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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 00:00

Diding Blason FreistroffDiding et Guiching ont toujours été des annexes de la paroisse de Freistroff, voire Freysdorf, signifiant ville franche ou franc-alleu.  Cette terre passa sous la souveraineté des ducs de Lorraine au 13e puis sous celle du roi de France au 17e.

 

Des deux châteaux, le haut et le bas, subsistent celui situé en bord de Nied. Le château qui existe encore aujourd’hui était siège d’une justice haute, moyenne et basse, d’une vouerie de laquelle relevaient six autres.

 Diding Naudin

 

Il y avait à Freistroff plusieurs seigneurs fonciers donc plusieurs maires.

 

Le châtelain nommait les « maire et gens de justice » pour le duc ; le maire était le Füerstlichermeieir ou maire princier ; ce maire ne devint maire royal que sous Louis XV.

 

L’abbaye de Freistroff avait un maire pour sa seigneurie foncière : c’était le Clostermeieir, le maire de l’abbaye.

 

Il  y avait un maire pour le château ou maire seigneurial : le Carthausermeyer.

 

L’abbaye de Bouzonville avait aussi une partie du ban et nommait le Kreuztmeier, soit maire de Sainte Croix, qui siégeait à Guiching ou à Bockange.

 

La Chartreuse de Rettel faisait administrer ses biens par le Sixtimeier.

 

L’abbesse de St Pierre de Metz nommait un sixième maire (réf. Shan) : le Petersmaier (maire de Saint-Pierre). A ce sujet, il faut se référer à l’acte 3E3009 des archives départementales de la Moselle (ADM) quand Hugo Dalstein de Hestroff fut cité « administrateur de la révérende Dame Abbesse de St Pierre aux Dames de Metz ».  

 

Nicolas DALSTEIN, Sixti-Maier de Diding

Jacques DALSTEIN, Sixti-Maier ou Sixte Meyer de Diding

Jean DALSTEIN de Diding, Sixti et Carthauser Meyer (maire du château de Saint-Sixte et des Chartreux de Rettel).

Adam DALSTEIN, maire de Diding


La mairie est administrative et judiciaire jusqu’au 13e siècle. Les maires étaient nommés par les seigneurs puis, par la suite, ils furent élus et rendaient la justice pour la communauté dans le cadre des lettres de franchise. Mais à Freistroff, ces lettres de franchise ne semblent jamais avoir été demandées au duc de Lorraine.

 

Le Sixti-Maier, ou Sixtimeier, Sixte Mayer, représente les intérêts de la Chartreuse de Rettel dont le siège est à Diding. Le maire collecte les cens et redevances, arrête les malfaiteurs et les traduit devant la justice, répond au nom de la communauté lors des plaids annaux où il rappelle les droits de chacun.  Pour sa peine, il est parfois exempté de corvées personnelles. Cette charge se transmettait souvent de père en fils.

 

 

-------------------


Blason Diding

Comme l’indiquent les initiales gravées au-dessus de l’écu de Diding, NDSM, nous sommes incontestablement face à une famille blasonnée, dont les premiers membres avaient des charges qui les plaçaient au-dessus de la masse.


Le plus ancien, Nicolas Dalstein, est né aux environs de 1550. Un autre Nicolas Dalstein, cité Fürstenmayer de Freistroff, dont neuf enfants, dont les naissances s’échelonnent de 1619 à 1635. Une fille décédée en 1622. Parallèlement, nous trouvons André Dalstein de Diding marié en 1617 à Valmunster avec une Marguerite, dont sont issus 3 enfants nés entre 1619 et 1627, Jean Dalstein de Diding, dont Jean et Simon nés respectivement en 1620 et 1622. Jacques Dalstein de Diding, Sixte Meyer de Diding, ayant épousé Catherine Klein en 1620, dont 6 enfants jusqu’en 1633. Enfin, Nicolas Dalstein de Guiching dont Jacques en 1624 et Jean en 1630. Ce dernier, veuf, se remarie en 1633 avec Anne Senger, dont Jacques décédé en 1703 à Guiching.

 

Un certain Nicolas Dalstein, Sixti Meyer de Diding, est décédé le 18 avril 1632. Ce Nicolas avait épousé une dénommée Eltsen qui décéda le 13 octobre 1622. C’est autour de ce dernier couple que plane un grand mystère dont il est encore prématuré de citer les sources. Hugo de Hestroff en serait issu.

 

Il faut reparler de Jacques Dalstein, Sixti Meyer de Diding, décédé avant 1672, qui avait épousé Marie Wölflinger en 1636. 3 enfants issus de ce mariage : Jacques, échevin de Sainte-Croix à Guiching, supposé être le maire de Sainte- Croix, Marie qui épousa Pierre Germann, échevin de Sainte-Croix à Diding, Jean, sixtemaire à Diding.

 

Un autre Jacques de Guiching, cité échevin, a épousé Juliana Luxembourger. Il était maire de Sainte Croix, lieutenant de la prévôté de Freistroff en 1689.

 

Source : les habitants de Freistroff par le CG571

 

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 00:00

La Croix-Rouge entièrement refaite dans les années '60


croix rouge conseil de fabrique 2007Vendredi-saint 2007 - Marie-Thérèse, 3e rang, 2e à partir de la gauche - avec ses amis membres du conseil de fabrique de Hestroff

 

Je suis aussi à la recherche d'une ancienne photo que j'ai eu en main

récemment et qui représente 2 croix, celles ayant précédé la présente. De la

première, il restait un petit bout, je pense qu'au fur et à mesure qu'elle

cassait, on la remettait en terre, mais je ne l'ai pas retrouvée pour

l'instant.


D'abord, je vais te parler de la légende telle qu'elle m'a été transmise. Un

voyageur s'est égaré à cet endroit et s'est trouvé entouré de loups. Il fait

alors la promesse d'ériger une croix à cet endroit s'il était sauvé.


L'histoire a dû bien se terminer car la croix a été dressée. Je ne sais pas

par contre pour quelle raison elle a été peinte en rouge, on m'a dit que

c'était peut-être pour être mieux aperçue dans toute cette verdure ?


La seconde croix que j'ai encore connue fut fabriquée et érigée par mon

beau-père Joseph SCHMIDT, après la naissance de Roger en 1937 et il y grava

ses initiales. Roger, mon mari avec l'aide de son père l'a remplacée en 1976

et y grava les prénoms de nos enfants, soit VS pour Valérie, FS pour

Jean-François, BS pour Bernard, et XS pour Xavier. Son projet était d'en

refaire une autre plus tard.


En 1995, nous préparions une marche dans le Hochwald avec le Club Vosgien.

Il y alla en reconnaissance et trouva la croix par terre, renversée par la

tempête. Il décida donc de la redresser mais quand il retourna dans la forêt

il la trouva redressée et réparée dans les règles de l'art. La question

alors se posa : Qui a fait ce bon travail ? Aucune réponse ne fût trouvée.


En mai 1995, un jeudi après-midi, Roger et moi nous nous rendîmes à la croix pour

la repeindre avant la marche prévue. Nous y allâmes par Ebersviller avec

tout notre matériel. Arrivés à un embranchement, nous ne sûmes plus dans

quelle direction aller. C'est alors que nous avons rencontré un groupe de

marcheurs du CTL (Club touristique lorrain) qui faisait sa marche

hebdomadaire en venant de St Bernard. Ils voulurent bien nous accompagner à

la croix où ils venaient de passer et s'étonnaient du pourquoi nous venions

repeindre cette croix. Nous leur en avons donné les raisons, nous nous

sentions responsables de son entretien et nous leur avons donné les

explications de ces initiales. Et nous avons appris ainsi que c'étaient des

membres de leur groupe qui avaient relevé la croix !

 

Drôle de hasard qui nous fait rencontrer ce groupe au moment où nous nous posions toujours la question : Qui a effectué ce travail ?


Lors d'une autre marche avec le Club Vosgien, un des membres me dit : Tu

devrais vraiment la traiter avant l'hiver avant de la repeindre. C'est ce

que j'ai fait avec l'aide d'un marcheur. Et l'idée me vint de demander de

l'aide aux villageois, pourquoi pas à Roger Behem qui avait si bien repeinte

la sienne dans la Hohleck ? Il me dit que Emile Bausch serait d'accord

aussi. C'est alors que nous y allâmes tous les trois et que nous avons

commencé les travaux et donné une première couche. Ils y retournèrent tous

les deux pour une deuxième couche.


Cette croix et le Hohwald restent l'itinéraire préféré du Club pour une marche annuelle qui aura lieu, cette année, le 19 Septembre 2010.

 

Marie-Thérèse

 

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 00:00
Bildstock Diding by Solange Carpentier 15Bildstock de Diding, copyright Solange Carpentier


Le Bildstock de Diding, à quatre faces et quatre niches à l'instar de celui de Hestroff, fut érigé en 1630 par Nicolas DALSTEIN, maire du ban de la Chartreuse de Rettel. S
uccessivement restauré en 1750 et 1781, il fut soigné par la même famille pendant plusieurs générations.

Le monument, hauteur 4,20 m, est formée d'une stèle carrée, ornementée des instruments de la passion : coq, marteau, tenaille, lance, colonne de flagellation, verges, roseau, le Christ en croix couronnant le tout.

Dans les quatre niches se trouvent les statuettes suivantes :


Sainte Marguerite


Diding Ste Marguerite
Deux légendes différentes parlent de Sainte Marguerite.


1ère légende

L'une la dit bergère après avoir été chassée de chez elle pour être devenue chrétienne, convertie par sa nourrice. Marguerite fut attaquée par le diable déguisé en dragon qui l'avala toute crue. Avec une petite croix qu'elle portait, elle lui ouvrit le ventre, en sortit et étrangla la bête à l'aide de sa ceinture. Le gouverneur tomba amoureux d'elle mais lui reprocha d'adorer un dieu honteusement crucifié. Elle l'irrita tellement qu'elle eut la tête tranchée.

2ème légende


Diding Ste Marguerite d AntiocheUne autre légende rapporte que cette sainte a été martyrisée en 271 à Antioche sur l'ordre du préfet roumain Olybrius. Elle avait quinze ans quand Olybrius, venu dans cette ville persécuter les chrétiens, fut séduit par sa beauté et lui proposa de l'épouser. Elle se révéla chrétienne et fut emprisonnée. Elle vit alors un dragon symbolisant le démon tenter de lui faire abjurer sa foi dans sa prison. La croix au sommet de laquelle était venue se poser une colombe lui est apparue comme lumière divine venue la renforcer dans sa foi, contre le démon, les ténèbres de sa geôle. A un autre moment, le démon prit forme humaine.

Marguerite pria, puis le saisit par la tête, le jeta par terre et le maintint au sol de son pied; image légendaire souvent reprise dans l'iconographie.

Son culte est devenu populaire au Moyen Âge. On la voit sur les bildstocks associée au dragon qu'elle a maîtrisé avec quelque fois la croix fortificatrice dans la main.


Saint Nicolas

Diding St Nicolas


Saint Nicolas, comme à Hestroff, avec son manteau aux pans ondulés, tenant une crosse à la main gauche, à ses pieds 3 enfants dans le cuvier, est le patron de Nicolas Dalstein, sixtimeyer de Diding, à l'origine de l'érection de ce bildstock.

Les trois petits enfants dans le saloir

Diding St Nicolas et les enfants
Si à Diding, les 3 enfants dans le saloir ont davantage été épargnés par les outrages du temps qu'à Hestroff, les historiens n'en déplorent pas moins le peu de renseignements vraisemblables concernant Saint-Nicolas. Mais ils s'accordent tous sur les quelques faits suivants : Saint-Nicolas est né vers 270 à Pare, Lycie (Turquie actuelle). Plus tard, il fut évêque de Myre. On fixa sa mort au 6 décembre 343. Pendant sa vie, un certain nombre de miracles lui sont attribués. Ces miracles ont donné naissance à plusieurs légendes. Voici l'une d'elles :

Un jour, un paysan demanda à ses enfants d'aller dans les champs pour glaner les épis de blé laissés par les moissonneurs. Les heures passèrent et la nuit les surprit. Ils comprirent très vite qu'ils s'étaient perdus, mais ils continuèrent à marcher... Soudain, l'un d'entre eux aperçut une lueur dans le lointain. Ils se dirigèrent dans cette direction et arrivèrent devant une maison isolée dans la campagne. Ils frappèrent à la porte et un homme de forte corpulence leur ouvrit.

"-Pourriez-vous nous loger ? demandèrent les enfants.
- Entrez,entrez, petits enfants, répondit l'homme, je suis boucher et je vais vous donner à souper".

A peine étaient-ils entrés que le boucher les tua, les découpa en petits morceaux et les mit dans son saloir.
Sept ans plus tard, Saint-Nicolas passa devant cette maison et demanda à souper.

"-Voulez-vous un morceau de jambon ?, dit le boucher.
- Je n'en veux pas, il n'est pas bon !
- Peut-être une tranche de veau ?
- Tu te moques de moi, il n'est pas beau ! Du petit salé, je veux avoir, qui depuis sept ans est dans ton saloir !"

Entendant cela, le boucher s'enfuit en courant.

Le grand saint alla s'asseoir sur le bord du saloir, il leva trois doigts et les enfants se levèrent tous les trois.



Sainte Elisabeth


Bildstock Diding by Solange Carpentier 4tenant un panier dans la main droite



Sainte Elisabeth de Hongrie est la fille d'André II de Hongrie et Gertrude d'Andechs-Meran. Elle fut fiancée à 4 ans et mariée à 14 ans au landgrave Louis IV de Thuringe.
On l'appelle aussi Sainte-Elisabeth de Thuringe. Des franciscains allemands lui font découvrir l'esprit de Saint-François d'Assise et elle décide alors de se mettre aux services des pauvres. Son époux meurt en 1227. Comme elle refuse d'être remariée, sa famille la chasse avec ses trois enfants.
Son oncle, évêque, calme la famille. Les trois enfants seront élevés par la famille ducale. Elisabeth revêt l'habit du Tiers-ordre franciscain et prend pour directeur spirituel Conrad de Marbourg qui la traite sans ménagement, voire avec cruauté à laquelle elle répond avec une douceur exemplaire. Désormais, elle consacrera toute sa vie et son argent aux pauvres pour qui elle fait construire un hôpital.

Elle meurt à 24 ans à Malbourg.

On dit qu'elle portait secrètement du pain aux pauvres d'Eisenach, à pied et seule, ce que réprouvait son mari. Un jour, elle le rencontra sur le chemin et son mari, furieux, lui demanda ce qu'elle cachait sous son manteau. Elle lui répondit que c'étaient des roses, et non que c'était du pain, et lorsque son mari lui ordonna d'ouvrir son manteau, il n'y trouva que des roses. C'est le miracle de Sainte Elisabeth de Hongrie.


Saint Etienne


Diding St Etienne

Diacre avec sa dalmatique (chasuble) tenant dans la main droite la palme des martyrs et dans la main gauche des pierres avec lesquelles il fut lapidé

Saint Etienne, premier martyr de la chrétienté, est le patron de la paroisse de Freistroff dont dépendait et dépend toujours Diding.

Etienne ou Stéphane veut dire couronne en grec; en hébreu il signifie règle. Il fut la couronne, c'est-à-dire le chef des martyrs du Nouveau Testament; comme Abel de l'ancien. Il fut encore une règle, c-à-d un exemple aux autres de souffrir pour J.-C. ou bien d'agir et de vivre dans la sincérité ou de prier pour ses ennemis. Stéphane signifierait encore, d'après une autre étymologie, Strenue fans, qui parla avec énergie, comme il apparaît par son discours et par sa belle prédication de la parole de Dieu. Stéphane signifierait aussi : qui parle avec force aux vieilles, Strenue fans anus, parce qu'il parlait avec énergie, avec dignité aux veuves qu'il instruisait et dirigeait d'après la commission qu'il en avait reçue des apôtres, et qui, à la lettre, étaient vieilles. Il est donc couronné comme chef du martyre, règle du souffrir et du bien-vivre, orateur énergique dans sa prédication, riche, et parlant "aulx vieilles" (hip hip hourra) dans ses admirables instructions.
Etienne fut un des sept diacres ordonnés par les apôtres pour exercer le ministère. Source : La légende dorée de Jacques de Vorgine
Strenue fans, qui parla avec énergie, comme il apparaît par son discours et par sa belle prédication de la parole de Dieu. Stéphane signifierait aussi : qui parle avec force aux vieilles, Strenue fans anus, parce qu'il parlait avec énergie, avec dignité aux veuves qu'il instruisait et dirigeait d'après la commission qu'il en avait reçue des apôtres, et qui, à la lettre, étaient vieilles. Il est donc couronné comme chef du martyre, règle du souffrir et du bien-vivre, orateur énergique dans sa prédication, riche, et parlant "aulx vieilles" (hip hip hourra) dans ses admirables instructions.
Etienne fut un des sept diacres ordonnés par les apôtres pour exercer le ministère. Source : La légende dorée de Jacques de Vorgine
LE CHRIST EN CROIX

Diding Le Christ en croix
pour couronner le tout


L'ATTRIBUT PROFESSIONNEL

Bildstock Diding by Solange Carpentier 3
Le commanditaire ou le donateur semble avoir été blasonné... De tout temps l'Homme a eu besoin d'affirmer son identité et se faire reconnaître par les autres. Cette identification personnelle ou de clan s'effectuait à l'aide d'un système emblématique utilisant de nombreuses figures symboliques. Laisser une trace et apposer sa marque !
Les représentations qu'on trouve sur les écus sont très souvent relatives à une symbolique spirituelle, à un fait d'armes, à une situation artisanale, à un métier, à une corporation, etc...

Dans le champ de l'écu figurant sur le bildstock de Diding figure un soc. Quant à sa forme, elle s'approcherait de l'écu français du 13e siècle. Sur la partie supérieure de l'écusson on peut noter deux petites branches, l'une partant vers la gauche et l'autre vers la droite. Si le  commanditaire a voulu afficher son activité sociale, on peut supposer que le donateur désirait marquer son appartenance au monde agricole.

L'écusson est bordé sur sa partie supérieure, où figurent les initiales NDSM (qui pourraient correspondre aux initiales du donateur, soit Nicolas Dalstein Sixti Mayer), par des fleurs de lys stylisés également présentes sur le fût de Hestroff.

L'héraldique étant un art qui se consacre à l'étude du blason et des armoiries, voire une science et un langage, ce blason, dont les couleurs ont été effacées par le temps, n'a pas encore révélé son secret.

Source : http://blasons.free.fr/heraldique/

LES INSTRUMENTS DE LA PASSION DU CHRIST

Le bildstock de Diding représente tout comme celui de Hestroff les instruments de la passion du Christ : échelle, lances, éponge, coq, marteau et tenaille, lanterne, gant du grand prêtre, la tunique, la coupe de boisson amère, le fouet, la croix, la bourse et les écus. Ces instruments feront l'objet d'une étude séparée.

LES INSCRIPTIONS


Diding inscription 1ZU MEHREN
LOB GOTTES
HAT NICOLAS
DALSTEIN
SIXTIMEIER
ZV DIDINGEN
DIS CREVTZ
AVFRICHTEN
LASEN



Nicolas Dalstein, sixte maire de Diding, a fait édifier cette croix  à la gloire de Dieu
Diding inscription 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DIS CREVTZ HAT
JACOB DALSTEIN

SIXTIMEIER VON
DIDINGEN LASEN
AVFRICHTEN SO
FERFALEN WAHR
IM JAHR 1750



Cette croix a été restaurée par Jacques Dalstein, sixte maire de Diding en l'an 1750






Diding inscription 3DIS CREITZ HAN LASEN

AVFRICHTEN DIE KINDER

VON JACOB DALSTEIN

VON DIDINGEN 1781

 

 

Cette croix a été érigée à la demande des enfants

de Jacques Dalstein de Diding, 1781






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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 07:34

Ce jour, 8 avril 2010, paraît enfin, dans les pages de Boulay à Bouzonville du Républicain Lorrain, notre journal local, un compte rendu de la marche du patrimoine qui eut lieu le 6 mars dernier.


On peut relever que près de 70 participants (on peut parler de franc succès) à cette marche ont pu découvrir, outre les témoins de notre passé, les dernières réalisations de la commune au lotissement les Chênes.

Botzing 4avr10 166 Les chênes

Entrée des Chênes

 

 

Dans cet article, nous avons noté avec satisfaction que Madame Jungmann, correspondante locale du RL, a souligné que notre bildstock est en danger ,  que certains sentiers doivent être remis en état, que la Fontaine ronde sera incessamment rénovée.


Pour conclure, Madame Jungmann, nous/vous rappelle que la belle saison n’est pas loin et sera l’occasion de faire d’autres découvertes.

 

 

http://www.republicain-lorrain.fr/fr/permalien/article/2959474/Les-marcheurs-du-patrimoine.html

 

 

 

 


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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 06:48

Billy le Flamand était de retour. S'il avait déjà bien prospecté Hestroff et ses environs, il n'avait encore jamais mis les pieds au Botzing... Même s'il faisait un temps à ne pas mettre un chien dehors, nous l'avons suivi, histoire de découvrir des lieux que nous ne connaissions ni peu ni prou.

Botzing jardins et vieilles vignes

 

Botzing 4avr10 168 GuèsselLa Guèssel

 

Botzing 4avr10 171

Au lieu-dit "Jardins du Botzing" se trouve un petit bois.

 

Botzing 4avr10 176

Jardins du Botzing...

 

Botzing 4avr10 185

Le Fossé du Botzing

 

Botzing 4avr10 180

Vers Retter et Potenterei. En arrière-plan le Hohwald

 

Botzing 4avr10 190

Les Vieilles Vignes

 

Botzing 4avr10 178

Sabé's Haus

 

Botzing 4avr10 194

Botzing 4avr10 202

Botzing 4avr10 204

Botzing 4avr10 211

Botzing 4avr10 213

Botzing 4avr10 219

L'atelier du Péta's Nécklé

 

Botzing 4avr10 218

Route principale. Mairie-école

 

Botzing 4avr10 222

Le Vieux Lavoir

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 00:21
LES INSTRUMENTS DE LA PASSION DU CHRIST

par Solange Carpentier

 


L
a Passion du Christ est l'ensemble des souffrances et des supplices qui ont précédé la mort du Christ.

 

Le coq qui rappelle à Pierre le reniement

Le Roseau et le fouet objet de la scène de flagellation

La tunique sans couture

L'échelle pour dépendre le corps crucifié

La coupe de boisson amère

Le marteau et la tenaille

La bourse contenant les pièces d'argent remises à Judas pour sa trahison

Les dés pour tirer au sort les vêtements

La couronne d'épines



Diding Instruments Passion Christ 4Le coq qui rappelle à Pierre le reniement

 

 

Le vase et l'éponge

 

Il y avait un vase plein de vinaigre. Les soldats  en remplirent une éponge et, l'yant fixé à une branche d'hysope, ils l'approchèrent de la bouche de Jésus. Quand Jésus eut pris le vinaigne, il dit "Tout est accompli". Et, baissant la tête, il rendit l'esprit.

 

Le roseau et le fouet objet de la scène de flagellation

 

 

Le fouet ou flagellum, fouet court se composant de plusieurs lanières de cuir pesantes. 

 

 

Le marteau et la tenaille


 

 

Diding instruments de la Passion du Christ 1 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La couronne d'épines

 

composée de branches flexibles couvertes de longues épines tressées en forme de couronne qui sera enfoncée dans le cuir chevelu.


La tunique sans couture

 

C'est une tunique que la Vierge tissa pour son fils au sortir du maillot qui crut à mesure qu'il grandissait et qu'il conserva jusqu'au jour où elle fut tirée au sort entre les soldats chargés de son exécution, sans que jamais l'usure n'apparût.

 

 

Le calice du prêtre

 

 

 

 

 

 

 

La croix et l'échelleDiding Instruments Passion Christ 2

 

  L'échelle qui servit à dépendre le crucifié

 

 

Les lances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diding instruments Passion Christ 3

 

La bourse contenant les pièces d'or remis à Judas pour sa trahison

 

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 00:00

Au 17e, dans les années vingt, la Lorraine est atteinte par la peste. Dès 1623, Luxembourg condamne la porte de Thionville, ville où on dénombre en 1623 environ 56 décès et en 1624, 60 décès. Gérard Klopp, dans son Histoire de Thionville, rapporte qu’en 1624, un premier cas est noté le 9 juillet 1624 (16 décès avant) et le dernier cas le 19 octobre 1625 (3 décès après). Il y eut donc, entre ces deux dates, 97 décès.

 

Selon une source citée par Gérard Klopp, des capucins wallons, qui s’étaient installés à Thionville en mai 1625, ne purent en sortir jusqu’au mois suivant à cause de la contagion qui régnait alors dans la ville et ce depuis plus d’un an.

 

D’autres épidémies étaient signalées dans la région comme en témoignent les croix de chemin datant de cette époque, dédiées à saint Sébastien et à saint Roch (Ay-sur-Moselle 1624, Koenigsmacker 1625, Hestroff 1625…).

 

Or le bildstock de Hestroff n’est dédié ni à saint Sébastien ni à saint Roch, ni voire saint Antoine, sous la protection desquels la piété rurale se mettait pour obtenir de Dieu la cessation d'un fléau... Idem pour Guiching et Diding...

 

Dans une Guerre de Trente Ans de Philippe Martin, 2002, au sujet des croix des pestiférés, on peut lire : D'autres saints leur furent associés : à Hestroff ce furent Brigitte, Hugo et Nicolas. A partir de la décennie 1630, ces monument se firent plus rares.

 

Force est de constater que tous ces historiens n'ont jamais placé les monuments qu'ils évoquaient dans leur contexte généalogique alors que nous savons maintenant que l'omniprésence de saint Nicolas  tant à Guiching, Diding et Hestroff n'est pas fortuite même si elle n'est pas encore élucidée.

 

On peut encore lire dans le Pays lorrain, volume 82, édité par la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain en 2001,  que la peste apparaissant de nouveau dans la région. ... comme saint Hubert à Evange, comme saint Hugo sur un calvaire édifié par Hugo Dalstein ..?

 

Ce n'est pas Hugo qui est commanditaire du bildstock de Hestroff... C'est Nicolas Dalstein, très probablement son père. Le même Nicolas qui avait déjà fait ériger le monument de Guiching en 1597 ? 

 

Il apparaît aujourd'hui clairement que Nicolas d’Alsten de Diding, le commanditaire ou le donateur, s'est représenté sous la forme de saint Nicolas, son patron, tant à Guiching en 1597, Hestroff en 1625 qu'à Diding en 1630. Sommes-nous en face d'un seul Nicolas ou de deux Nicolas ? Les présences de sainte Marguerite à Guiching et Elisabeth à Diding restent encore une énigme. Par ailleurs, pourquoi à Hestroff, le commanditaire a-t-il préféré l’intercession de St Gilles, réputé pour ses guérisons miraculeuses, plutôt que les saints Sébastien et Roch ou encore Antoine ? Pourquoi, à l'instar de Diding, n'a-t-il pas, à Hestroff, invoqué le patron de la paroisse qui est saint Jean le Baptiste ?

 

Le fils de Nicolas, sixty mayer de Diding, Hugo Dalstein, qui succombera au cours de la Guerre de Trente Ans, a dû se marier à Hestroff au cours de l'année 1625. Il était d'usage que les mariages soient célébrés au sein de la paroisse d'origine de la promise. Cela se pratique encore aujourd'hui dans les milieux traditionnels. Ce qui laisse supposer que son épouse, Brigitte Milly, résidait à Hestroff. Aucun acte, bien entendu, pour confirmer l'appartenance de Brigitte à notre paroisse.

 

Bildstock Hestroff lys stylisé en dessous mainSi nous admettons que 1625 pourrait correspondre à  l'année de mariage de Hugo Dalstein et de Brigitte Milly, représentés par leurs saints respectifs sur le bildstock de Hestroff, pourquoi ne pas voir dans l'érection de notre  monument un somptueux cadeau de mariage plutôt qu'une croix de peste ?

 

Comment interpréter l'enluminure à la fleur de lys...

 l'une des quatre figures les plus populaires ? En 1625  Hestroff appartient à la Lorraine ducale et le lys est devenu depuis le Moyen Age l'emblème de la royauté française.

 

  Nous n'avons pas la réponse. Les historiens non plus.



 

 

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 23:12

Hestroff Maiosbach 1avr2010 217

Hestroff Maiosbach 1avr2010 224

Hestroff Maisbach 1avr2010 235

Hestroff Maisbach 1avr2010 215

 

 

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 12:18

Aujourd'hui Vendredi Saint, Solange Carpentier vous offfre le Plat de la Passion en attendant de vous présenter les instruments de la Passion du Christ figurant sur les Bildstocks de Hestroff et de Diding.

    

Le plat du Saint Sacrement est une production des potiers de Savignies du XVIe siècle qui ferait suite à une commande passée par Anne de Bretagne.
Au bord extérieur est gravée la première lamentation de Jeremie « Ô vous tous qui passez sur ce chemin arrêtez et voyez s'il est une douleur semblable à ma douleur ». A la suite de la citation est inscrit « Pax vobis fait en décembre 1511 ».
Puis viennent 6 scènes de la passion séparées par 6 blasons

http://www.savignies.com/PHOTOSITE/scenes.jpg

 

 

- Le christ en croix avec Marie et St Jean (1)
- La trahison de Judas symbolisée par les 30 deniers encadrés d'une lance et d'un roseau surmontée de l'éponge (2)
- L'arrestation au mont des Oliviers (représentée par la bourse de Judas, la lanterne et l'épée avec laquelle Pierre va trancher l'oreille de Malchus) (3)
- Scène de la flagellation plus le coq qui chante au reniement de pierre (4)
- La crucifixion (échelle, marteau, clous, tenailles et le vase contenant l'eau vinaigrée) (5)
- Tirage au sort de la tunique avec les trois dés

 

http://www.savignies.com/PHOTOSITE/blasonplat.jpg

 

Les écus représentent : le monogramme du Christ (a), l'écu royal de france avec les trois fleurs de Lis (b), les lettres MASSE signifiant peut être la masse d'armes (c), un blason mystérieux (d), blason d'Anne de Bretagne (e), blason du Dauphin (f)

Le fond du plat se décompose ainsi : autour la salutation angélique AVE MARIA dont les lettres sont séparées par 2 blasons reproduits quatre fois: l'un avec une seule fleur de lys, l'autre représentant un K (Karolus?) ou Fr (Franciscus). Le motif central, le plus important, représente le monogramme IHS Jesus hominun salvator, c'est l'hostie sacrée. Le culte du Saint Sacrement était très fort à Savignies puisque les potiers étaient sous son patronnage.

 

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 00:00

Le Bildstock de Hestroff

Le bildstock de Hestroff

par Gérard Gabet


Expression de la foi vive de ceux qui nous ont précédés, les croix de pierre sculptées constituent une richesse artistique de notre région. Ce patrimoine original, dont il faut garder le souvenir et assumer la préservation matérielle, est l'expression d'un art populaire vivace qui a pris naissance au XV° siècle, et a perduré sous des formes assez fidèles jusqu'au XIX° siècle.

 

Bildstock 16mar2010 153  

 

Le fût trapézoïdal est orné des instruments de la Passion du Christ. Le côté droit montre le fouet et la colonne de la flagellation, un pot à parfums et un entrelacement de lances. L'arrière montre un sabre, une carafe, le marteau et la tenaille. Le côté gauche a dans sa partie inférieure une bourse qui ne peut être que celle de Judas, encadrée de 25 pièces de monnaie, surmontée d'un roseau, d'une tunique, de la croix et de l'échelle. L'avant du fût n'a que la couronne d'épines sculptée sur le bas.

 

Bildstock-16mar2010-Alsten-Mill-2.jpg

 

Sur le haut de cette même face un anneau sculpté maintient un écusson sur le haut duquel sont inscrits les noms des donateurs: ALSTEN-MILL, alors que le reste est lisse. Au-dessous un écriteau permet de lire:

 

Bildstock-16mar2010-165-2.jpg

GOTT ZV LOB

VND EREN ALE

PASSANTEN

ZUR ANDACHT

HAT HUGO

ALSTEN UND

BRIGITTA MILL

EHELEVT DIS

CREVTZ ERBAUT

 

 

Hugo d'Alsten et Brigitte Milly , son épouse, ont construit cette croix à la gloire et par amour de Dieu et pour le recueillement de tous les passants

 

1625


 

Bildstock 15mar2010 CIMG0122L'édicule comporte quatre niches globalement rondes avec cependant le sommet de l'arc creusé dans un concept flamboyant. Leurs bases sont interrompues en deux endroits, créant trois segments. Les extérieurs supportent les piédroits et le centre est destiné au saint. Le nom du saint est gravé sur le haut de la niche, ce qui est précieux ici, car l'iconographie est originale.

Bildstock 15mar2010 CIMG0123
















Dans la niche avant, Saint Nicolas, avec un manteau aux pans ondulés, tient la crosse de la main gauche. Les trois enfants se tiennent par la main comme s'ils dansaient de joie dans le cuvier.

 

 

 

Bildstock 16mar2010 152 St Nicolas

  Saint Nicolas

 

Sans l'inscription « S BRIGITTA » il aurait été difficile d'affirmer que la sainte agenouillée, un chapelet à la main devant un petit autel sur lequel est dressé le Christ en croix est la patronne de la fondatrice. Sainte Brigitte était invoquée au Moyen Age lors des épizooties.

 

Bildstock-16mar2010-Ste-Brigitte.jpg

  Sainte Brigitte


A gauche, Saint Hugo, patron du fondateur tient une église. Il s'agit, en peinture, d'une représentation classique pour dire que Hugo a été certainement un généreux donateur de l’église de Hestroff. Il n'est pas certain que l'on puisse transposer cette notion au bildstock et il n'existe aucun indice dans l'inscription du monument.

 

Bildstock-16mar2010-St-Hugo-2.jpg

  Saint Hugo


Au revers et au-dessous de l'inscription « S AEGIDIUS » on voit une biche devant saint Gilles qui a le milieu de son corps transpercé par une flèche. Gilles, l'un des quatorze saints auxiliaires s'était retiré dans la forêt pour y mener une vie d'ascète. Alors qu'il souffrait de l'acidité qui ulcérait son estomac, il vit venir à lui une biche qui se laissa traire pour le soulager. Le saint fut blessé par une flèche tirée par le roi wisigoth Wamba qui chassait et voulait atteindre l'animal venu se réfugier près de l'ermite. Lorsque Gilles mourut vers 721, le roi, par repentance, construisit sur son tombeau, le monastère qui devint étape des pélerins venant d'Arles pour rejoindre Compostelle.

 

 Bildstock-16mar2010-St-Gilles.jpg

  Saint Gilles


Le monument est à comparer à celui de Volmerange-les-Mines par la forme des niches et les inscriptions et à celui de Diding par le thème du fût et le drapé des personnages. Les dates de construction ne sont de plus pas très éloignées: respectivement 1622 et 1630.


 

Gérard Gabet rappelle avoir tiré ce descriptif du livre de Guy Blaise « Les Bildstocks, des chefs-d'oeuvres inconnus »

Analyse des monuments du pays thionvillois. Editions Serpenoise 2001 ISBN 2.87692.510.9

 

   

Cadre historique

 

L'année 1621 est caractérisée par une recrudescence de la peste dans le pays messin. L'épidémie se propagea dès 1623 à toute la Lorraine et gagna le Luxembourg. La maladie parut s'apaiser au cours de l'année 1626. Il semble bien que l'érection du bildstock de Hestroff en 1625 soit consécutive à la détresse de la population qui implorait la clémence du ciel.

Le bacille « pasteurella pestis » n'a été découvert qu'en 1894 par Yersin. Il résiste si bien au froid qu'il peut passer l'hiver dans des cadavres ou des déjections d'insectes. Les rongeurs, chats et souris, y sont particulièrement sensibles. L'agent vecteur est la puce qui va transporter le bacille de rat en rat et peut aller piquer l'homme. Cette maladie a ressurgi au XIX° siècle à partir de la province chinoise de Yunan. De nos jours des foyers de rongeurs infectés subsistent comme à Madagascar, avec quelques cas isolés atteignant l'homme.

La guerre de 30 ans (1618-1648) a ravagé tout le Saint Empire romain germanique et en particulier la Lorraine avec un décalage de 1631 à 1661 et a entraîné une baisse de la population d'environ 70% dans le pays de Nied. Beaucoup de villages ont disparu à cette époque. Il est à noter que 90% des bildstocks sont datés d'avant la guerre de 30 ans.

 

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  • : Hestroff, village de la Moselle francique
  • : Hestroff avant, pendant, après, de 1680 à 1789, 1939-45, 2009, 2010, 2011. Ses habitants, son histoire, sa généalogie, son actualité. Histoire et généalogie pays de Nied, Metz, Moselle
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