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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 01:27

Le comté de Deux-Ponts était en possession de Hestroff dès le début du 13e tel qu'on peut le lire sur la page consacrée à l'histoire succincte de notre village. Il engagea d'abord le village et son ban, puis les bans de Estingen et Erlefangen pour 200 livres à l'abbaye de Villers-Bettnach. L'abbaye de Villers-Betnach en devint acquéreur en 1228. L'acte de vente est signé par la comtesse Hedwige de Deux-Ponts, dixit Alfred Louis dont la source était "Das Reichsland Elsass-Lothringen".


Le comté de Deux-Ponts (Grafschaft Zweibrücken) fut créé en 1182 par démembrement du comté de Sarrebruck, vassal de l'évêque de Metz.  Le comté de Deux-Ponts, qui dépendait depuis 1100 des comtes de Sarrebruck, échut après 1182 à Henri qui fonda la dynastie des Walramides.

 

Henri, comte des Deux-Ponts né vers 1160, décédé en 1228, fils de Simon, comte de Sarrebruck et Mathilde de Carinthie, avait épousé Hedwige de Haute-Lorraine, née vers 1180,  fille de Ludomille et de Frédéric 1152-1208, duc titulaire de Haute-Lorraine.

   

Nassau-Sarrebruck-Jean-IV-mort-en-1574.jpgPour mieux connaître Henri de Deux-Ponts, on peut se référer aux recherches de Georges Poull. En 1190, le comte Henri confirma les dons des ducs Mathieu 1er et Simon 1er au monastère de Sturzelbronn. Il devient lui-même le bienfaiteur de cette communauté religieuse vers la fin de son existence. En 1200 il céda à l’abbaye de Villers-Bettnach une importante redevance, après lui avoir confirmé qu’elle était exemptée du droit de péage sur la Moselle, à proximité du château de Sierck. En 1183, il annule un impôt et notifie un don, etc...

 

Le comte de Deux-Ponts était donc en relation avec les Cisterciens tant de Sturzelbronn que  de Villers-Bettnach à qui il vendit Hestroff et ses annexes. Ces deux abbayes, 4 siècles plus tard, après le cataclysme de la Guerre de Trente Ans, cherchèrent à repeupler leurs domaines. Des appels furent lancés de part et d'autre du Rhin, ce qui nous amena des colons de Suisse et à Hestroff surtout du Tyrol.

 

Dans le cadre de notre énigme historique, nous retiendrons surtout l'appartenance de ces deux abbayes à l'esprit de la chevalerie.

 

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Les comtes de Sarrebruck étaient au début du 11e l'une des plus importes familles princières du sud-ouest de l'Allemagne dont les possessions s'étendaient de la partie orientale de la Sarre actuelle au Palatinat rhénan et au Rhin moyen en passant par le Bliesgau et l'Alsace.


Le cœur du comté de Deux-Ponts comprenait les territoires entre Sarre et Blies, le monastère de Hornbach, la seigneurie du Mont-Tonnerre, les neuf villages rhénans compris entre Frankenthal et Worms et onze lieux-dits autour de Bad Bergzabern, y compris la moitié de la châtellénie de Landeck (Palatinat). Henri adopta comme résidence la seule place fortifiée de son domaine, le château-fort de Deux-Ponts, érigé vers 1150, aux pieds duquel se forma peu à peu une petite ville.


Lire les ducs de Lorraine au moyen-âge .


 

 

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 18:29

Il a fait beau et chaud à Hestroff !

 

Records d'affluence battus


L'amicale des Moulins à vent s'était affairée toute une journée pour vous accueillir. Les bars étaient prêts et la bière coula à flot pour accompagner les meilleures pizzas, flammes et crêpes du val de Nied ! Tous les bénévoles étaient à pied d'oeuvre et de nombreux acteurs de la commune, souvent absents les années précédentes, leur ont fait honneur.

 Hestroff-22mai10--673-JS.jpg

Johanna en tenue de travail lors de la mise en place des bars. On l'attendait en string...mais ce fut le haut qu'elle allégea...

 

Hestroff-brocante-23-mai-676.jpg

C'est qu'il fit très chaud... Si chaud qu'on n'a pas de photos à vous offrir cette année, sauf celle-ci prise au petit matin.

 

Hestroff-22mai10--670-Vieux-Lavoir.jpg

La fontaine,  réveillée la veille après un très long sommeil hivernal, eut-elle le droit de rafraîchir les innombrables coups de soleil... ?

 

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Voir article du RL et album de la Brocante cuvée 2009


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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 00:00

liewenstein frantz friederich in Saarbrücken

liewenstein-frantz-friederich-in-Saarbrucken.gif

Liewenstein-Frederic-St-Arnould-Sarrebruck.jpgDans les archives du Grand-Duché du Luxembourg on peut relever que le 17 août 1599 fut signé un contrat de mariage entre Jean-Christophe de Liewenstein, fils de François-Frédéric et d'Ursule Kemmerer de Worms dite Dalberg, et Anne- Marguerite Faust de Stromburg, fille de Salentin et de Madeleine de Schoenau à Schoenau.


Témoins : Hans-Wolf de Liewenstein, Jean-Nicolas de Hagen, seigneur de Buschfeld, Philippe-Daniel de Hagen, seigneur zur Motten, Hans- Wolf, seigneur d'Eltz, Jean-Paul Faust de Stromburg, frère de la fiancée, Adam-Engelbert d'Autel, Jean de Kerpen, seigneur de Dilllingen, Anstatt et Jean de Bitsch, dits Guntersperger, Jean-Bernard de Schauwenbourg, co-seigneur à Clervaux, Samson de Warsburg, seigneur de Freistorf.

 

Dans cet acte nous trouvons les principaux protagonistes de notre énigme historique présents au château de Freistroff fin du 16e début du 17e.

 

Franz Friedrich von Liewenstein, père du marié, cité seigneur de Freistroff, n'est pas cité comme témoin. Il est déjà décédé et inhumé dans l'église Saint-Arnould de Saarbruck depuis 1596 comme on peut le découvrir sur la photo ci-contre.

 

Les Varsberg présents à Freistroff étaient déjà liés aux Loewenstein depuis des décennies car en "1555 le 12 juin, Philippe de Warsberg, tant en son nom, que comme tuteur des enfants de son frère Jean de Warsberg et de Marguerite d'Helmstat sa femme, à savoir Samson et Jean. Item au nom de Jean et Jean Fauste de Strombourg, à cause de Christine de Putelange, femme audit Philippe. Item Catherine d'Helmstat, veuve d'honoré sieur Philippe de Libestein, tant en son nom, que comme tutrice de Philippe, Jacob, Jean, Otto, Fraultz, Frideric et Anne ses enfants, tous ensemble, seigneur de Freistroff, en font les reprises de S. A."

 

Force est de constater, au cours de la 2e moitié du 16e, que le château de Freistroff était surpeuplé : une moitié appartenant  au duc de Lorraine et l'autre à la chevalerie teutonne...

 

Loin des turpitudes de la cour de France, rien de plus facile que d'y accueillir un illustre clandestin...


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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 00:00

Les Faust von Stromburg nous ont mené à Freistroff puis au Hackenberg, objet  en 1962 d'un essai de reconstitution seigneuriale et paroissiale par Nicolas Dicop. Nous n'avons hélas pas ce livre (en commande). Aussi devons-nous nous contenter de nous plonger dans d'autres ouvrages plus anciens.

Quand on évoque le Hackenberg, c'est bien sûr le fort éponyme qui s'impose à l'esprit. Situé à Veckring, sur la crête boisée d'une colline qui culmine à 343 mètres, cet ouvrage, qui appartient au secteur fortifié de Boulay, est le plus important de la Ligne Maginot.


hackenberg_ouvrage2L620.jpgEntrée de l'ouvrage du Hackenberg, juin 2004

 

Nous avons aussi eu l'occasion d'évoquer le Mont-Hackenberg autour duquel flotterait Caranusca...

Or, nous sommes à la recherche de la chapelle du Hackenberg au sein de laquelle reposait Henri Faust de Stromberg : 


HÉI LEICT BEGRABE DER EDLE VND VEST HAN HEINRICH  FAVST VON STROMTBVRG IN ZEITLEBENS HERR  ZV BVSZBACH WELCHER IN GOT ENTSCHLAFFE

Blason_Bousbach_57.svg.png C'est de l'étude des Faust von Stromburg que nous saurons que le Hackenberg faisait partie presque en totalité de la seigneurie de Bousbach.

Nos recherches nous apprennent aussi que le Hackenberg était constituée et organisée dès le 10e mais que depuis la fin du 19e cette ancienne paroisse s'est trouvée divisée en trois succursales indépendantes : Buding, Budling et Hackenberg. Ainsi le Hackenberg a cessé depuis longtemps son rôle d'église-mère.

En creusant l'intérieur de la chapelle du Hackenberg, pour y asseoir un dallage, on a découvert vers 1858. un superbe monument en pierre sculpté sur les deux faces, représentant d'un côté un chevalier couché, de l'autre une dame avec costume du moyen âge.

En 1922, dans les cahiers lorrains, fut évoquée la pierre tombale de la famille de Loewenstein (aussi seigneur de Freistroff à la fin du 16e) à l'intérieur de la chapelle et la pierre tombale sculptée aux deux faces avec personnage datant de 1535 et 1550 et encastrée dans le mur du porche de la chapelle.

 

hackenberg bildstock RLa chapelle du Hackenberg, qui faisait partie des légendes de l'hagiograhie populaire de la Lorraine en compagnie de celles de Saint-Avold et de Saint-Quirin, fut détruite durant la guerre 1939-1945 puis reconstruite en 1961-1963 d'où bénédiction solennelle en juillet 1964.

 

Un lieutenant, certainement féru d'histoire et d'archéologie, avait mis en sécurité dans le fort les pierres tombales de la chapelle, qui furent endommagées en novembre 1944, lorsque les Allemands firent sauter l'entrée de l'ouvrage.

 

La chapelle du Hackenberg est encore aujourd'hui entourée de pierres tombales anciennes, comme le montre la photo éditée par la Canner.fr qui rappelle que le mont du Hackenberg aurait été d'abord un sanctuaire celte avant de se transformer en un lieu de culte chrétien au début du haut Moyen-Age.

Ce qui nous frappe c'est le bildstock qui figure en avant-plan sur la photo de Canner.fr ... Quelle étrange ressemblance avec le bildstock de Hestroff, à l'origine de notre énigme historique ... Ne sont commentés hélas que les 3 bildstocks se trouvant sur la route forestière menant à la chapelle.

 

Force est de constater qu'au Hackenberg, hormis les Faust de Stromberg, nous retrouvons d'anciennes maisons présentes à Freistroff, dont les Liewenstein ou Liebenstein. Nous continuerons à tourner en rond...

 


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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 00:00

Les Wasberg d'Autriche, de Prusse et du duché de Bade, qui portent de sable, au lion contourné d'argent, couronné d'or, armé et lampassé de gueules, l'écu bordé d'or, se réclament de nos Varsberg de Moselle.

 

blason Warsberg


C'était l'opinion de Dom Calmet et celle de Nicolas Dicop qui, en lui faisant écho dans son Essai de reconstitution seigneurale du Hackenberg, relate qu'en 1259 Jean de Warsberg était voué de Chancey et justicier du duc de Lorraine. Au moment de la réunion des prévôtés de Thionville et Sierck à la France, les sires de Warsberg quittèrent le pays et se fixèrent en Autriche (Styrie).

 

Dom Calmet relate que Boëmond de Warsberg était prévôt et archidiacre de Trèves ainsi que princier de l'église de Metz lorsque l'archevêque Henri de Fénétrange ou Vinstingen vint à mourir en 1286. Boëmond postula et reçut ses bulles du Pape Nicolas IV, en 1289, à cause de sa vertu, de la noblesse de son extraction, de sa sagesse, de son éloquence, de la pureté de ses moeurs et de ses vastes connaissances... Boëmond est mort dix ans plus tard, le 9 décembre 1299. Il n'eut pendant son pontificat qu'une seule guerre à soutenir : le château de Schwartzenberg était occupé par une troupe de brigands qui pillaient les environs et commettaient mille maux dans le diocèse de Trèves. Boëmond, résolu de les exterminer, se joignit à Ferri, duc de Lorraine qui vint assiéger le château et obligea les assiégés à se rendre. Ceci arriva en 1290. Bref, Venerabilis Dominus Boëmundus Trevirorum Archiepiscopus est inhumé dans l'abbaye de Hemmerode.

 

Dans une biographie luxembourgeoise, par Auguste Neyen, on peut lire que la famille de Warnesberg, qui portait de sable, au lion d'argent, couronné, armé et lampassé d'or. Cimier, un lion au blason de l'écu, assis entre un vol de sable, était connue déjà au 13e siècle. Quelques branches, qui ont porté les titres de baron et de comte et ayant possédé plusieurs terres importantes dans le Luxembourg, étaient originaires de la Lorraine allemande.

 

Bien entendu, nous intéresserons-nous uniquement aux Varsberg proches de notre environnement, ceux qu'on a rencontrés à Freistroff notamment.

 

La seigneurie de Freistroff est entrée dans la maison de Warsberg, à cause de Marguerite, fille et héritière de Foulques d'Ellentz. C'est ce qu'on peut lire dans les mémoires de l'académie de Metz, volume 63 et sur le site officiel du château ainsi que dans la notice sur la Lorraine de Dom Calmet : "En 1457 ... Foulques d'Ellentz, Voué de Vinkringen, reprend de Jean duc de Calabre et de Lorraine, le château de Freistroff et la haute justice..." "En 1493 le jour de saint Brice, Guillaume de Warsberg reprend de René II pour amélioration de son fief, la haute justice de son château de Freistroff." "En 1497 le 25 mai, le duc René II donne la haute justice de Freistroff, à Villaume de Varsperg".


"En 1555 le 12 juin, Philippe de Warsberg, tant en son nom, que comme tuteur des enfants de son frère Jean de Warsberg et de Marguerite d'Helmstat sa femme, à savoir Samson et Jean. Item au nom de Jean et Jean Faste de Strombourg, à cause de Christine de Putelange, femme audit Philippe. Item Catherine d'Helmstat, veuve d'honoré sieur Philippe de Libestein, tant en son nom, que comme tutrice de Philippe, Jacob, Jean, Otto, Fraultz, Frideric et Anne ses enfants, tous ensemble, seigneur de Freistroff, en font les reprises de S. A."

 

Dans les publications de la section historique de l'institut royal grand-ducale en 1900 on peut noter que Godefroid d'Eltz, seigneur de Clervaux, Bletange et Walmerange, et Samson de Warsberg, seigneur de Reineck, Freistroff, etc., sont tuteurs des enfants de feu Pierre-Ernest de Raville...


Par ailleurs, une confrérie de l'Immaculée Conception, approuvée en 1609 par le saint-siège, et par lui enrichie d'indulgences, compte dès les premiers temps de sa fondation, un grand nombre de membres, parmi lesquels on distinguait les abbés et religieux des couvents de Freistroff et de Bouzonville, plusieurs curés des environs, les Franciscains de Teterchen et les seigneurs de Warsberg et de Valmunster.


Dans le site officiel de la mairie de Guerstling, on peut aussi relever que le seigneur de Warsberg s'est retrouvé aux côtés du baron d'Eltz en 1751 lors d'acquisitions foncières.  Le baron dEltz était devenu acquéreur de la seigneurie foncière via Jean-Paul Faust de Stromberg vers la fin du 17e...


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Voir l'Armorial au Lion http://fr.wikipedia.org/wiki/Armorial_au_lion

 


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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 00:00

Dans la description du château de Freistroff par Dom Calmet, on peut y lire que "Samson de Warsberg reprend par Vautier de Warsberg, du duc Charles et Nicole, la moitié du château et seigneurie de Freistroff, dont l'autre moitié est aux sieurs Jean-Paul Fauste de Strombourg et Christophe de Livestein"...


Qui était Jean-Paul Fauste de Strombourg ?


Selon F.-X. KRAUS, dans Kunst und Altertum in Lothringen, Strassburg 1889, Henri Faust von Stromburg, seigneur de Busbach qui mourut le 19 octobre 1594, est enterré dans la chapelle de Hackenberg qui faisait partie de la seigneurie de Busbach


HÉI LEICT BEGRABE DER EDLE VND

VEST HAN HEINRICH FAVST VON STROMTBVRG

IN ZEITLEBENS HERR ZV BVSZBACH

WELCHER IN GOT ENTSCHLAFFE


Dans les archives de Clervaux, on peut trouver Jean Faust von Stromburg, seigneur de Busbach, et Salentin-Paul époux de Madeleine de Schoenau, dont 5 enfants connus :

 

  FAUST de STROMBURG Salentin Paul   
-A  x de SCHOENAU A SCHOENAU Madeleine   
| ...-1  FAUST de STROMBURG Marie Marguerite   
| ...-1A  x de LIEWENSTEIN Jean Christophe    M : > 17/08/1599
| ...-2  FAUST de STROMBURG Agnès   
| ...-2A  x von und zu OSTEN Hans-Georg Jea Georges    M : ca ../../1602
| ...-3  FAUST de STROMBURG Samson        Seigneur de Bertrange
| ...-4  FAUST de STROMBURG Jean Paul        Seigneur de Busbach et de Freistroff
| ...-4A  x de VARSBERG Madeleine    M : ../../1603
| ...-5  FAUST de STROMBURG Marie Christine   
| ...-5A  x d'AUTEL Adam Engelbert    M : ca ../../1591     Seigneur de Bertrange
| ...| ...-5.1  d'AUTEL Marie Madeleine   
| ...| ...-5.1A  x von Diestorff Frantz Conradt Sybricht    M : > 18/02/1624
| ...| ...-5.2  d'AUTEL Jean Hatard

 

 Jean-Paul Faust de Stromburg, cité seigneur de Busbach et de Freistroff, épousa Madeleine de Varsberg, fille de Jean, burgrave de Rheineck, et Ursule de Schwarsenberg ou Schwalenberg. Par ce mariage Jean-Paul devint beau-frère de Jean Schweikart 1er d'Hunolstein qui avait épousé Barbe, une autre fille de Jean de Varsberg et Ursule.


Petite parenthèse pour Jean Christophe de Liewenstein ou Livestein ou Libestein (les graphies sont nombreuses et trompeuses) est selon N. Van Wervecke, archives de Betzdorf et de Schuttbourg, Luxembourg 1908, le fils de dame Ursule Kemmerer de Worms dite Dalberg et de François-Frédéric de Liebenstein, seigneur de Freistroff...

 

Bref, les Faust de Stromberg, se sont petit à petit rapprochés de la chevalerie teutonique de Lorraine omni-présente dans notre énigme historique.


 



 

 

 

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 00:00

Aux 13e et 14e, le château de Hombourg appartenait à une branche des Varsberg, maison de Raville. Début du 15e, le château échoit aux Créhange, dont Guillaume qui le restaure et le fortifie de 1536 à 1551.

 

Incendié à l'instar du château de Luttange, seigneurie voisine, en 1552 par les troupes de Charles Quint, le frère de Guillaume, Wirich, le fait reconstruire dès 1558.

 

Hombourg château esquisse 19e

Château de Hombourg-Budange - Esquisse du 19e -

 

1  d'HUNOLSTEIN Louis Paul    22/06/1804         12/02/1892
       Député    Paris        Paris
Génération II
2  d'HUNOLSTEIN Félix    22/04/1778         19/10/1838 
Hombourg-Budange, 57
       Pair de France 5 avril 1819           
3  de BOURDEVILLE Marie Claire        25/05/1802    
             
Génération III
4  d'HUNOLSTEIN Philippe Antoine    04/05/1750  
Metz, 57     24/04/1830 Marville, 55
       Colonel du régiment de Chartres; maréchal de camp           
5  de BARBANTANNE         ../../1770    
       Chambellan du Duc d'Orléans           
Génération IV
8  d'HUNOLSTEIN Philippe Charles    ../../1719         11/07/1790
       Seigneur de Ittersdorf, Boulange, Ottange, Volmerange; capitaine de cavalerie    Nancy, 54        Ottange, 57
9  de GAUDES de MARTAINVILLE Marie Thérèse        05/08/1749    
              
10  de BARBANTANNE            
         Chambellan du Duc d'Orléans; Envoyé extraordinaire du Roi auprès du Grand-Duc de Toscane           
Génération V
16  d'HUNOLSTEIN François Herrmann    28/10/1667         20/06/1748
         Comte de Hunolstein, Seigneur de Château-Voué, De Zuch & Chevalier de St Louis    Nancy, 54        Nancy, 54
17  d'ELTZ Jeanne-Charlotte    26/07/1678     27/08/1715     ../../1746
               
18  de GAUDES François Léonard           
         Comte et seigneur de Martenneville; Vicomte d'Ormar; chevalier de St-Louis           
19  de MARLORTY ; de MALORTIE Marie Thérèse           
         Comtesse de Hombourg; dame de Boudeville

 

 

Au 17e siècle les communs sont partiellement transformés, notamment en 1635. Le 
château devient en 1655 la propriété d' Antoine Joachim de Lenoncourt, puis la même année celle d' Antoine de Prisacier, tué devant son château par les troupes impériales.


 Son gendre, Jacques Gustave de Malortie, marquis de Boudeville, construisit l' aile nord du château en 1719 (date portée sur le fronton).


Jacques-Gustave de Malortie, chevalier, seigneur de Boutteville, brigadier des armées du roi, inspecteur général de cavalerie & dragons, en faveur duquel la seigneurie de Hombourg fut confirmée et érigée en titre & dignité de Comté de Hombourg, par lettres données à Versailles, en janvier 1715, enregistrées au parlement de Metz le 6 avril suivant, avait épousé, le 12 novembre 1691, Marie-Thérèse Brisacier, fille de Nicolas Brisacier, gouverneur de Sierck & du Comté de Hombourg, & de N. de Monby.


Marie-Thérèse, contesse de Hombourg, dame de Boutteville épousa François Léonor de Gaudes, comte  et seigneur de Martenneville (ou de Martainville), vicomte d'Omar, baron de Cottigny, chevalier de Saint-Louis & mestre de camp de cavalerie, dont vint pour fille unique, Marie-Thérèse de Gaudes, qui épousa, par contrat du 23 juillet 1749, Philippe-Charles, comte de Hunolstein, seigneur de Château-Voué, capitaine de cavalerie au régiment Royal allemand, dont les enfants.


Blason Rochechouart-Mortemart.svg

 

Ainsi par succession le château échoit au 18e aux Hunolstein puis aux Mortemart.Hombourg-Budange-279.jpgChâteau de Hombourg-Budange, versant sud, mars 2010

 

Joseph Philippe Léopold de Hunolstein transforme la façade ouest : adjonction d' une tour, en 1893.  Elévation sur cour des communs également repercées.

 

Les Hunolstein ont laissé leur nom à une immense forêt qui flirte avec les bans d'Ebersviller et d'Aboncourt, de Hestroff et Piblange, accessible via notre Hohwald.

 

 

Karrenbusch-Hunolstein.jpg Au coeur du magnifique massif forestier, de Hayes à Sierck, la forêt d'Hunolstein... Une route militaire sépare cette parcelle du  Karrenbusch, propriété privée de Jean-Nicolas Humbert qui a descendance sur Hestroff, Ebersviller, Bouzonville, Paris, Poitiers, Tours. Des rampes de lancement de missiles y furent construites par les autorités américaines dans les années '60.


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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 00:00

blason maison hunolsteinPhilippe-Antoine Vogt de Hunolstein, fils du président comte d'empire, membre de la noblesse immédiate des cercles du Haut et Bas-Rhin, est né à Metz le 4 mai 1750. Nommé colonel du régiment de Chartres dragons, à l'âge de 23 ans, il épousa l'une des filles du marquis de Barbantane dont il eut un fils, Charles-Félix, aujourd'hui pair de France.


Au commencement de la révolution (en 1790), Philippe Antoine de Hunolstein se retira du service avec le grade de lieutenant général, et vint prendre possession de la terre et du comté d'Ottange qui lui avait été substitué par feu son oncle, le baron d'Eltz, abbé commendataire de la maure abbatiale de Saint-Vincent de Metz (aussi chanoine de Trèves).


Possesseur d'une brillante fortune, ses premières pensées se tournèrent vers la bienfaisance : la grêle venait de ravager une portion des récoltes du domaine d'Ottange; pour consoler ses fermiers, il leur fit remise du prix de leur fermage de l'année, renonça, peu de jours après, à tous les droits féodaux attachés à ses seigneuries, et répandit des bienfaits parmi ses vassaux qu'il ne cessa de traiter en père jusqu'au moment où la Révolution le priva de ses propriétés.


Dans la même année, la France ayant été divisée en départements, le comte de Hunolstein fut choisi et nommé, à l'unanimité, président de celui de la Moselle, place qu'il remplit avec dignité et où il se fit chérir et vénérer de tous ses concitoyens, par ses principes de justice, son affabilité; son humanité et ses grâces naturelles.


En 1791, il fut chargé d'organiser les deux premiers bataillons de volontaires de la garde nationale du département de la Moselle, et s'acquitta de cette mission en militaire instruit et à la satisfaction du gouvernement; c'est dans ces deux bataillons que plusieurs généraux de distinction ont fait leurs premières armes, beaucoup d'autres sont devenus colonels, et tous ont fait honneur au département.


L'année suivante, le président de Hunolstein fut chargé, par le conseil général du département, d'une mission importante près de l'assemblée nationale, et partit pour Paris, où il tomba dangereusement malade. Les médecins lui conseillèrent d'aller prendre les eaux de Ripolzo dans les montagnes noires; il s'y rendit muni de passeports et des pièces les plus authentiques et les plus flatteuses de la part du conseil général qu'il prédidait; mais à son retour par la Franche-Comté pour se rendre à Paris, près de sa respectable mère, où il espérait rétablir sa santé, il fut arrêté, ainsi que son valet de chambre, à peu de distance de Besançon et conduit au département du Doubs, où, à la réquisition des représentants Anthoine de Boulay, et Merlin de Thionville, qu'il avait comblé précédemment de bienfaits, il fut traduit en prison avec son domestique.


On motiva son arrestation sur ce qu'il avait outrepassé de trois jours le délai accordé aux Français éloignés de France pour rentrer dans leur patrie, et la loi, dans ce cas, prononçait la peine de la déportation et la confiscation des biens; M. d'Hunolstein en avait beaucop et c'était encore un motif pour que l'on n'eût aucun égard aux pièces sur lesquelles il appuya sa justification.


Enfin, après trois mois de captivité, on le fit conduire jusque sur les frontières de la Suisse, et il se rendit à Bellecay près de son fils alors âgé d'environ dix ans.


Bientôt après il fut porté sur la liste des émigrés, et ses biens furent mis en vent, mais on en sauva la majeure et la meilleure portion; (les forges et les bois) : son château d'Ottange, le plus beau du pays, avait été brûlé en entier la même année.


Celui de Château-Voué en Lorraine, ainsi qu'un autre en Normandie, entourés tous deux de vastes domaines, furent vendus.


Celui de Hombourg, près de Thionville, fut le seul conservé ainsi que les bois et biens en dépendant à l'exception d'une prairie convoitée par un représentant qui se l'est fait adjuger.
Le président de Hunolstein resta exilé en pays étranger jusqu'en l'an X, que parut la loi d'amnistie dont il profita aussitôt pour rentrer dans ses foyers avec son fils. Il vint habiter sa maison de Metz qui lui avait été conservée.


Aimé et chéri de ses contitoyens, comme il avait tant de droits de l'être, ils le nommèrent député de la Moselle à la chambre de 1815. N'ayant pas été réélu l'année suivante, il revint à Metz, et vécut dans la retraite au milieu de sa famille et de ses amis, qui tous savent apprécier ses vertus et ses qualités. Doué d'un esprit juste et bien orné, plein d'honneur, et noble sans hauteur, généreux et bienfaisant sans ostentation; d'une piété pure et de moeurs exemplaires, l'excellent coeur de M. d'Hunolstein en fait un mortel accompli; c'est l'âme la plus belle que le ciel ait créée.


Léonord, baron de Hunolstein, frère du précédent, ancien officier des gardes du corpos du roi, décoré du cordon rouge, brave et vaillant chevalier, , en tout, des éloges donnés à son frère.
Il vit aujourd'hui retiré dans son domaine à Marenil en Champagne; avec sa respectable et spirituelle épouse, née marquise de Chérisey.


Il ont eu de leur mariage, deux filles, l'aînée fut mariée au comte de Bréal, mort l'année dernière, député à la chambre. La seconde a épousé son cousin-germain, le comte Félix de Hunolstein, pair de France, veuf de Claire de Bourdeille, dont le père, le marquis de Bourdeille fut massacré à Paris en 1793. Félix de Hunolstein avait eu de son premier mariage deux enfants; l'aîné, Paul, vicomte de Hunolstein, a épousé la petite-fille de la comtesse de Tourzel, gouvernante des enfants de France; et sa soeur, Claire du Hunolstein, le comte de Pracontal, officier dans le garde royale.


Biographie de la Moselle par Emile Auguste Nicolas Jules Bégin.

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 00:00

blason maison eltzC’est au XVe siècle que la famille d’Eltz s’installe en Lorraine. Par son mariage avec Eve d’Ottange, fille héritière de Gérard d’Ottange, Pierre, seigneur d’Eltz (+ 1491) devint seigneur d’Ottange. Son fils Bernard, mort en 1551, se dira seigneur d’Eltz et d’Ottange et sera gouverneur de Thionville. C’est lui qui acquit, en 1531, de l’abbaye Saint-Denis de Paris, les domaines à Volmerange.

 

Il obtint des biens considérables dans l’Eifel et le pays trévirois, auxquels il ajouta par la suite de grands domaines en Lorraine. Parmi ceux-ci il faut citer la seigneurie de Volmerange, la baronnie de Bassompierre, les seigneuries de Fontoy, Menskirch, Boulange, etc..

 

En 1795, Château-Voué fut vendu ; le 2 octobre 1794 commença la vente des biens situés à Ottange ; le château de Volmerange eut le même sort, ainsi que celui de Fontoy. La même année furent vendus le château de Bousbach et ses dépendances. Le moulin de Buding ne fut vendu qu’en 1799. En général, la vente alla fort lentement, car il en existe encore à la date du 27 septembre 1799.


La forteresse féodale d'Ottange a cessé d'exister dès 1671. Plus d'un demi-siècle plus tard s'est élevé à sa place un magnifique château bâti en 1734 par Jean Antoine, baron d'Eltz, seigneur d'Ottange, dont ne restera plus debout qu'un des bâtiments d'écuries, à une faible distance d'une belle ferme, dépendance de ce vaste domaine. Ce château, dont la somptuosité était justement admirée, et auquel la tradition attribue un nombre de fenêtres qui se comptaient par centaines (365), et dont de vastes citernes ainsi que d'immenses terrasses soigneusement bâties et très bien conservées, disent encore aujourd'hui la grandeur, occupait le sommet, parfaitement uni et horizontal, qu'avait couvert le château-fort, mais il avait abdiqué toute prétention à l'aspect comme au caractère défensif. Il se contentait d'étaler les façades régulières et grandioses de ses trois corps de logis au-dessus des vastes nappes de verdure que de superbes forêts élevaient jusqu'à ses pieds. La scélérate perfidie de quelques domestiques profita des temps orageux de 1792 pour livrer aux flammes une partie du château prélablement dépouillé par eux de ce qu'il contenait de précieux, et ce crime fut attribué à l'effervescence politique des habitants du village; ils étaient cependant incapables d'un acte de violence à l'égard des seigneurs auxquels le pays devait depuis des siècles un travail fructueux et auxquels il portait des sentiments de respect et d'affection.


Quoiqu'il en soit, M. le comte d'Hunolstein, impressionné péniblement par ce souvenir, prit en dégoût sa noble résidence, et loin de rebâtir la partie du château que l'incendie avait détruite, il fit démolir le reste et en utilisa les matériaux dans les vastes constructions nécessaires à son industrie, tels qu'une fonderie et une platinerie construites vers 1810.


Quant à ce qui reste de l'antique château des Eltz, je dois dire qu'il ne mérite pas de conserver la place qu'il occupe dans les monuments historiques classés. Ce fragment de tour n'a rien, au point de vue architectural, qui soit digne de fixer l'attention, et le château auquel il a appartenu n'a pas joué un rôle assez important pour rendre sacré aux yeux de l'historien et de l'archéologue le dernier débris qui soit resté de lui.


La seigneurie d'Ottange était des plus considérables. Elle faisait partie du Barrois et appartenait au bailliage de Villers-la-Montagne. Erigé en comté au mois de mai 1777, en faveur de son possesseur Philippe Charles comte d'Hunolstein, elle comprenait sous son nouveau titre les terres et seigneuries d'Ottange, Bure, Nonkeil, Tressange, Dudlange, Gandrange, Tiercelet, Aumetz, Boulange et Volmerange, et des portions dans celles de Fontoy, Rochonviller et Morlange.


blason maison hunolsteinLe comte Phillippe d'Hunolstein était le second seigneur de son nom qui possédât Ottange. Ce beau domaine lui était échu par suite du mariage de son père avec une baronne d'Eltz. Plusieurs épitaphes qui se trouvaient dans une chapelle de l'église paroissiale et une série de portraits de famille avec noms, conservés dans l'habitation de M. le comte d'Hunolstein, permettent de préciser l'époque où les maîtres actuels de cette magnifique propriété furent substitués aux barons d'Eltz qui la possédaient depuis des siècles.


Dans la chapelle seigneuriale, qui occupe la gauche du choeur de l'église, se lisent cinq épitaphes qui consacrent la mémoire :


  1. de Jean-Antoine baron d'Eltz, seigneur d'Ottange, Tiercelet, Boulange, etc... , maréchal-de-camp, commandeur de Saint-Louis, né en 1668 et mort chrétiennement en son château en 1736.
  2. de Philippe-Charles d'Hunolstein, membre de la noblesse immédiate de l'empire germanique aux cercles du haut et du bas Rhin, né à Nancy en 1719, mort à Ottange en 1790
  3. de Marie-Thérèse de Gaude, sa femme, née en 1725, morte en 1807;
  4. de Philippe-Antoine-Vogt d'Hunolstein, lieutenant-général, né en 1750 et mort à Marville en 1831;
  5. de Charlotte-Elisabeth-Gabrielle-Aglaé de Puget Barbantane, sa première femme, née à Paris en 1756 et morte à Francfort en 1798.

Le comte Félix d'Hunolstein, fils des précédents, ancien pair de France, a reçu la sépulture à l'église de Hombourg, devenue désormais l'asile sépulcral de sa famille.


Parmi les nombreux portraits de famille qui ornent les appartements de M. le comte d'Hunolstein, on remarque celui de Jeanne-Charlotte baronne d'Eltz-Ottange, mariée à Frantz Hermann, comte Vogt d'Hunolstein, maréchal de Lorraine,  devenu par ce mariage héritier de la vieille seigneurie des barons d'Eltz auxquels il devait donner des successeurs dignes d'eux.


Ce premier seigneur de la nouvelle dynastie d'Ottange est désigné dans la galerie de portraits sous les noms de François Hermann, comte Vogt d'Hunolstein, mestre-de-camp au service de France, chambellan et premier écuyer du duc de Lorraine, né en 1665 + 1746.


O a donc la série des seigneurs d'Ottange appartenant à la famille d'Hunolstein en établissant à la suite de ce dernier nom les trois autres que nous avons précédemment signalés.


Les actes de l'état civil de la paroisse d'Ottange ont conservé quelques mentions intéressantes relevées par M. Cochard, ancien maire de la commune et ancien directeur des forges auxquelles il avait su donner une grande prospérité. C'est ainsi qu'on y trouve, à diverses dates, les traces de la naissance et de la mort de la plupart des membres des deux nobles familles d'Eltz et d'Hunolstein; on y trouve de plus la date de la naissance, en ce lieu, de M. Martin Wendel, principal fondateur des magnifiques industries qui se résument avec tant d'éclat dans les noms de Hayange et de Styrin.


L'église d'Ottange, construite en 1757, est en forme de croix latine. La sacristie d'une part et la chapelle des comtes d'Hunolstein à gauche, occupent les deux bras du transept. ...

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 08:49

 En 1555, le 12 juin, Philippe de Warsberg, tant en son nom, que comme tuteur des enfants de son frère Jean de Warsberg, et de Marguerite d’Helmstat sa femme, à savoir Samson et Jean. Item au nom de Jean et Jean Fauste de Strombourg, à cause de Christine de Putelange, femme audit Philippe. Item Catherine d’Helmstat, veuve d’honoré sieur Philippe de Libestein, tant en son nom, que comme tutrice de Philippe, Jacob, Jean, Otto, Fraultz, Frideric et Anne ses enfants, tous ensemble, seigneur de Freistroff, en font les reprises de S. A.


... Cette transaction est scellée avec cinq sceaux y appendans. Volfang Adolphe et Friderich Ernest, barons d’Eltz, ayeuls et respectivement grands-pères de madite dame de Schmidtbourg, ont réuni avec ces deux châteaux, la châtellenie en 1699.

...

Dom Calmet

 

Freistroff 23mai2010 777


Frédéric-Ernst d'Eltz, seigneur de Château-Rouge, acquit progressivement la seigneurie de Freistroff en commençant par prendre la part des Liebenstein puis celle des Stromberg, après 1673, dans des circonstances encore maintenant inconnues.


http://www.chateau-freistroff.com/index.php?page=1_1250423183


La famille d’Eltz de Freistroff s’implanta alors petit à petit directement ou par l’intermédiaire de la seigneurie de Château-Rouge au cours du XVIIe et en 1660, le baron de Koenigsfeld, autre seigneur de Freistroff, avait aussi des biens à Ebersviller. En 1708, la haute justice était lorraine, le foncier était partagé entre les barons d’Eltz, de Metternich et de Zandt alors que les dîmes étaient aux chartreux de Rettel.

 

http://shanied.unblog.fr/2010/01/03/histoire-debersviller-ferange-ising-labruck-57/

 

 

Hombourg-fonts-baptismaux.jpgC‘est au XVe siècle, que la famille d’Eltz s’installe en Lorraine. Par son mariage avec Eve d’Ottange, fille héritière de Gérard d’Ottange, Pierre, seigneur d’Eltz (+ 1491) devint seigneur d’Ottange. Son fils Bernard, mort en 1551, se dira seigneur d’Eltz et d’Ottange et sera gouverneur de Thionville. C’est lui qui acquit, en 1531, de l’abbaye Saint-Denis de Paris, les domaines à Volmerange … ancien fief luxembourgeois qui passera sous obédience française après le traité des Pyrénées en 1659. Aux Eltz succédèrent les Hunolstein qu'on retrouvera à Hombourg-Budange.


http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=dhunebourg37&lang=fr;m=NOTES

 

Les croix de chemin, véritables trésors historiques, sont nombreuses à Volmerange-les-Mines. Un bildstock érigé en 1622 dont les inscriptions se rapprochent du bildstock de Hestroff en faisant notamment référence au donateur...


http://bildstocks.e-monsite.com/rubrique,bildstock-de-l-eglise,120300.html

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  • : Hestroff, village de la Moselle francique
  • : Hestroff avant, pendant, après, de 1680 à 1789, 1939-45, 2009, 2010, 2011. Ses habitants, son histoire, sa généalogie, son actualité. Histoire et généalogie pays de Nied, Metz, Moselle
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