 

Il poursuit qu'il est très probable que cette question doit être résolue affirmativement. … Il paraît qu’il y avait depuis la forêt des Ardennes, ou depuis la Meuse jusqu’à la Sarre, ou même jusqu’au Rhin, une chaîne de postes militaires, faisant un grand système de défense contre les invasions des peuples du nord ou de la rive droite du Rhin. Ces postes étaient des camps d’un accès difficile, des châteaux ou même quelquefois de simples tours. M. le marquis de Villers, de Bourgesch, (ancien canton de Sierck), ami zélé autant qu’éclairé de l’archéologie, s’est occupé spécialement de recherches sur ces établissements militaires.


L’usage de mettre les garnisons dans les villes n’avait pas lieu sous le haut-empire, selon Dubos et plusieurs autres écrivains. Les stativa devaient donc être fréquents près des frontières et surtout au nord.

 

Alors le village de Hestroff, aux confins de trois zones linguistiques, bilingue depuis la nuit des temps, était-il une stativa ou un campement de soldats sur les hauteurs de notre Hohwald d'où on pouvait contrôler le pays des Trévires tout en protégeant les Médiomatriques ou vice versa ?


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Selon les recherches de la SHAN, en 1610, sur 80 hommes recensés à Hestroff, 19 étaient inaptes aux armes. Il y avait un officier, 8 arquebusiers, 20 hallebardiers piqueurs, 4 hommes et 28 jeunes aptes à porter les armes... Parallèlement, la même année, à Ebersviller, le village voisin, lors du recensement des possibilités militaires, sont cités la possibilité d'un officier, de 7 arquebusiers et de 10 hallebardiers piqueurs. On y avait recensé 46 hommes dont 12 inaptes à porter les armes et 14 étaient des jeunes...





 

 

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commentaires

V
<br /> <br /> bonjour Jean- Luc<br /> <br /> <br /> je suis OK pour pour votre proposition...<br /> <br /> <br /> A bientôt<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Bonsoir Marie-Noëlle.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je ne vais pas mettre mon nom ni mon adresse e-mail sur un site internet ouvert, comme "Hestroff.com" ou tout autre, mais Solnade les connait, comme j'imagine elle est en mesure de me transmettre<br /> la vôtre avec votre autorisation. A partir de là, nous pouvons communiquer en privé sur le petit sujet qui nous occupe.<br /> <br /> <br /> Voilà, je vois ça comme ça...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> A+<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> bonjour Jean Luc, qui êtes vous? Je veux bien que vous me parliez de mon père, mais dites moi comment entrer en communication avec vous.<br /> <br /> <br /> Marie Noëlle<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Bonjour Marie-Noëlle. Nous voulons bien évoquer la mémoire de feu votre père offline. Marie-Noëlle, écrivez-nous  : solnade@gmail.com<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> Moi aussi, je me souviens bien de Marie-Noêlle Velleur qui doit avoir 1 ou 2 ans de moins que moi puisqu'elle a habité chez sa grand-mère (dans la "schékass"), et allait à l'école communale<br /> d'Hestroff, puis au collège à Bouzonville....<br /> <br /> <br /> Je me sousviens aussi de son père Léon, qui venait à l'occasion réparer les chenaux à la maison (ma mère avait toujours peur qu'il ne tombe du toit) et qui rentrait tard à Rémeldorf et en<br /> mobylette !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'ai deux (voire 3) anecdotes le concernant, plutôt amusantes (moins en ce qui concerne la 3ème) et tournant evidemment autour de son travers le plus connu, mais que je ne raconterai qu'en<br /> particulier à Marie-Noëlle, si elle le souhaite.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> A+<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> bonjour Solange, à présent je vois trés bien qui vous êtes Isabelle et toi, je crois que votre maman se prénomme Marie Louise. Je venais trés souvent en vacances chez ma grand-mère, je me<br /> souviens que vous êtiez toutes les deux trés belles! Je me rappelle trés bien aussi de votre papa, je le revois s'en aller le matin en tirant sa petite charette! Ah, que de souvenirs! En ce qui<br /> concerne le livre que j'écris, ce n'est pas une histoire à l'eau de rose bien au contraire car mon père n'était pas vraiment un bon père je ne suis pas certaine que Hestroff appuirait tout ce que<br /> j'ai à exprimer car quand on écrit l'histoire de sa vie il faut absolument se montrer sincère sinon ce n'est pas la peine de l'écrire! Au fil de mon histoire il est évident que Hestroff prendra<br /> une place importante d'autant plus que j'y ai fait ma première année scolaire avec ma tante Iréne Velleur épouse de Jean. Pars ailleurs, mon parrain est Fernand Boulanger et ma marraine est aussi<br /> de Hestroff. Voilà, j'ai besoin de rassembler un bon nombre de souvenirs. Merci de communiquer avec moi celà me fait vraiment plaisir. Marie Noëlle<br /> <br /> <br /> <br />
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