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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 00:00

Le 16 mars 1760, le roi nomme Mme Charlotte-Eugénie de Choiseul-Stainville, chanoinesse de Remiremont, au titre d'abbesse de Saint-Pierre. Cette dame était alors âgée de trente-six ans et appartenait à une illustre famille. La veille de la Toussaint, elle fut installée et reçut le couvre-chef des mains de Madame de Koppenstein, dame ancienne, en présence de Monseigneur Antoine de Choiseul-Beaupré, évêque et comte de Châlons, prélat officiant, de Monseigneur Charles de Choiseul-Stainville, archevêque d'Alby, abbé commendataire de Saint-Arnould, grand prévôt de Remiremont, et de MM. le comte d'Hunolstein et le marquis de Trestondan, témoins chevaliers.

 

Metz 28mai2011 345Cathédrale Ste Etienne de Metz

 

 

Puis eut lieu la cérémonie religieuse à laquelle assistaient une foule de personnes de distinction. On y voyait M. d'Hunolstein, premier chevalier, précéder Mme de Choiseul et porter sa crosse abbatiale, tandis que le second chevalier, M. de Trestondan, marchait immédiatement derrière elle.

 

"Il y eut ensuite un dîner de quarante couverts, des plus brillants... la fête dura tout le jour et, le soir, elle fut décorée d'illuminations et d'un beau feu d'artifice, dans lequel on lisait les voeux que nous faisions pour Mme de Choiseul, notre illustre abbesse".

 

Le 12 mai 1760 le roi accorda à l'abbesse de Saint-Pierre l'autorisation de solliciter en cour de Rome l'extinction du titre de celle de Sainte-Marie et la réunion des biens en dépendant à celle de Saint-Pierre, par un brevet signé Louis et contre-signé le maréchal duc de Belle-Isle :

Sa Majesté ayant toujours accordé à la haute noblesse de son royaume sa protection particulière et voulant lui en donner de nouvelles marques en lui conservant les secours qui lui sont destinés.... elle aurait jugé que la réunion de ces deux abbayes formerait un établissement plus solide en faveur des filles de qualité, qui ne sont appelées qu'à la vie commune et non à l'état parfait de religieuses.

 

Le principe religieux était décidément absorbé par l'institution nobiliaire.


 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 19:48

Du Nord au Sud, d'Est en Ouest...

 

 

 

 

 

La nostra canzone preferita : O Bella Ciao Ciao Ciao, le chant des partisans jusqu'en Iran...

 

 

La classique sur http://www.chambre-claire.com/PAROLES/Bella-Ciao.htm, dédiée à nos premières amies italo-bruxelloises lors d'un mémorable match foot entre nanas au parc Josaphat de  Bruxelles-Schaerbeek : Rita, Annamaria et  ♥Agata-Tina
Bella ciao

Una mattina mi son svegliata
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
Una mattina mi son svegliata
Eo ho trovato l'invasor

O partigiano porta mi via
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
O partigiano porta mi via
Che mi sento di morir

E se io muoio da partigiano
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir

Mi seppellirai lassu in montagna
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
Mi seppellirai lassu in montagna
Sotto l'ombra di un bel fior

Cosi le genti che passeranno
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
Cosi le genti che passeranno
Mi diranno che bel fior

E questo é il fiore del partigiano
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
E questo é il fiore del partigiano
Morto per la libertà

 


 


 

 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 00:00

Les Dames de Saint-Pierre et Sainte-Marie de Metz délogées

 

Le fait saillant de la vie des deux monastères de Saint-Pierre et de Sainte-Marie, celui qui donne à leur histoire tout son cachet, consiste dans la prétention manifestée par les religieuses de s'ériger en chanoinesses, de se soustraire à l'autorité de l'ordinaire, c'est-à-dire de l'évêque de metz, et de ne relever que du saint-siège sous le rapport spirituel; prétentions qui, combattues avec énergie, mais soutenues avec une infatigable ténacité, donnèrent lieu à de singulières péripéties.

 

En 1667, un arrêt du parlement commença à porter atteinte à l'indépendance des dames. Il leur ordonnait, comme à toutes les maisons religieuses de la ville, de mettre  "entre les mains de l'ordinaire la déclaration de leurs revenus, charges et réparations"

 

Un an plus tard, c'était à un bien plus grand péril encore qu'elles voyaient exposé leur plus cher privilège. M. d'Aubusson de la Feuillade, évêque de Metz, résolut de vaindre la résistance que les monastères de femmes opposaient à son autorité et se mit en mesure d'employer contre eux tous les moyens que pouvait lui présenter la légalité. Mais les portes restant closes, de la Feuillade ne put faire sa visite à Sainte-Marie que le 29 décembre 1669 et à Saint-Pierre le 6 janvier 1670. On lui refusa néanmoins la représentation des statuts et des règlements, l'abbesse Françoise d'Haraucourt étant soutenue par le nonce du Pape et le duc Charles de Lorraine.

 

Rappelons que les dames pouvaient sortir et recevoir comme elles l'entendaient avec permission de l'abbesse. Elles pouvaient découcher et recevoir des personnes de leur famille à coucher dans leurs maisons. Il leur était permis d'aller au bal, à la comédie, au spectacle. Seulement au bal, elles s'abstenaient de danser, par bienséance. Elles s'étaient néanmoins éloignées de l'austère règle de saint Benoît; ce que voulait combattre énergiquement les évêques de Metz.

 

C'est le cardinal de Bissy qui sentit le mal. Il ordonna que maison soit fermée à huit heures, il supprima les visites d'hommes sans permission, défendit les bals, la comédie, la location des maisons et interdit aux dames de découcher et de recevoir à coucher chez elles des hommes même de leur famille.  Bien entendu, ces dames protestèrent mais durent s'y soumettre.

 

En 1727, le roi, qui, par son extrême tolérance, s'était créé des devoirs particuliers vis-à-vis des deux abbayes, sous le rapport du maintien du bon ordre, jugea à propos de faire visiter les deux abbayes par le doyen de la cathédrale. En 1739, Monseigneur de Saint-Simon, obtient un arrêt du conseil d'Etat qui ordonnait "que dans un délai de deux mois les dames de Sainte-marie et Saint-Pierre auront justifié des actes en vertu desquels elles se prétendent exemptes de la juridication de l'ordinaire, faute de quoi l'évêque exercera toute juridiction spirituelle sur les deux abbayes".

 

En 1743, l'abbesse de Saint-Pierre s'intitulait, en un acte authenthique, "abbesse du chapitre royal de Saint-Pierre-aux-Dames, chanoinesses de Metz, en son hôtel abbatial, sis rue des Moulins, paroisse Saint-Victor". La guerre des deux abbayes et de l'évêché était terminée. Les dames, abritées par la protection royale continuèrent à vivre sans bruit.

 

Leurs possessions furent modifiées en 1754 par l'ouverture de la rue des Jardins - du cimetière de Saint-Gorgon jusqu'au pont Saint-Georges - mais elles furent indemnisées du terrain qui leur fut enlevé.

 

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 11:49

Saint Pierre aux Dames de Metz

 

Les mémoires de l'Académie Impériale de Metz, 1862-1863, dans sa notice d'anciennes abbayes, rapportent comment est née l'abbaye Saint-Louis suite à la nomination de Madame de Choiseul comme abbesse de Saint-Pierre aux Dames, forte personnalité comme toutes les abbesses l'ayant précédée.

 

Le grand changement politique produit en 1552, devait avoir pour un bon nombre des établissements religieux de la ville des conséquences fâcheuses. Les travaux du siège et l'extension des fortifications en avaient déjà jeté beaucoup par terre; la construction de la citadelle, décidées dès 1556, mais exécutée seulement à partir de 1561, devait amener la destruction de quelques autres; les abbayes de Saint-Pierre et de Sainte-Marie furent du nombre.

 

Un document du 11 avril 1561 indique que "pareillement convient desloger pour la citadelle l'abbaye de Saint-Pierre qui est une religion de femmes qui pourra être commodement logée au Saint-Anthoine, avec quelques maisons voisines qui dépendent de Saint-Anthoine du Pont, où logeait par cy devant les frères baudes qui furent chassés par jugement donné contre eux, et pourra le commandeur être accomodé en une aultre maison que l'on achètera pour recevoir ses grains et revenus, parce que le dit commandeur n'y entretient aucun religieux, ains seulement un locatif pour recevoir son dit revenu...".


Parallèlement : "faut aussi desloger l'abbaye de Sainte-Marie du même ordre, et les abbesses sont soeurs, l'une ayant regrès sur l'autre, qui est Saint-Pierre sur Sainte-Marie, et sont de la maisson d'Haussonville, laquelle abbaye pourra estre logée au petit Saint-Jean qui est des Rhodien ou bien à Saint-Simon, etc..."

 

Le gouverneur de l'époque et le président de Metz se mirent à l'oeuvre avec la résolution de donner à l'abbaye de Saint-Pierre "tout ce qui dépend de la commanderie de Saint-Antoine, même la maison qui est au derrière répondant sur la rue Chèvremont avec la grande maison du sieur de la Grandfaux, située sur la rivière de Moselle, joignant la dite maison de la commanderie avec la maison qui a appartenu à défunt sieur Gaspard de Heu, seigneur de Buy, joignant de l'autre côté à la dite commanderie."

 

Pour reloger l'abbaye de Sainte-Marie, de prendre "les églises et maisons de la commanderie du petit Saint-Jean, places au bout de la place de Chambre, avec la maison où pend pour enseigne Notre-Dame, appartenant à l'abbé d'Orval, joignant par derrière à la dite commanderie et située à la Pierre-Hardie, et deux petites maisons... situées en la place de Chambre, du côté de la Moselle."

 

D'après cette résolution, les religieux de Saint-Jean devaient avoir la Maison de Bourgogne, située derrière l'église Sainte-Ségolène, ayant son entrée sur la rue des Carmes. On procéda aux journées amiables nécessaires pour accommoder tant bien que mal les nombreuses volontés intéressées à la réalisation de ce projet.

 

Bien entendu, les protestations abondèrent. Celle de Mme Anne de Haussonville, produite le 4 septembre 1562, ne fut ni la moins digne ni la moins ferme.

 

Le 19 janvier 1563, Mme Blanche de Haussonville comparut à son tour, mais elle ne manifesta pas de résistance comme le fait sa soeur. Celle-ci n'avait pas du reste épuisé les formes de ses protestations. Le 25 janvier 1564, avant de quitter le monastère, elle les renouvela avec plus de vigueur que jamais, en réclamant toujours, au nom de "son souverain" le duc de Lorraine dont "les droits étaient violés". Le 16 février suivant, les dames de Sainte-Marie furent installées dans leur nouvelle demeure, et Blanche de Haussonville, en déposant entre les mains du gouverneur une protestation contre le changement de lieux qui lui était imposé, ne fit de réserves qu'au sujet de la fidèle exécution des promesses qui lui avaient été faites.

 

Même après le relogement, excitée par la Cour de Lorraine, Anne de Haussonville renouvela encore ses protestations avant d'en arriver à un arrangement à l'amiable.

 

Les dispositions provisoires adoptées par l'autorité française prirent un caractère définitif et le roi, ayant obtenu un accord général parmi les parties intéressées, donna, en mars 1569, des lettres patentes par lesquelles il donnait confirmation à l'abbaye Saint-Pierre de tous ses droits, privilèges et immunités, et lui assurait la possession perpétuelle des maisons et de la chapelle de la Commanderie de Saint-Antoine.

 

De part et d'autre, on se mit à l'oeuvre pour aménager les nouvelles maisons de manière à les rendre d'une habitation commode, conformément aux habitudes des deux abbayes, et elles ne tardèrent pas à voir changer leur aspect.

 

L'église de Saint-Pierre fut l'objet d'une construction nouvelle. Elle était terminée le 8 juin 1579, et ce jour-là, recevait une consécration solennelle. Outre les autels consacrés aux saints Pierre et Paul, Antoine, Valdrée, Pancrace et Aubin, deux autres autels, l'un sous l'invocation de sainte Agnès, l'autre de saint Jean-Baptiste. L'autel dédié à sainte Agnès, patronne des pucelles,  le fut en l'honneur du prieuré de la Vignotte qui appartenait à l'abbaye de Freistroff...

 

 

Source :  Mémoires de l'Académie nationale de Metz

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 00:00

granderegioncarte-Hestroff.jpg

Hestroff, au coeur de la Grande Région

 

 

Concept flou pour beaucoup la Grande Région ? Peut-être plus pour longtemps...

 

Renforcement de la coopération transfrontalière, réalisation de projets locaux et régionaux sont à l'ordre du jour.

 

Le président du Conseil Général de la Moselle veut donner corps à cette Grande Région en marquant le territoire par de grands panneaux, histoire de développer un sentiment d'appartenance au-delà de nos étroites frontières. 

 

Pour rappel :  La Grande Région,  qui regroupe la Com­mu­nauté ger­ma­no­phone de Bel­gique, la Lor­raine, le Luxem­bourg, le Rhénanie-Palatinat,  la Sarre et la Wal­lo­nie a depuis janvier 2011, et ce pour deux ans, pour pré­sident Jean-Pierre Mas­se­ret, pré­sident de région lor­raine col­lé­gia­le­ment avec le nouveau pré­fet de région, Chris­tian Gal­liard de Laver­née, et les pré­si­dents de conseils géné­raux.

 

 

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http://www.lesfrontaliers.lu/edito-6303-grande-region-avancer-ensemble.html

http://www.ami-hebdo.com/moselle/2011/01/05/nouvelle-annee-nouveau-prefet/



 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 23:45

Metz 14dec2010 158

Le 3 février dernier, nous avons appris par voie de presse écrite et journal télévisé France3-Lorraine que la fausse manoeuvre d'un chauffeur-livreur avait créé la consternation à Metz.

 

La statue de Louis IX s'était écrasée de tout son poids sur le pavé.

 

Heureusement, il ne s'agissait pas de l'original bien à l'abri aux Musées de la Cour d'Or.

 

Nous avons pu lire aussi dans le Républicain lorrain que cette statue avait été dégagée en 1980 de la maison à laquelle elle était autrefois adossée pour la rendre plus visible.

 

En attendant qu'une reproduction soit commandée et financée par l'assureur du malheureux chauffeur,  voici Saint-Louis tel que nous l'avions pérennisé lors d'un R-V au petit matin en décembre dernier avant d'aller prendre notre petit-dèj,  juste en face, puis faire un petit tour au marché de Noël.

 

 

Saint-Louis le 14 décembre 2010 à 8h55

Metz 14dec2010 157Metz 14dec2010 159Metz 14dec2010 161

Metz 14dec2010 162Metz 14dec2010 167

 

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http://www.hestroff.com/article-la-place-saint-louis-de-metz-53902051.html

http://www.republicain-lorrain.fr/fr/permalien/article/4560596/Saint-Louis-en-mille-morceaux.html

http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-video=000216893_CAPP_MetzLastatuedeSaintLouisdcapite_020220111155_F3


 


 


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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 20:50

François nous en a fait une belle démontrastion...

 


 
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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 13:18

La preuve !

 

 


 
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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 12:34

Nos trois doyens ont apprécié le Montepulciano mais réagi différemment à ses effluves.

 

L'aîné des trois, Robert, a donné quelques soucis à sa bru. Il voulait certainement oublier le chagrin d'avoir dû abandonner son tango corse seul sur un lit d'hosto. Camille a dû succomber à un coup de pompe. Il a filé à l'anglaise et nous a donné quelques vapeurs. Mais heureusement le Montepulciano a redonné un coup de jeunesse à François.

 

Si François noch naïcht ferguèst... nostra culpa ! Nous l'avions oublié dans notre chapitre tendresse.

 

Ce tango est donc dédié à nos trois hyper sympas doyens et à celui qui ne voulait le rater sous aucun prétexte, Hubert à qui nous souhaitons un prompt rétablissement, pris en otage par les infirmières.

 


 

 


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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 16:16

Tequila, orchestre de variété de Metz.

 

Ils sont cinq ! Cathy la chanteuse, Enrico l'animateur-chanteur, Edgar le batteur, Christophe le tempo, Marco l'homme-orchestre ... Quoi de mieux pour une soirée réussie !

 

C'est la 2e fois que ce groupe passe à Hestroff. Merci à l'Amicale des Moulins à Vent et son dernier trésorier, Michael Kadi. 

 

 


 

 

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http://www.orchestre-tequila.fr/Videos.php

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  • : Hestroff, village de la Moselle francique
  • : Hestroff avant, pendant, après, de 1680 à 1789, 1939-45, 2009, 2010, 2011. Ses habitants, son histoire, sa généalogie, son actualité. Histoire et généalogie pays de Nied, Metz, Moselle
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