Qui à Hestroff connaît Sainte Oranne ?
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A voir ou à revoir le site de Überherrn dont dépend Bérus ainsi que le Teufelsburg et tout ce que vous désirez savoir sur la chapelle Ste-Oranne par François Melcion.
Qui à Hestroff connaît Sainte Oranne ?
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A voir ou à revoir le site de Überherrn dont dépend Bérus ainsi que le Teufelsburg et tout ce que vous désirez savoir sur la chapelle Ste-Oranne par François Melcion.
La nouvelle frontière décidée en 1815 amputa l'ancienne seigneurie de Bérus, par rapport à sa situation de 1741, des localités de Bedersdorff, d'Ittersdorf, Ihn, Alfortweiller, Bisten, Merzdorff, Koerlingen, Welflingen (Völflingen ?), Niedweillingen qui devinrent prussiennes, tandis que Merten, Berviller, Rémering, Tromborn, Villing, Leiding, Châteaurouge, Brettnach, Teterchen restèrent françaises.
Entretemps l'Union européenne s'est créée. Après suppression des frontières physiques au sein de l'union, la paix est revenue.
Le vieux chemin des frontières reliant Berviller la Française à Bérus l'Allemande est depuis jalonné des signes d'amitié qui n'auraient jamais dû disparaître.
La ligne tracée en 1815 entre la France et l'Allemagne est aujourd'hui matérialisée par la Borne de la Voie Ouverte, posée le 28 juillet 2000.
Le vieux chemin des frontières entre Berviller et Bérus vous offrira un joli coup d'oeil sur l'antenne d'Europe1, vous donnera envie de découvrir la
Chapelle Sainte Oranne, lieu de pélerinage pour les deux flancs de l'éperon rocheux sur lequel Bérus est perché.
Tout en vous approchant de Bérus, l'amitié franco-allemande prend forme avec un monument érigé en 1970 aux pieds duquel vous aurez le loisir de contempler l'étendue de l'ancienne seigneurie tant du côté lorrain que du côté sarrois.
La vallée de la Sarre avec Sarrelouis
Bérus avec en arrière-plan certainement Völklingen
Berviller et Rémering en Lorraine
Carling en Moselle reconnaissable par sa plate-forme chimique
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Pour en savoir davantage sur le chemin de la frontière branchez-vous sur Berviller, mon beau village
Comme nous avons pu le constater sur base d'écrits antérieurs à la Révolution française, la seigneurie de Bérus appartenait à la Lorraine elle-même devenue française dans sa totalité à la mort de Stanislas Leszczyński en 1766.
Or, les avantages géographiques de la partie moyenne du cours de la Sarre qui délimitait cette seigneurie, noeud de relations et centre d'influence, s'étaient affirmés dès le 14e. C'est là que se posera la question de frontière, d'abord pour le duché de Lorraine, puis pour le royaume de France.
© ADM57
Parmi les 3 anciennes divisions du duché de Lorraine, bailliages de Nancy, de Vosge et d'Allemagne (dont nous faisions partie), le dernier avait son siège dans la vallée de la Sarre à Vaudrevange (Wallergangen im Saar). C'était à Wallerfangen qu'en 1667 Charles de Bretagne assigna en justice certains laboureurs de Hestroff.
Louis XIV préféra fonder à 3 km de distance de Vaudrevange, qui avait été presque entièrement ruiné par les Suédois en 1634, une ville nouvelle : Sarrelouis.
Désormais, au centre des relations qui se croisaient en ce lieu, le royaume de France se substituait au duché de Lorraine.
En 1661, après la conclusion du traité des Pyrénées avec l'Espagne, il s'agissait pour Louis XIV de régler les rapports entre la France et Charles IV, duc de Lorraine. La rançon de son rétablissement dans son duché fut la cession de la route qui, par Verdun et Metz, menait en Alsace. Le royaume de France, du même coup, prenait pied à l'autre extrémité de l'arc décrit par la Sarre en se réservant aussi le vieux bourg de Fremersdorf, près du confluent de la Nied, tout en ayant annexé Sierck et des localités qui en dépendaient juridiquement (dont Hestroff).
Par la suite, une série de conventions ou de traités permit de consolider cette frontière à toute la rive gauche de la Sarre, limite naturelle. Mais cette oeuvre de régularisation n'était pas terminée au moment de la Révolution française. La constitution de la frontière à la date du 1er janvier 1792, que devaient évoquer les négociateurs de 1814, était encore provisoire.
La Convention nationale de 1792 appelait à l'indépendance les sujets des princes au voisinage de nos frontières. Le département de la Moselle fraîchement formé était divisé en districts dont celui de Sarrelouis dont fit partie Hestroff.
Jusqu'en 1814, quasiment sans arrêt, les armées françaises vont combattre en Europe et y semer les idées révolutionnaires nées en 1789. Mais l'Empire succombera sous les coups de la coalition européenne. Napoléon abdique. Une partie de la France est livrée à l'occupation étrangère. Louis XVIII, frère de Louis XVI, prend le pouvoir et signera la paix le 30 mai 1814. Ce traité dit de Paris n'aura qu'une existence éphémère mais capital et douloureux pour la Moselle, car il n'était plus question d'une limitation de la France soit par le Rhin, soit par la Sarre, l'art. 3, § 3 prévoyant une nouvelle démarcation par une ligne à tirer depuis Perle jusqu'à Fremesdorf. Ce qui eut comme effet d'enlever 18 communes au canton de Sierck et nous rejetait à une vingtaine de km en arrière de la frontière convenue avec l'électeur de Trèves. Tout cela pour garder Sarrebruck que nous perdrons lors du 2e traité de Paris en 1815 suite à Waterloo qui vint ranimer des convoitises toujours vivaces.
Concession supplémentaire fut faite le 30 novembre 1815. L'Autriche cédait à la Prusse, sur la rive gauche du Rhin, les territoires encore réservés précédemment : soit Saarburg, Merzig, Wadern, Tholey, partie du canton de Lebach, Ottweiler, Saint-Wendel, etc.
Art. 1, § 1, De Perle, la ligne de démarcation passera par Laundorf, Wallwich (Waldwiese), Schesdorf (Schwerdorf), Niederweiling, Pellweiller (Berweiler), tous ces endroits restant avec leurs banlieues à la France, jusqu'à Houvre (La Houve), et suivra de là les anciennes limites du pays de Sarrebruck, en laissant Sarrelouis et le cours de la Sarre avec les endroits sortis à la droite de la ligne ci-dessus désignée et leurs banlieues hors des limites françaises...
Thionville échappa aux convoitises de la Prusse (nous aussi) mais on prenait à la France, outre le pays de Sarrebruck, la place forte de Sarrelouis avec la plus grande partie de son canton (18 communes), le canton de Relling (Rehlingen), 34 communes; plus une commune du canton de Sierck et trois de celui de Bouzonville.
Source : La frontière de la Sarre d'après les traités de 1814 et 1815 de Paul Vidal de la Blache, an 1919, sur Persée
Berus Überherrn, village pittoresque perché sur un éperon calcaire qui domine la vallée moyenne de la Sarre, était longtemps inclus dans le bailliage d'Allemagne sous l'Ancien Régime. En 1815, le village devient prussien.
Gemeindehaus Berus - 14 janvier 2011
En 1572, la seigneurie de Bérus appartenait au duc de Lorraine et à Anne, comtesse d'Inspruck; elle comprenait la ville de Bérus, renfermant 36 feux, et les villages de Berweiller (Berviller), 19 feux; Reimering (Rémering), 14; Tromborn, 12; Merten, 21; Itterstoff (Ittersdorf), 9; Bedestorff (Bedesdorf), 3, Leiding, 6; Châteaurouge, 12; Willing (Villing), 5; Loignon, 18, Vaudreching, 38; Holling, 8; Betting, 19; Brettenach (Brettnach), 16, Tetterchien (Teterchen), 35.
Berviller-sur-Moselle, 14 janvier 2011
Rémering - 5 janvier 2011
Tromborn là-haut sur sa montagne, 2 janvier 2011 (Velving en contre-bas)
Merten, 5 janvier 2011
Châteaurouge, 2 janvier 2011
Villing, 5 janvier 2011
Brettnach, 2 janvier 2011
Teterchen, 2 janvier 2011
En 1741, mourut la dernière comtesse d'Inspruck, dame de Bérus. Cette seigneurie ne s'était pas dépeuplée, malgré les guerres élevées entre les Suédois, les Français et les Lorrains. La ville de Bérus renfermait encore 36 feux; Altfortweiler, 30 feux; Bisten, 18, Berweiler, 19; Reimeringen, 14; Tromborn, 12; Leydingen, 6; Ihn, 18; Merten, 21; Bibling, 15; Merzdorff, 9, Bedersorff, 3; Koerlingen, 3; Schrecklingen, 3, Welflingen, 5; Châteaurouge, 12; Oberdoff et Odenhoffen, 6; Weistroff, 3; Willingen, 5; Heiningen, 4; Guerstlingen, 9; Niedweillingen, 4; Busendorff (Bouzonville), 50; Waudreching, 38; Alzing, 7; Brettnach, 16; Edlingen, 9; Hollingen, 8; Betting, 19, Tetterchien, 35.
Dans ces dernières localités, notamment à Bouzonville, les seigneurs de Bérus partageaient leurs droits féodaux avec d'autres personnes.
Les droits de haute justice et de justice foncière, exercés sur les bourgeois de Bérus et sur les habitants des villages ressortissant de la seigneurie, consistaient en banalités de four, de moulin, de péages au pont à Merten, de corvées pour les labeurs, les moissons, de charroi pour le vin de Sierck, le bois des forêts, le transport des lettres; de chariots en cas de guerre; de guet au château de Bérus; de fourniture d'échelles pour les exécutions.
Source : Bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle
Berus, autrement Beau-rain ou Berain, dixit Dom Calmet, est situé sur une montagne à une lieue de Sarlouis (Sarrelouis ou Saarlouis) et à deux de Bouzonville. Dom Calmet, rappela aussi que Bérus, où on pouvait voir des restes d'un beau et ancien château occupé par un fermier (18e) était desservi par les religieux prémontrés de Vargatz (Wadgassen).
Sur le territoire de Bérus est situé l'hermitage dédié à saint Aurant ou Auran, qui vint, dit-on, d'Ecosse en ces pays-ci, pour y vivre inconnu et en solitude. Son hermitage est fort fréquenté par les peuples des environs.
En 1248, le duc Mathieu II donna Bérus et Dalhem (Dalem) à la duchesse Catherine, sa femme, en échange de Guemondes ou Sarguemines (Sarreguemines), qui était du propre héritage de cette princesse, pour en jouir paisiblement après le décès dudit duc.
En 1452, le 5 octobre, Antoine, comte de Vaudémont, maria sa fille aînée Marguerite à Antoine, sire de Croy et de Renti, et lui donna en mariage la somme de dix mille vieux florins d'or du Rhin, pour une fois, et ledit seigneur de Croy lui donna pour douaire, au cas qu'elle lui survécut, une rente de mille francs par an, avec le château de Beaurain, ou sa maison séante en la ville de Chiévre.
En 1543, le duc Antoine acquit Châtel-sur-Moselle et Bainville-aux-Miroirs, de Valentin, comte d'Isembourg, en lui cédant en échange Vaudrevange et Belrain ou Bérus dans la Lorraine Allemande. Ces deux lieux sont rentrés dans le domaine du duc de Lorraine.
En 1463, Jean, comte de Nassau-Sarbruche (Sarrebruck), consent que le duc de Lorraine reprenne possession du château et ville de Bérus, engagés audit duc pour sûreté de la prévôté de Commercy, en lui payant encore six cens florins, dont Jacob d'Haraucourt, Jean de Wisse, Jacob d'Eisels et Balthazar de Hedesel furent cautions.
L'ancienne maison de Bérus ou Bérain portait d'azur, deux, trois lions d'argent, couronnés; armés et lampassés d'or. Dès l'an 1199, Gérard de Belrain signa au traité de paix entre Thiébaut, comte de Luxembourg et Philippe, comte de Namur.
Source : Notice sur la Lorraine, tome 1, par Dom Calmet
BOULAY ou BOULA ou BOLCHEN.
Boulay ou Boula, prévôté appartenant à la Lorraine, située dans la Lorraine Allemande, diocèse de Metz, entre la Niède et la Sàre, entre Metz et Sare-Louis, à la gauche d'un ruisseau appelé Kalsbach, que la Niède reçoit par sa droite, à une demi-lieue de là; Boulay est à trois lieues de Bouzonville, de Sare-Louis et de Saint-Avold, et à six de Metz. Il y a avec le bailliage, recette des finances, hôtel-de-ville, une paroisse dans laquelle il y a une primacerie.
Boulay, vue de Charleville-sous-Bois - printemps 2009
Boulay a été autrefois possédée par des seigneurs fort puissants, qui ont fait la guerre à la ville de Metz. Robert de Lorraine, fils du duc Simon 1er, épousa vers l'an 1136, Demonde, fille et héritière d'Oalde, comte de Boulay.
On trouve plusieurs lettres de reprises de Boulay faites par les comtes de Chiny, pour ce qu'ils tenaient du duc de Bar à Boulay. La première de ces lettres est de l'an 1216. Le duc Simon 1er qui est mort en 1139, gagna une grande bataille contre les Messins, dans la plaine de Boulay.
En 1386, le seigneur de Boulay, avec les seigneurs Gérard de Blankenheim, le duc de Julliers et le comte de Nassau, défièrent la ville de Metz, et mirent le feu à une grande partie du pays Messin. Après leur retraite, ceux de Metz à leur tour, allèrent faire le dégât autour de Boulay.
En 1387, les Messins se rendirent encore devant Boulay jusqu'à trois fois, sans y rien faire de mémorable, sinon qu'ils y tirèrent plusieurs coups d'artillerie et de bombardes; mais ceux de Boulay leur prirent quinze lances de Soudoyeurs, et entr'autres Bertrand de Varize.
En 1402, le sire de Boulay, accompagné de quelques seigneurs de Metz et de quelques soldats Lorrains, chassa des environs de Metz, certains pillards qui ravageaient les campagnes; il les prit tous et ne perdit que très peu de ses gens.
En 1406, le duc Charles II, avait guerre contre les comtes de Nassau, de Sarwerden, de Salm et le seigneur de Boulay. Pour leur résister, il se ligua avec Henri sire de Blâmont.
Boulay Dada Tours - 2006
En 1402, le sire de Boulay avec d'autres grands seigneurs du pays, déclarèrent la guerre à ceux de Metz, et en firent plusieurs prisonniers. La guerre recommença en 1405, et comme les bourgeois de la ville de Metz étaient alors en dissension entr'eux, plusieurs citoyens furent faits prisonniers par la mauvaise conduite de leurs chefs, qui ne s'entendaient pas bien entr'eux, ni avec leurs troupes. Le sire de Boulay fut fait prisonnier à la journée de Bulgnéville, en 1431.
Je ne vois pas que les seigneurs de Boulay aient pris le titre de Comte. La prévôté et office de Boulay comprend jusqu'a 43 tant bourgs que villages et hameaux. La ville de Boulay relevait autrefois des comtes de Bar, comme on le voit par les lettres de reprises faites aux comtes de Bar, par les comtes de Chini, pour ce qu'ils avaient à Boulay en 1216, etc.
L'an 1301, Gérard de Relanges, évêque de Metz, donna ses lettres pour permettre de transférer l'église de Boulay, du château où elle était, en un lieu plus commode, le sixième jour d'après la Trinité 1301, Gérard de Relanges mourut la même année.
En 1502, Elisabeth de Rodemaker, céda au duc de Lorraine, le droit de rachat du château, terre et seigneurie de Boulay et ses dépendances : le duc René en fit le rachat en 1503, et en cette même année il confirma tous les droits, franchises et libertés de ladite ville de Boulay.
En 1408, le 27 de juillet, le seigneur de Boulay nommé Gérard, s'était ligué avec Amé de Sarrebruck, seigneur de Commercy; Amé ayant été fait prisonnier, les confédérés lui donnèrent six mille francs pour lui aider à payer sa rançon, dont il leur donna quittance le 27 juillet 1408.
En 1503, René II duc de Lorraine, s'engagea à confirmer aux habitants de Boulay, leurs franchises et libertés, par acte du 12 septembre 1503.
Boulay, Pâques 2010
En 1633, Henriette de Lorraine, princesse de Phalsbourg et de Lixim, comtesse de Boulay, baronne d'Apremont, dame de Sampigny, prêta au duc Charles IV son frère, une somme de trois cents mille francs, pour lesquels le duc Charles lui vendit à faculté de rachat, son domaine de Boulay; la princesse Henriette revendit partie de ce domaine, aussi à charge de rachat, à dame magdelaine de Reiffemberg, veuve du seigneur de Pallant, pour la somme de quarante mille deux cents francs; elle vendit avec le domaine de Boulay, les autres terres de Guenekirchen (Guinkirchen), Helstroff et Macher et les Marais, dit le Titre, en dépendant,
Cette partie du domaine de Boulay vendue par Henriette de Lorraine à Magdelaine de Reiffemberg, a été retirée des mains de dame Julienne de Breton de la Touche, veuve du sieur de la Cour, par M. le marquis de Custine, gouverneur pour lors de la ville de Nancy et colonet du régiment des gardes; par retrait féodal obtenu du duc Léopold 1er.
La coutume de Lorraine est suivie à Boulay; mais Saint-Avold, la Chambre, Lixim, Erbesing, Dourdhall, Fresbouze, Haute-Vigneule, Hombourg haut et bas, l'Hôpital, Macheren, Ebersviller et Valmont, sont régis par la coutume de l'évêché de Metz.
Boulay, place de la République, Pâques 2010
Le baillage de Boulay contient environ soixante-quinze villages ou hameaux; il y a dans Boulay : bailliage, recette des finances, hôtel-de-ville; paroisse du diocèse de Metz. Le château ayant été cédé aux Récollets Irlandais, ils y ont bâti leur couvent. Il y a des juifs à Boulay qui y occupent une rue entière et y tiennent synagogue.
Source : Notice sur la Lorraine de Dom Calmet
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A lire ou à relire notre page histoire de Hestroff qui comporte des liens vers Henriette de Lorraine et André des Bordes que Dom Auguste Calmet ne mentionne point dans sa description.
La municipalité de Boulay a publié, en l'an 2000, et fait distribuer à chaque foyer boulageois une magnifique monographie (ISBN 2-9122645-25-5) sur l'histoire de Boulay basée sur les recherches de feu Paul Bajetti.
(Re)branchez-vous sur le site officiel de Boulay-en-Moselle de plus en plus dynamique avec son nouveau maire André Boucher. Tous les numéro utiles
BOULAY ou Boula, & en allemand Bolshem, Ville, Baillage & Recette des Finances, dans le Duché de Lorraine, Diocèse de metz, Conseil souverain & intendance de Lorraine. On y compte 196 feux. Cette ville est située sur la rive gauche d'un ruisseau appellé kaltzbach, à 3 lieues & demie S. O. de Saar-louis, & 12 & demie N. N.E. de Nancy. Long. 24. 18.40 lat. 49. 14. 10.
Boulay, Rond-Point de l'hôtel de ville, printemps 2010
Il y a à Boulay un Hôtel-de-Ville, qui est bien bâti, & un Couvent de Récollets Irlandais, auxquels on a cédé le Château, où ils se sont établis. Une rue entière de la ville dont il est question, est occupée par les Juifs, qui y ont une Synagogue.
L'hôtel-de-ville de Boulay (1770) fut bombardé en novembre 1944 - fin du 19e-
Le Baillage de Boulay est borné au N. par celui de Bouzonville & par le Comté de Zarguemines, & à l'O. par les Terres de Metz. Il a 7 lieues de longeur sur 6 de largeur. Il est arrosé de la Nied et de plusieurs ruisseux. C'est un pays mêlé de montagnes, de vallées, de plaines & de bois, & où il y a de bons pâturages. Ce Baillage est entièrement du Diocèse de Metz, mais tout ce qui est compris dans le Bailliage de Boulay, ne dépend point de la Lorraine, car il y a plusieurs Terres étrangères qui y sont enclavées. Le Comté de Créange est la principale de ces Terres; ensuite viennent celles du Comté de Nassau, &c.
L'hôtel-de-ville actuel sur Youtube
Source : Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules par Jean-Joseph Expilly, Chanoine-Trésorier en dignité du chapitre Royal de Sainte-Marie de Tarascon, de la Société Royale des Sciences é Belles-Lettres de Nancy, &c.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.
Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
Transmis par Gisou
Au Père Spicace
Un grand malheur est arrivé à l'abbaye et j'ai la pénible mission de vous en faire part.
Mardi soir, que l'abbé Nédictine donnait les dernières grâces, l'Abbé Quille perdit l'équilibre dans l'escalier et tomba inanimé dans les bras du Père Iscope. Les révérents pères, en perdant l'Abbé Quille, perdaient leur seul soutien.
Un seul restait joyeux: le Père Fide. Quand à l'Abbé Tise,il n'y comprenait rien. Il aurait bien voulu que le Saint Plet l'aide à comprendre ce qui s'était passé mais rien n'y fit.
Après l'accident de l'Abbé Quille, on alla chercher le Père Manganate et le Père Itone, les deux médecins de l'abbaye. Ils pensaient ranimer le malheureux mais leurs efforts sont restés vains et celui-ci décéda peu après.
Le lendemain fut donc célébré son enterrement. Chacun fut appelé à l'abbaye par les célèbres cloches du Père Sonnage. La messe fut dite sur une musique de l'Abbé Thoven. Le Père Ocquet fut chargé du sermon et comme il n'y avait pas de chaire, il monta sur les épaules du Père Choir. A la fin de l'homélie, le Père Cepteur fit la quête et remit les dons ainsi recueillis à notre frère africain, l'Abbé N' Pé.
Après la messe, une grande discussion s'engagea pour le transport de le bière. L' Abbé Canne et l'Abbé Trave voulaient passer par les champs. Le Père Clus s'y opposa. L'Abbé Casse en fut enchanté. Le Père San avec sa tête de turc ne voulait rien entendr . Le Père Vers et le Père Nicieux semaient le doute dans les esprits.
Finalement on décida que, comme à l'accoutumée, l'Abbé Taillière serait chargé du transport du corps du défunt. Devant la tombe creusée par le Père Forateur et en l'absence du Père Missionnaire, l'Abbé Nédiction donna l'absolution. Le Père Venche et l'Abbé Gonia avaient joliment fleuri la tombe.
Celle-ci fut recouverte d'une belle pierre tombale préparée par l'Abbé Tonneuse .Sur le chemin du retour, le spectacle fut déchirant. Le Père Pendiculaire était plié en deux de douleur et de chagrin. L' Abbé Vitré était lui aussi plein de larmes. La Mère Cédès, invitée pour l'occasion, fermait la marche en compagnie du frère du Père Igord. A l'arrivée, le Père Sil et l'Abbé Chamelle préparèrent le repas tout en consultant les livres culinaires du Saint Doux. Le Père Nod et le Père Collateur servirent à boire et chacun put se remettre de ses émotions.
Signé : L'Abbé Bici
Source : Renée B.-R.
HESTROFF
Hestroff Amitiés : le programme
Les prochaines activités de l’association Hestroff Amitiés qui se tiendront à la salle du Vieux Lavoir auront lieu les jeudis à partir du 13 janvier pour la marche ; les jeudis 13 (galette des rois) et 27 janvier, 10 et 24 février, 10 et 24 mars, 7 et 21 avril, 5 et 19 mai, 9 juin pour le "café-klatsch" ; les mardis à 20 h pour la gymnastique ; les 19 janvier, 16 février, 9 mars, 6 avril et 18 mai pour les cours de cuisine ; les 20 janvier, 3 et 17 février, 17 et 31 mars, 14 avril et 12 mai pour la danse orientale (s’inscrire chez Rabiaa Monteville au 03 87 76 75 69) ; les 26 mai, 9 et 23 juin pour le djembé.
Publié le 09/01/2011 dans le RL